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mercredi, 08 avril 2009

IL FAUT FAIRE DES CHOIX DANS LA VIE

MENU DE LA RECRE

 

ECHANGE AVEC ELEVE OU COLLEGUE(S)

 

PIPI

 

CAFE

 

Comme ça ne dure que 10 minutes, en incluant les déplacements, on prendra la FORMULE ! Deux plats seulement... 

Ce matin, ce fut « réponse à une élève qui m'a demandée à la porte de la salle des profs, et café parce que la machine marchait et que j'avais de la monnaie. »

J'étais pressée en sortant de cours à midi ! (Il devrait y avoir des coupures de pubs au milieu des cours ...)

mardi, 07 avril 2009

DANS CULTURE, PARFOIS IL Y A "TURE"

La censure je suis contre. Il ne faut pas interdire un "artiste" de se produire sur scène, mais convaincre les gens de ne pas aller l'écouter... Cependant je trouve que l’avis « le contenu de ces chansons nuit gravement » devrait être imprimé sur tous ses CD et billets de concerts. Je parle d’un rappeur dont j’ai entendu aujourd’hui qu’il était l’objet d’un grand débat « culturel » : Doit-on le laisser chanter à Bourges ou non ? Au début, Bourges, c’était un festival de bonne chanson française, pas commerciale, enfin pas trop. Là on est carrément dans le démago. Je vais passer pour une réac. En fait, j’en suis une. J’assume. Comment pourrais-je être d’avant-garde, si l’avant-garde, c’est ça :

 

« Je bois jusqu'à vomir après trois sodomies même si j'ai pas dormi / Toujours ok pour une orgie / Bitch ! / Ce que je kiffe avant tout c'est faire la fête / Donc suce ma bite jusqu'à ce que ça te fasse un trou derrière la tête »

 

Je ne citerai pas son nom. Pas de pub. Déjà qu’avec les paroles on va le retrouver ici… Pas déçus les visiteurs !

 

Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je n’aimerais pas qu’ils aiment ces paroles. Et d'après les journalistes, ce sont les ados qui réclament cette chanson sur scène, alors qu'elle n'a été enregistrée sur aucun CD. Moi, quand j’avais 18 ans, j’écoutais ça :

 

« Rien ne se fait en un seul jour / Et tu ne sais pas qui je suis / Il faut du temps pour faire l’amour / Si tu restais passer la nuit ? »

 

Alors, évidemment, je ne peux pas comprendre. Ne cherchez pas à me convaincre, pour moi, il n’y a pas débat.

Surtout, les filles, ne vous faites pas avoir par la propagande que j'ai pu lire sur des blogs, websites, et même entendre en radio : ne filez pas votre fric à un macho qui n'exprime que des phantasmes usés avec des mots pareils, arrosés de vulgarité.

 

 

mardi, 31 mars 2009

LE VERRE EST-IL A MOITIE VIDE OU A MOITIE PLEIN ?

Le matin je me réveille avec France Bleu parce que ce sont ceux qui m'endorment le soir avec de la musique sans causeries et qui me secouent le matin en me rappelant l'heure toutes les deux minutes. Ce matin au réveil, j'ai entendu que les élèves de CM2 avait obtenu des résultats honorables en français et en maths avec pour ces matières respectivement 93 et 85 % de réussite. 

Dans ma voiture j'écoute France Inter, pour être informée, et avoir une radio de « service public » qui se targue de sa liberté de ton. Autrefois, ils défendaient les valeurs de l'école. Aujourd'hui au journal de 7 h 30 ils ont annoncé laconiquement, sans aucune analyse, que les résultats obtenus par nos CM2 étaient 7 % d'échec en français et 15 % d'échec en maths. 

Deux points de vue différents pour observer la même situation, mais pour l'opinion publique sur l'école, qui est déjà bien négative, cela fait toute la différence ! 

Sur France Bleu, j'ai aussi appris que dans les départements où il y avait les écoles « ambition-réussite », les résultats étaient plus faibles, exception faite de Paris où les CM2 sont brillants. Ils ont aussi rappelé le pourcentage d'écoles qui avaient refusé de faire remonter leurs résultats. (environ 20 % je crois). Merci de faire connaître l'opposition. Il y a tant de gens qui se battent en ce moment et dont les media ne parlent pas du tout. Une phrase a été dite aussi pour souligner que le niveau en zones rurales était plutôt bon. Je vais me remettre à écouter mes journalistes locaux. 

