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mercredi, 10 octobre 2007

Ineptie journalistique

Ce matin je me suis dit "Dans quel pays suis-je ?" en entendant la phrase suivante : "L'évacuation des mal-logés s'est effectuée sans incident."

En soi, n'était-ce pas déjà un incident inacceptable, cette évacuation? Je viens de lire qu'ils étaient revenus occuper le même espace de rue parisienne. Tant mieux.

Le Droit opposable au logement, n'est-ce pas un des innombrables effets d'annonce de l'aut' c. ?

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Commentaires

Ça dépend d'où ils les évacuent ou vers où.

Écrit par : p'tite Gogole (ex-Geoooorges) | mercredi, 10 octobre 2007

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@p'tite Gogole En tous cas, pas vers des appartements, puisqu'ils sont revenus. Et ce genre d'escorte, je m'en passerai en toute circonstance. Pas la peine d'indiquer ton ancien pseudo, on t'a reconnue !

Écrit par : Ed | mercredi, 10 octobre 2007

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Pas glop-pas glop!

Écrit par : l'aut con | mercredi, 10 octobre 2007

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@l'aut con : c'est drôle, je me doutais que tu passerais par ici...

Écrit par : Ed | mercredi, 10 octobre 2007

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Le Droit opposable au logement......
Ben quoi il tiens ses promesses!!! Il avait juste oublié de dire que c'était des CRS, qu'il mettrait en opposition.

Écrit par : hervé | jeudi, 11 octobre 2007

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@Hervé : je pense qu'effectivement il parle une langue étrangère pour moi, dans laquelle les mots changent de sens quand bon lui semble.

Écrit par : Ed | jeudi, 11 octobre 2007

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T'as raison c'est inacceptable, c'est quand même pas dur les accords !!!
On dit bien : "l'évacuation des maux-logés" non ?
J'ai bon ?

Écrit par : Pascale | jeudi, 11 octobre 2007

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@Pascale : si, lui c'est d'ailleurs un mal (congénital) logé à nos frais.

Écrit par : Ed | jeudi, 11 octobre 2007

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Ben encore heureux qu'ils se laissent faire, déjà qu'ils sont mal logés, ils ne vont pas être mal lunés en prime, non ?

(juste une précision, le droit au logement opposable n'est pas un effet d'annonce de l'autre c., mais de son prédécesseur. Sur le fond, ça reste un effet d'annonce...)

Écrit par : Gilles Aitte | jeudi, 11 octobre 2007

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C'est vrai ça, manquerait pu qu'ils mordent !

C'est congénital, ou congétrobu ???

Écrit par : Pascale | jeudi, 11 octobre 2007

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l'expression "mal logés" m'étonne : maintenant on entend plus que ça, mais c'est pas "sdf" avant qu'on disait ? c'est à dire sans logement finalement... parce que là, apparemment, ils n'avaient pas d'autre endroit ...
Alors que "mal logé" dans la logique du gouvernement, ça veut dire que s'ils se bougaient ils pourraient être bien logés, par ex. s'ils se levaient tôt ^^ ... Je savais que ça serait pire, mais à cette vitesse là, je suis dépassée ...

Écrit par : Emelire | jeudi, 11 octobre 2007

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Ah oui, c'est vrai, lui, c'était les handicapés à l'école ! D'ailleurs j'ai un handicapé dans ma classe de seconde. Pour lui une auxiliaire de vie. Pour nous rien : Pas d'élèves en moins pour être plus disponible, pas d'heure en plus qui pourrait être dans mon emploi du temps pour l'aider à s'organiser, rattraper ses retards quand il est absent, etc.

Écrit par : Ed | jeudi, 11 octobre 2007

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L’Etat est responsable, comme pour l’Education, comme pour la Santé, du fait que chacun puisse avoir un logement décent, en fonction de ses ressources" a dit J.L. Bordloud dans une interview sur France Info. En fait, ça veut simplement dire que t'en as pour ton argent : si t'as pas d'argent, tu couches sur le trottoir, lequel est un "logement décent" comme chacun sait ... c'est quand même logique et ça s'appelle effectivement le droit opposable au logement.

Écrit par : spleen | jeudi, 11 octobre 2007

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et faut pas se plaind' d'avoir un trottoir, ça pourrait être un chemin de terre...