Chez Ouest-France, on présente les choses de manière encore plus alarmiste ! http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-CM2-25-a-35-des-... 

Ma première constatation, c'est que l'on va encore accuser l'école d'être inefficace, tout en lui retirant les moyens de l'être, en supprimant les RASED par exemple. (Il y aura une suite à cette note, pour vous parler de la désinformation en ce qui concerne l'enseignement des langues, mais pour aujourd'hui, c'est déjà bien ! Merci de votre attention.)

lundi, 30 mars 2009

VOUS ME COPIEREZ CENT FOIS...

Aujourd’hui, j’ai rentré 68 notes sur un site internet sécurisé, avec un identifiant et un mot de passe connus de moi seule. Et sur chaque feuille où nous avions déjà évalué en fonction de 5 critères, fait le total des points, noté les notes des deux évaluatrices, j’ai ajouté mon nom, et la date de ce jour, pour confirmer que c’est bien moi qui ai fait tout ça. Le tout, 68 fois ! (quand je pense qu’on n’a pas le droit de faire copier de « lignes » aux élèves, parce que c’est une punition idiote ! Je me demande ce que j’ai fait pour mériter ça.)

 

Non, je n’ai pas l’impression de perdre mon temps.

 

Les certifiemberlifications des secondes dans le cadre Neuneuropéen, c’est aussi 25 heures de travail, 14 heures de cours manqués par mes élèves (qui eux ne bénéficient de rien…), et donc 11 heures sup’ effectuées, dont combien de payées ? Mystère et boule de gomme…

 

Et pendant ce temps-là, des priorités de ma vie, comme mon blog, mon ADMV, mon ménage (hm, hm !) sont délaissées.

J'en rêve, mais contrairement à ce que laisse sous-entendre Pascale, les vacances, c'est que dans trois semaines... (En fait, j'avais trouvé une autre illustration, mais j'avais pas le droit de l'utiliser ici...)

samedi, 28 mars 2009

OLYMPE, SIMONE, BENOITE, AU SECOURS !

Le formatage a été bien fait. On ne les manipule pas comme on veut. 

Après déjà trois heures de cours à étudier divers documents, et avoir déjà discuté des comportements des filles et des garçons à l'école, j'abordais hier les raisons qui font que les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à «  l'échelle sociale ». Pour leur faire émettre l'idée que les patrons font moins confiance aux femmes parce que pour eux elles sont d'abord des mères qui prennent des congés de maternité, et qui ont des enfants qui tombent malades intempestivement, je m'escrimais face à une classe manquant d'idées et de vocabulaire : 

" In a traditional family, the man is...?"

 "The boss!"

 Il semblerait que ce petit personnage ait été créé par Maliki

voici son site : http://www.maliki.com/

Mais franchement, celui-ci, c'est le mieux. Tous les autres, ce sont des personnages de manga, comme tous les personnages de manga.

 

mardi, 24 mars 2009

LE PRESENT

Le présent, c'est se réveiller avec les titres du jour. Entendre que Sharko promet de faire plus de pédagogie pour nous expliquer ses réformes ! Ca y est, c'est reparti. Quand le peuple n'est pas d'accord avec les politiques, les politiques ne peuvent pas envisager d'avoir tort, et expriment sans complexes que les cons, c'est nous. Trop cons pour comprendre les réformes. Ben moi, j'ai compris. On aide les riches, parce que les riches, c'est mieux si ils sont encore plus riches. Et les pauvres on s'en fout, parce que s'ils crèvent, c'est mieux, y'aura moins de pauvres.

Ce qui m'épate, c'est que des évènements politiques antérieurs ont prouvé que dire aux gens qu'ils sont bêtes, n'a jamais fait mettre ces gens-là de son côté. Voir pour mémoire le référendum pour la constitution européenne. Le seul argument des "oui" contre les "non" étaient de leur dire qu'ils n'avaient pas compris la constitution. Alors, n'appréciant pas d'être insultés, les "non" ont continué de voter non et ont même convaincu quelques "oui" de voter non.

Sharko est en train de nous concocter un nouveau suppositoire !

La pédagogie a ses spécialistes il me semble. Et je peux vous dire que si je commence un cours en disant à mes élèves "Vous êtes intellectuellement limités, mais croyez-moi sur parole, et faites cet exercice, ça vous sera utile. D'ailleurs je vais faire de la pédagogie, bande d'ignares, et vous expliquer comment et pourquoi il faut faire cet exercice." Eh bien, si je m'adresse comme ça à mes élèves, ils refuseront systématiquement de faire l'exercice en question, ou le rateront exprès.

lundi, 16 mars 2009

ON EST BIEN PEU DE CHOSE

Profitant du premier dimanche ensoleillé de cette année bien lente à faire avancer ses saisons, nous avons été nous promener sur un chemin aménagé récemment où peuvent cohabiter piétons, petits et grands cyclistes, le long d’un cours d’eau, mais le tout en ville. Il y a même pas loin un endroit qui a l’air d’être occupé de manière fort conviviale et sympathique par des amateurs de skate-board, bi-cross et autres accessoires de djeuns. Sur notre chemin, je venais de voir passer un mec sur son monocycle, et m’étonner de la grandeur exceptionnelle de la roue de cet engin, quand un énorme bruit de moteur nous fit sursauter. J’ai regardé sur la route qu’on aperçoit de loin, mais n’ai eu qu’une seconde pour m’écarter quand j’ai réalisé que les cons étaient derrière nous. Je dis les cons, car rouler à moto et en quad sur une voie comme celle-ci c’est au mieux de la connerie, au pire une tentative volontaire d’homicide. Ils nous polluent déjà les forêts avoisinantes, maintenant ils vont venir supprimer quelques gosses sur leurs tricycles. Je me demande d’ailleurs encore comment cela a été évité hier…

samedi, 14 mars 2009

PERPLEXE ET MAL A L'AISE

J'ai assisté deux fois en deux jours à la fouille de deux jeunes hommes en pleine rue. L'un était déjà debout sur le trottoir, je ne sais pas s'il avait un véhicule. On lui tenait les bras en l'air et un deuxième flic lui fouillait les poches. Le jeune homme avait l'air un peu affolé. C'était en plein centre ville, près d'un monument historique, dans une rue où passent énormément de touristes. Quelle image !

Dans le deuxième cas, j'ai vu deux ou trois flics (je ne suis plus sûre) près d'une voiture qu'ils avaient fait arrêter à un carrefour, rendant ainsi d'ailleurs la circulation dangereuse, faire sortir le conducteur, un jeune homme cheveux courts au-dessus et rasés sur les côtés et derrière la tête, mais très propre sur lui. Ils lui ont manifestement demandé de poser les mains sur sa voiture et ils ont commencé à le fouiller et lui palper le corps et les jambes. Le jeune homme semblait garder son calme. C'était dans mon petit quartier très tranquille, assez mixte socialement, où il ne se passe rien.

Le tout en province !

Dans les deux cas il y avait une voiture blanche marquée POLICE, et les policiers étaient en uniformes bleu marine.

Je ne savais pas qu'on avait le droit de nous fouiller comme ça dans la rue, en public. Je ne sais même pas si une infraction avait été commise. Je suis très mal à l'aise d'être passée, comme ça, sans rien dire. Mais qu'aurais-je risqué si j'avais laissé entendre aux flics, même poliment, que ce qu'ils faisaient était une atteinte à la dignité des personnes ?

Y a-t-il parmi mes lecteurs quelqu'un de calé en droit qui puisse répondre à toutes mes interrogations ?

 

mardi, 10 mars 2009

CHECK-LIST

Vérifier les pneus de l’autocar.

Faire souffler le chauffeur dans l’éthylotest.

Sniffer toutes les bouteilles d’eau minérale pour être sûre que ce n’est pas de la téquila ou de la vodka.

Faire au moins trois réunions préparatoires avec les parents, pour les informer, les rassurer, leur donner un projet pédagogique précis pour qu'ils aient le temps de donner leur avis (les professionnels, c'est eux !).

Faire un budget contre lequel les parents de la "fédérationdeparents" ne s’opposeront pas par principe.

Ne laisser aucun temps libre aux élèves, quel que soit leur âge.

Ne pas utiliser les transports en commun en ville.

Ne pas visiter les capitales.

Prévoir un point de rassemblement quelle que soit la visite au cas où il y aurait une alerte à la bombe, un attentat…

Réviser son droit pour pouvoir être efficace en cas de comparution immédiate d’un élève pour vol à l’étalage.

(Je ne citerai pas toutes les conneries d’élèves qu’il faut anticiper, car on risquerait de me repérer, mais ceux de mon lycée ont été très imaginatifs durant les 10 dernières années !)

 

Et à présent,

Se munir de masques anti-gaz lacrymogènes et d'arnica en cas de coups de matraques.