Écrit par : spleen | jeudi, 11 octobre 2007

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ou un caniveau !

Écrit par : Pascale | jeudi, 11 octobre 2007

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@Emelire : excuse, j'ai répondu très vite à Gillaite avant d'aller chercher mon vélo, qui est en état si un jour faut s'casser et qu'il y a plus d'essence... :-)
Oui, c'est encore pire que si c'était pas mieux que ce à quoi je m'attendais !
@Spleen : oh, eh! Le ch'min eu'd terre j'y ai pensé dès que j'ai lu ton com', et tu me l'piques !
@Pascale : Parce que le caniveau bien !

Écrit par : Ed | jeudi, 11 octobre 2007

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Comme souvent ... je suis bien d'accord avec toi !

Écrit par : so | jeudi, 11 octobre 2007

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@so : oui, si différentes... et si semblables ! Ca m'amuse souvent.

Écrit par : Ed | jeudi, 11 octobre 2007

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C'est vraiment rien que des cons.

Je me bats depuis des années pour considérer ces gens là. Ils n'ont pas de toit, pas de revenu, pas de formation et pour la plupart ne savent ni lire ni écrire.

C'est un scandale que la france (sans majuscule, désolé) ne fasse rien pour intégrer ces pauvres gens.

Nous devrions tous avoir accès au logement et au travail et ce quelque soit notre origine ou nos papiers "nationalistes". Et quelque soit notre formation ou le niveau de notre langue.

Écrit par : Roger | vendredi, 12 octobre 2007

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sans incidents, pour les journaleux, ça veut dire qu'il n'y a pas eu de morts !
Hier, j'ai vu une de ces expulsions au JT, et je me suis dit que je n'avais pas le même vocabulaire que ces gens !

Écrit par : Claude | vendredi, 12 octobre 2007

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Bien sûr qu'il est triste de voir tous ces gens sans maison, sans travail... Pourtant, il me semble qu'il faille arrêter le discours de la bonne conscience ou aller jusqu'au bout de ses convictions.
La question est la suivante : êtes-vous personnellement prêts à diviser vos revenus par deux pour que la France (avec une majuscule car pouvez-vous me citer un autre pays dans le monde qui accorde autant à des personnes venant d'autres horizons -bien sûr, rien n'est parfait-!) puisse accueillir toute la misère du monde ? Autre question : êtes-vous prêts à accueillir ces personnes chez vous (après tout, vous avez peut-être des chambres de libre, suite aux départs de vos enfants).
Je vous rappelle que la France est déjà un pays (et non une planche à billets) qui vit largement au-dessus de ces moyens et je ne vois pas comment on peut accueillir dignement tous ces nouveaux arrivants sans que nous soyons TOUS (les aisés et les moins aisés) obligés de mettre la main à la poche.
Maintenant, si vos convictions sont si profondes pour que vous consentiez à ces sacrifices, je vous félicite. Je ne suis pas sûre que la majorité des français soient d'accord.

Je vous cite les propos de Madame Chahdortt Djavann, arrivée d'Iran en 1993, qui a été surprise d'être accueillie dans ce pays où on l'appelait "Madame", où on l'invitait à s'assoir pendant une attente dans des services sociaux, où elle a perçu des allocations pour pouvoir vivre dès son arrivée sans aucune autre contrepartie. Elle a dit " Les Français et les étrangers touchent les mêmes allocations familiales, le même RMI. J'ai fait le choix de venir en France, parce que j'aime ce pays, et j'y ai découvert ce qu'était la liberté pour une femme, moi qui venais de l'Iran des ayatollah. Il y a bien plus de racisme dans les pays d'où je viens, je sais de quoi je parle, vous devriez voyager un peu plus ".
De même, Vartan Berberian, fils de réfugié arménien, a dit son amour et sa reconnaissance pour le pays qui l'a accueilli. Il a exprimé ce qu'il devait à l'école de la République, grâce à laquelle le fils de famille modeste, dont les parents n'ont jamais pu apprendre le Français, a réussi ses études, grâce aux encouragements de son père, et aux hussards de la République.