Et si on prend le train, ne pas choisir les horaires de pointe. C’est vrai que c’est pratique de partir à 4 h du matin et de rentrer à 22 heures, ou bien, alternative voyage-éclair partir à 11 h et repartir à 14 h. Cela réduit le contenu culturel, mais cela obéit aux ordres de la ministre de l’intérieur ancienne accompagnatrice de groupes de jeunes ! « Je suis moi-même enseignante de formation, » qu'elle a dit.

 

Alors, Michèle ! Je suis moi-même enseignante, et pas seulement de formation…Et on se demande pourquoi je ne veux plus organiser de voyages…

Lire aussi :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/il-e...

jeudi, 05 mars 2009

COMMENT ENDORMIR SON PUBLIC

Une cote de popularité qui baisse, et on essaye d’endormir le peuple, surtout quand le nord et l’est, où la chute est encore plus rude, sont encore en vacances. Les séries télé concons sont populaires ? Jetons-en leur quelques poussières à la figure :

 

-         Des menaces de mort !

-         Une grossesse évoquée dans la famille royale présidentielle

 

En prime, Dark Vados qui essaye de caresser l’éducation nationale dans le sens du poil, et Morano qui joue les tolérantes avec les homos.

 

Cela va-t-il suffir ? Je ne le souhaite pas, évidemment.

 

Il reste quand même des expulsions inhumaines, des suppressions de postes dans l’éducation nationale qui vont nous faire bosser dans des conditions déplorables, des réformes à venir qui rendront l’éducation tout sauf nationale, des riches qui méprisent ceux qui n’arrivent pas à bouffer et à s’acheter autre chose qu’une swatch, un taux de chômage inversement proportionnel à la popularité de Sharko…

Source

dimanche, 01 mars 2009

LES BEREZINA DE LA MUSIQUE

Une amie jouait dans l’orchestre hier soir pour les Victoires de la Musique. Alors j’ai regardé. Je l’ai vue plusieurs fois une demi-seconde, de la taille d’un micron, et avec des effets spéciaux de fumée par-dessus.

 

En revanche, j’ai vu Bashung. J’ai été émue, triste. Je l’adore ce mec. Alors, oui, on aurait dû lui donner toutes les récompenses, rediffuser un ancien concert, et nous épargner le reste.

 

Je dois reconnaitre à Camille, le fait qu’elle a ajouté quelque chose qui ressemble à de la musique à ses chansons, et que c’est moins aggressif pour l’oreille que le cd qu’on m’avait offert par erreur un jour.

 

Pourrait-on m’expliquer cependant pourquoi Christophe Maé (que je voyais pour la première fois, mais que je me rappelais avoir subi à la radio) parle avec un accent bizarre et indéfinissable alors qu’il est né à Carpentras ? Et surtout pourquoi il a du succès avec une gestuelle plus pauvre que celle de Sharko en train de faire un discours, et une voix insupportable ?

 

Enfin, vu que les professionnels préfèrent un groupe comme BB Brunes, sympas, mais dont je me suis dit qu’ils avaient moins de talent et d’originalité que le moins bon des groupes des lycéens rockers amateurs de mon établissement, à Moriarty, on ne s’étonne plus…

 

Seul choix cohérent (le seul pour lequel le public vote d’ailleurs…), la chanson de l’année à Thomas Dutronc.

 

Désolée pour ma copine, mais je n’ai pas pu tenir très longtemps. (Je viens de regarder les résultats sur gougueule.)

mardi, 24 février 2009

LA CRISE N'ARRETE PAS L'HYPERMARCHEUR

Je viens de parler pendant 18 minutes 22 avec un parent d’élève. Vous avez dit vacances ?

 

Cet après-midi je suis allée dans un hypermarché ! Ca doit m’arriver deux fois par an. A peine. J’ai vu une femme de ménage déguisée en clown et une caissière en quelque chose, mais quoi ? Ont-elles le choix ? Le sourire rouge bavant du clown triste et fatigué m’en fait douter. Dans les rayons, c'était plutôt ça :

 

A l’arrivée j’avais le choix (pas tant que ça finalement) entre deux caisses réservées à ceux qui ont la carte du magasin (je l’ai pas.), deux caisses pour les autres mais où on s’engage à laisser là priorité aux femmes enceintes et à ceux qui marchent pas bien, et une caisse où on fait le boulot soi-même, sans bénéficier d’aucune réduction et en favorisant le chômage. Mais de toutes façons, même si je n’avais eu aucun scrupule, j’avais trop d’articles dans mon caddie. C’est 15 maximum !

Ca, on en rêve, mais ça n'arrive jamais !

 

 

Mais j’ai trouvé si jolies petites cuillers ce qui va combler nos pertes, car les nôtres ont une fâcheuse propension à partir en footing, et à ne pas revenir…

dimanche, 22 février 2009

FAN OU GROUPIE, FAUT GARDER SON SENS CRITIQUE

Grand chambardement de meubles dans la maison d'Ed ce matin. Pour se donner du courage, musique ! En écoutant Y'a une femme qu'habite chez moi, je me suis dit que je ne devais pas être une femme, ou pour le moins ne pas correspondre aux clichés Bénabarien. Il finit par m'agacer celui-là de toutes façons.

Finalement je suis plus Delermienne, bien que pas fan absolue. Et puis vaut mieux pas être fan, parce que parfois on est déçu. Lui, il vivait avec Fanny Ardant, et moi avec Julien Clerc. Presque grandeur nature, j'en ai déjà parlé. Mais il ne risque pas de remonter de la cave depuis qu'il a dit qu'il continuait a être ami et à fréquenter la grande mannequin qui couche avec un tout petit. Et en plus, lui aussi sa dernière chanson m'agace. Ce côté vieux machin qui mate la fille de joie parce qu'elle est belle, prêt à lui sauter dessus, et fier de l'être... Je croyais qu'il militait pour les droits de l'homme. Pas pour ceux de la femme apparemment !

Bon, parce que c'est lui, je lui accorderai le droit de se rattraper à son prochain disque. Il a encore le temps d'en faire ! Qu'il s'y mette. Un qui ne me déçoit toujours pas, c'est Gilbert Laffaille. Ecoutez-le, il est dans mes colonnes.

jeudi, 19 février 2009

IL VA ME FALLOIR DU FLUOR !

Pas de bière aujourd'hui et pourtant mal à la tête. Ca m'a pris à 11 heures, premier cachet chez ma tante qui n'avait pas d'ibuprofène, que du paracétamol, mais caféiné quand même ! Un peu de mieux, et là, après ma journée et un conseil de classe, re-mal de tête. Je vais passer à l'ibuprofène, et au triptan si je sens que cela risque de m'empêcher de dormir. 

Ces maux de tête sont peut-être dus à une désorganisation quasi-systématique de mon environnement professionnel. Nous venons de démarrer le bac blanc, et ça continuera après les vacances. Il y a des demi-journées sans épreuves banalisées, d'autres qui ne le sont pas, des heures où j'ai des élèves qui ont déjà passé leurs épreuves, pendant que d'autres faisaient un devoir pour moi, alors il faut que je fasse rattraper le devoir, pendant que les autres remplissent une fiche d'entraînement grammatical, silence obligatoire oblige. Il y a ceux à qui je dois donner des photocopies des textes qui iront les prendre à la Vie Scolaire, d'autres qui les préfèrent dans les casiers des délégués. Des papiers de bourses à distribuer, des questionnaires des COP à faire remplir. Les dernières évaluations de mes secondes à organiser. J'ai pris du retard avec ma grippe.

 

Et par là-dessus, il me faudrait retenir par cœur, car c'est secret et confidentiel, tous les identifiants que m'attribue mon employeur : Un pour la photocopieuse, un pour le réseau intranet du lycée, un pour mon bureau virtuel, un pour rentrer mes notes sur internet, un pour la formation continue, un autre pour aller échanger avec mes collègues sur le service informatique du rectorat, et un autre encore pour aller évaluer mon stagiaire, et, cerise sur le gâteau, un dernier (pour l'instant !) que je dois retenir « définitivement » ! (Ca sonne comme une menace, une condamnation à vie...) pour aller dire ce que je pense de mes élèves de terminale pour les études supérieures ! Ca fait quand même 8 trucs immémorisables que je dois mémoriser !

lundi, 16 février 2009

RIEN NE DOIT PLUS NOUS ETONNER

Aujourd’hui, j’ai imposé un plan de classe à mes premières. Il ya quelques années, c’était un vieux souvenir du collège, je ne pratiquais plus cette méthode pour avoir le calme, l’attention et un minimum de travail. Depuis trois ou 4 ans, j’ai dû me résoudre à en imposer un à mes secondes, et cette fois-ci, pour la première fois à une classe de première !

 

Ils n’ont même pas râlé. Et on a pu travailler. En silence, en plus.