Écrit par : Gerri | vendredi, 12 octobre 2007

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@Roger : Je suis horrifiée aussi de ce que devient mon pays. En tant que fonctionnaire, je ne vais pas tarder à me poser de véritables cas de conscience...
@Claude : Je ne parle certes pas la même langue que tous ces journalistes qui ne pensent qu'au taux d'écoute de leur bulletin d'information.
@Gerri : Je suis en effet prête à payer plus d'impôts et à partager les richesses. Les baisses d'impôts annoncées par la droite ont d'ailleurs montré très vite les limites atteintes, et les premiers à en subir les conséquences sont les célibataires à qui on a appliqué aucune baisse effective. L'an dernier une de mes élèves sans-papiers a en effet failli finir par habiter chez moi, et ça serait à refaire je logerai une famille de sans papiers. Quant aux témoignages d'étrangers reconnaissants à la France, il y en a eu, il y en a encore quelques uns, il n'y en aura bientôt plus.

Écrit par : Ed | vendredi, 12 octobre 2007

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Vous ne répondez pas vraiment à mes questions mais peu importe...
Une seule question : selon vous, pour une personne mal ou sans-logis, combien d'autres l'ont été ? Combien d'autres ont pu bénéficier (clandestins inclus) de notre système de santé, de notre système social ?
Comment cela se passe-t-il dans les autres pays (européens ou non) ?
Je pense pour ma part que la France et ses habitants sont très généreux mais que cette générosité a des limites... les limites du possible. Est-il possible que la France loge, nourrisse, soigne (dans ses frontières qui n'existent plus) tous les pauvres du monde ? Cela ne signifie pas que l'on ne doit rien faire mais je ne crois pas que cela soit la bonne solution et pour les uns et pour les autres.

Écrit par : Gerri | samedi, 13 octobre 2007

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Désolée si je n'ai pas répondu à toutes vos questions, mais votre commentaire était très long !!!
Par ailleurs certaines de vos questions sentaient la polémique. Diviser mes revenus par deux, si je suis la seule, évidemment, non. Mais en tant que fonctionnaire, et vu mon pouvoir d'achat actuel, je pense qu'il y a bien d'autres personnes dont le revenu est assez extravagant pour être divisé au moins par 5 ou plus. (Les revenus de Chirac ont été mentionnés récemment, je n'arrive même pas à me représenter concrètement ce qu'il gagne tant c'est sur une autre échelle !)
Quant à ce que je serai prête à faire pour accueuillir individuellement une personne mal logée, cela me semble hors de propos. Je suis prête à payer plus d'impôts pour que l'état joue son rôle, qui est d'assurer une vie décente à ceux qui sont sur le sol français.
Que la majorité des français soient en désaccord avec moi, je n'ai pas besoin de vous pour me le dire puisqu'ILS ont élu ce personnage.
J'ai seulement honte quand je regarde les infos et vois les conditions dans lesquels on traite ces êtres humains. Cela n'a rien à voir avec un salaire ou des impôts.
J'ai entendu plusieurs émissions sur l'immigration en France et son histoire, et j'ai le sentiment de ne pas me tromper, mais vous avez le droit de penser le contraire.
Je ne vois pas comment je vous ferais changer d'avis, et je n'essaye pas, d'ailleurs. Ce n'est pas le but de mon blog.
Quant à l'argument, "les autres font autrement, donc nous ferons comme eux." , pour cette question comme pour bien d'autres, je ne le trouve pas recevable. En effet il me rappelle trop mes élèves à qui je reproche parfois de ne pas écouter et de bavarder, et qui me disent "mais, Madame, il y en a d'autres qui bavardent aussi." J'essaye de faire comprendre à ces enfants, que cela ne justifie pas leur comportement.

Écrit par : Ed | samedi, 13 octobre 2007

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Si je comparais avec d'autres pays, ce n'est pas pour dire "puisqu'il y en a qui font ou ne font pas, faisons comme eux", c'est plutôt pour dire, qu'en France, nous faisons plutôt mieux.

Mais je ne cherche pas à vous convaincre non plus. Ce qui me dérange, c'est avec quelle rage, les français eux-mêmes crachent sur leur pays (pays qui vous nourrit, puisqu'il est votre employeur) et leurs concitoyens. Admettons que pour une raison X ou Y, vous soyez obligée de quitter la France (sans un sou) pour vous réfugier dans un autre pays. Comment croyez-vous y être accueillie ? Dans combien d'entres eux, recevriez-vous ce que les réfugiés recoivent chez-nous ?