 

A midi j’ai eu une jolie surprise. Un cadeau de noël est arrivé d’Angleterre. Posté le 5 décembre !!! C’est écrit sur le cachet. Je vais me dépêcher d’écrire à Maureen pour lui dire merci, et avec un peu de chance, elle aura ma lettre avant le 14 juillet…

bâtons 005.jpg
Ca, c'est mon cadeau.
C'est une tirelire. J'ai toujours adoré les pillar boxes, ça y est j'ai la mienne !

 

 

 

vendredi, 13 février 2009

DECOUVERTE

A l’occasion d’une interro où je demandais de décrire une affiche, j’ai découvert qu’un élève était en cours, sans lentilles, ni lunettes. Même au premier rang, collé au bureau, il ne voyait rien. Si ça tombe il vient comme ça depuis septembre… Et ses parents qui font semblant de se demander pourquoi il ne réussit pas en seconde !

 

Et moi qui me demandais pourquoi il me lançait toujours des regards d’alien fraîchement atterri !

mardi, 10 février 2009

JUSQU'ICI TOUT VA BIEN

Le mardi matin, j’emmène ADMV à la gare, puis je rentre chez moi, contente de m’être levée à 6 h 30, alors que je commence normalement à 15 heures ! Sur le trajet je rencontre divers obstacles plus ou moins imprévisibles : les camions des éboueurs, [pour le recyclable, ils sont passés à 4 heures et m’ont réveillée, mais pour ce qui pollue la planète, ils passent quand on va travailler, c’est plus marrant.], des collégiens qui se poussent pour rigoler sur la chaussée et traversent systématiquement quand c'est vert pour les voitures, des cyclistes sans lumière [et c’est bien pire depuis que les gilets jaunes sont apparus, car maintenant, ils sont persuadés qu’on les voit !], des voitures de police qui ne respectent pas le code de la route, et doublent sur la voie qui sert à tourner à gauche, sans gyrophare ni sirène, mais s’attendent à ce que vous les laissiez se réinsérer dans la bonne file…Ce matin en plus des aléas habituels, il y avait, ainsi qu’on nous l’avait annoncé à la radio, des bourrasques ponctuelles [cela veut-il dire qu’elles sont à l’heure ?], des poubelles renversées gisant par terre ou encore en déplacement, des piétons qui mettaient le double de temps à traverser à cause du vent et semblaient tous obèses dans leur waïkas, divers ovnis, faisant du rase-mottes... mais quand même.

Enfin, je suis rentrée saine et sauve, et je pense qu’ADMV a eu son train.

 

jeudi, 05 février 2009

CHARASSE AVAIT RAISON

Je ne sais pas comment je vais l’appeler. La commandante en second ? On en a changé cette année. L’adaptation est rude. Pour elle autant que pour nous ? Je ne sais pas, mais je le suppute. Pourtant je suis dans un lycée où l’attitude des collègues est très consensuelle. Il est rare d’entendre un éclat de voix où que ce soit. Cette année la communication est cependant devenue moins orale. La nouvelle tendance est au mot écrit pour demander la moindre petite chose. Docilement, tout le monde se plie à cette nouvelle pratique, pourtant bien lourde parfois. Donc, comme il faut organiser les oraux de bac blanc, et qu’en langue c’est assez compliqué, j’ai fait passer une feuille A4 où apparaissait un tableau avec la liste des élèves convoqués, les heures, mais attendant que la commandante en second ajoute les n° de salles. Pendant que je fais passer les oraux, je fais surveiller un devoir pour une autre de mes classes par la vie scolaire, enfin pendant une demi-heure, car la deuxième demi-heure étant libre, je reprends le flambeau. Une assistante d’éducation m’avait d’ailleurs donné son accord. Sur ma feuille j’ai donc rédigé un petit texte qui explique tout cela.

 

Déposée mercredi, la lettre m’est revenue ce matin, délai exceptionnellement court, qui me va droit au cœur. Je prends connaissance des n° de salles, et découvre avec stupeur une croix au milieu de mon texte ! Cela renvoie-t-il à autre choses ? Non. C’est une faute que j’ai laissée par inadvertance. J’ai écrit « m’a assurée que… » et ai malencontreusement accordé le verbe, alors qu’il s’agit d’un complément d’attribution !

 

J’ai tout de suite vérifié, mais non, il n’y avait pas de point d’exclamation en rouge dans la marge. Pourtant, je le méritais. J’ai sûrement un bâton, quelque part dans une colonne du tableau des mauvais comportements des professeurs…

 

Je me suis contentée de trouver cela mesquin, et petit, mais cela ne m’a pas émue. Les collègues ont relevé le manque de tact et la grossièreté. Nous en avons tout bien rigolé après le café. Mais l’avenir semble bien triste.

 

 

Charasse avait donc raison...  Trouvé sur le blog d'un principal qui m'a l'air beaucoup plus respectueux de ses profs !

mardi, 03 février 2009

CE N'EST PAS QUE J'EN SOIS FIERE...

Mais il me faut bien l'admettre. J'ai un point commun avec le Général de Gaulle !

http://www.vizcarra.info/castellano/caricaturashistoricas...

Devinez lequel.

samedi, 31 janvier 2009

JE VEUX DES CREPES, ET ON ME PREND POUR UNE QUICHE

J'ai été victime d'un bug mondial cet après-midi ! J'ai cru que quelqu'un en voulait aux amateurs de crêpes. Les trois premières pages résultant de la recherche "recette pâte à crêpes" n'affichaient que des sites annoncés "pouvant être dangereux pour mon ordinateur". J'ai cliqué sur les pages suivantes, ai trouvé une réponse "safe", et ai eu la réponse à ce mystère en lisant les actus Yahoo il y a deux minutes. Tout ça c'est de la faute à deux égyptiens. Déjà qu'ils marchent la tête tournée sur le côté, en plus ils n'aiment pas les crêpes !

A part ça, avec zapette, on s'est lancé un défi ! Celle qui fera sauter sa crêpe le plus haut demain. ADMV a affuté son mètre pour mesurer l'altitude. J'ai une technique. Elle grimpe sur un tabouret, place sa main à hauteur de la crêpe, me tend son mètre à ruban et on mesure. Je vous tiendrai au courant.

Comme la photo du carnet de bord ne se décide pas à arriver... Je vous en poste deux ici ! Ce sont toutes les crêpes qui restaient après le repas de midi d'hier. Quel dimanche !

chandeleur 005.jpgchandeleur 004.jpg

 

 

mardi, 27 janvier 2009

REVISONS NOS ADJECTIFS

La viande est chère. Meat is expensive.

Le légume est dangereux. Vegetables are dangerous

Le jeudi sera noir (Thursday will be black !) à en croire nos journalistes régionaux, qui s’échinent à persuader le pékin moyen que c’est un scandale de ne pas pouvoir envoyer son enfant à l’école ce jour-là. J’en ai une de solution ! Soutenir la grève en n’envoyant pas ses enfants, et faire grève pour les garder soi-même. Ca ne leur fera pas de mal de se rappeler qu’ils ont des parents, et de savoir qu’ils ne sont pas des moutons ! Ces parents offusqués qu’on nous montre à la télé, préfèrent-ils voir d’ici deux ans leur progéniture prise en charge tous les jours par des précaires sans formation ?

 

vendredi, 23 janvier 2009

MESURES DEMAGOS, MESURES DE TROP

J’ai récemment découvert le blog de Jean-Pierre Crochet, qui fait une excellente revue de presse sur tout ce qui concerne l’éducation nationale. Je le lis désormais tous les jours, mais vais arrêter de commenter, je me sens un peu toute seule.

Suite à de nouvelles envies de Dark Vados de faire parler de lui, j’ai trouvé sur ce blog un lien vers un article du Parisien qui met en évidence le but caché du ministre :

 

Je cite :

 

« Ici, les meilleurs remparts s’appellent Christophe, Samia et Samuel, les trois conseillers principaux d’éducation (CPE). Ce sont eux qui veillent au grain en recensant les absents. Toutes les heures, les huits surveillants leur apportent le bilan de l’appel fait dans chaque classe. Une absence non prévue ? Ils appellent immédiatement la famille. « Joindre les parents, c’est la quasi-assurance de revoir les élèves dans les heures qui suivent », sourit Christophe Dieu, le CPE. « Ils sont un appui essentiel pour nous », renchérit Samuel Menier, qui adopte toujours la même règle : « Une heure d’absence, c’est une heure due. S’ils ratent un contrôle, ils le repassent. L’absentéisme se traque au quotidien. »

 

Cette nouvelle mesure annoncée de créer des contrats aidés, vise bien à remplacer les CPE qui pourtant font bien leur boulot, du moins quand ils sont assez nombreux dans un établissement. Evidemment, un contrat aidé, ça coûte moins cher que créer un poste de CPE.

 

« Domiciliés dans l’établissement chose rare ils achètent leur baguette à la boulangerie du coin, croisent les parents devant le rayon yaourts du Cora local... »

 

Je ne sais pas si c’est rare, mais dans mon bahut aussi, les CPE habitent dans l’établissement, dans un appart’ plus petit que celui des chefs, car c’est bien connu un CPE a besoin de moins d’espace vital, mais ils font avec. Et ils font sûrement leurs courses dans le quartier aussi. On veut nous faire passer pour qui dans l’éducation nationale? Pour des gens qui se font livrer toutes leurs courses à la maison?

 

J’ai entendu dire à la télé que ces gens embauchés pour une misère, seraient efficaces parce qu’ils « parlent comme les familles des élèves ». Il y a dans cette affirmation, un mépris évident. C’est à l’école de savoir amener à dialoguer avec elle les parents et les élèves, qui doivent eux aussi accepter qu’à l’école, on ne parle pas comme à la maison. Et cela, quel que soit le milieu d’où l’on vient. C’est comme dans le monde du travail plus tard, où l’on ne parle pas à son patron ou un client comme à un pote.

 

Voilà, c’était mon coup de gueule sur un point qui m’a encore mise en colère, et qui suinte encore bon la démagogie.

"Ziva ! Chuis médiateur, et j'vends les journaux pour compenser mon salaire de misère.

Port de la casquette obligatoire, qu'y-z-ont dit ! Le voile, pour les nanas.Mon pote qui bosse dans les quartiers bourges, il a déjà pu'd'tunes, vu toutes les fringues qu'il a dû acheter..."

Et pour le XVIème et Neuilly, c'est la Rolex !

mardi, 20 janvier 2009

POETESSE AMERICAINE : COUPEZ !

Elle a parlé, juste après Obama. Elle a lu un de ses poèmes. Nous n'avons pas eu le droit de l'écouter, ni d'avoir une traduction de ce qu'elle disait sur aucune chaîne. En France, les journalistes voient parler une femme, entendent le mot "poétesse", et ils se mettent à commenter le discours précédent. F2, laissait même l'image, et le poème en bruit de fond, ce qui accentuait le manque de respect. Allez, ça doit être parce que je suis malade que je suis choquée.

mercredi, 07 janvier 2009

Moins douze

MOINS DOUZE N'EMPECHE PAS

     Ma migraine d'exister.

     Le lycée d'être ouvert.

     Mes élèves de terminales d'aller faire les soldes cet après-midi.

     Le cuisinier d'avoir mis des champignons dans les légumes.

     Mes copies de s'empiler.

     Mon lecteur de CD de fonctionner dans la voiture, et tant mieux.

     Mon chat de dormir.

     Mon cerveau de ne pas avoir plus d'idées pour cette note.

JE REVIENDRAI QUAND IL FERA PLUS CHAUD.

Ca, au moins, ça ne risque pas de m'arriver cet après-midi !

Une devinette pour terminer : Si vous ajouter du vent à du cirage, ça donne quoi ? 

La réponse pour tous ceux qui ont cherché, mais séché ! La première partie, c'est une bonne couche de cirage, la deuxième du vent, et mon tout, c'est une réunion au lycée pour demander aux profs de travailler toujours plus en gagnant pas plus !

samedi, 29 novembre 2008

Je n'aimerais pas être Claude Lévi-strauss

Vous vous rendez compte ! Avoir cent ans. Ca ne doit déjà pas être très drôle. Je ne sais pas en quel état il est, mais j'ai entendu à la radio qu'en 2005 il avait dit :

« Nous allons vers une civilisation à l'échelle mondiale, disait-il, en 2005 encore. Où probablement apparaîtront des différences – il faut du moins l'espérer. Nous sommes dans un monde auquel je n'appartiens déjà plus. »

Il avait annoncé qu'il ne prendrait plus la parole, bref, il ne demandait qu'une chose : qu'on lui foute la paix. Je le comprends. J'ai la moitié de son âge et tous les jours il y a quelque chose qui me donne l'impression de ne pas appartenir au monde qui m'entoure. Bref après tout le mal qu'il s'était donné pour être utile et apporter sa pierre à l'édifice scientifique, on aurait pu lui accorder cette paix, cette tranquillité. Mais non, il a fallu qu'un petit personnage politique imbu d'une importance qu'il n'a pas s'arroge le droit de lui rendre visite. C'est pour ça que je n'aimerais pas être Claude Lévi-Strauss.