Écrit par : Gerri | samedi, 13 octobre 2007

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Mais même si je répondais à cette question dont je ne connais pas la réponse, cela n'excuserait pas le comportement de Mr Hortefeux ou la cruauté des ordres qu'il donne et la manière donc, dont ils sont obéis.

Écrit par : Ed | samedi, 13 octobre 2007

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Le président en place et son gouvernement ont un état à diriger et à faire fonctionner, que l'on soit d'accord ou pas avec le courant politique qu'ils représentent. Que feriez-vous à leur place ? Quelle serait votre stratégie politique ? Comment gèreriez-vous ce flot d'arrivants ? Vous allez me répondre que ce n'est pas votre travail mais tout citoyen peut réfléchir à la façon dont lui mènerait la barque (chose qui ne me semble pas si facile qu'on peut le croire en apparence ; je parle en connaissance de cause puisque je gère le petit budget d'une famille de 5 personnes et quand il n'y a plus d'argent, nous sommes bien obligés de stopper les dépenses, simple question de bon sens).

Écrit par : Gerri | samedi, 13 octobre 2007

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Il me semble que tout le monde est dans ce cas en effet (en ce qui concerne les dépenses). Je vous répondrai que j'y pense effectivement, mais que je n'ai aucun pouvoir en ce domaine (la gestion de l'immigration et du logement). Je pense que j'ouvrirai quand même des bâtiments inoccupés (anciennes casernes par exemple) pour que des gens dont des enfants ne dorment pas à la rue, et que j'interdirais la violence dans le traitement des personnes.

Écrit par : Ed | samedi, 13 octobre 2007

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Merci de cette conversation fort instructive, même si nos points de vue divergent.

Écrit par : Gerri | samedi, 13 octobre 2007

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Tu avais bien commencé en te demandant dans quel pays tu te trouvais avant que tout ne tourne au dialogue.
Tu sais, je crois que tu habites dans un pays qui a de plus en plus de "migraines"! tantôt mal d'un côté ou mal de l'autre!
Tu sais : la France du midi et la France du nord, la france des imposés et des non-imposés, la France des privilégiés et des laissés pour compte, la France de ceux qui se croient plus français que d'autres français, la France ... non! j'arrête parce que j'en ai trop!
Dans nos classes, on les a tous ces enfants de perpétuels plaignants et mécontents, je suis presque certaine que si les parents arrêtaient de se plaindre et de déverser leur fiel devant leur progéniture, ils arrêteraient de les "conditionner" pour le futur.
Gerri, quand on a des revenus modestes on ne fonde pas une grande famille, personne ne vous a forcé la main. Vous oubliez un peu vite vos allocations no-imposables, tous les avantages que auxquels vous avez droit, ne venez pas nous faire pleurer. Vous avez touché le pactole avec l'allocation de rentrée et j'en passe!
Avec 1 enfant je n'ai jamais eu droit à un centime, vous croyez peut-être qu'il a vécu de l'air du temps avec un peu d'eau fraîche pour se désaltérer. D'ailleurs si j'en avais eu 2 ce serait pareil , pour "toucher" faut en avoir 3 apparemment c'est une règle qui ne vous a pas échappé!
Gerri rien que pour vous faire encore plus enrager je vais vous dire que je fais partie du Réseau éducationn sans frontière et que je suis marraine civile de 2 enfants expulsables, vous allez souhaiter qu'on m'expulse avec eux! ça vous regarde.
J'ai un petit camping car qui a abrité bien souvent des sans abris ( et sans papiers) paraît que je suis hors la loi et vous voulez savoir : je m'en fous!!!!
Maintenant vous fichez la paix aux profs! ils font un boulot que vous ne feriez pour rien au monde!
Sur ce bon dimanche!

Écrit par : Lhuna | samedi, 13 octobre 2007

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Il n'y aura bientôt plus de tribunaux pour régler ces problèmes. De toute façon, je ne sais même pas si ces gens-là ont déjà eu l'occasion de voir leurs problèmes discutés dans ces lieux.

Écrit par : Max | samedi, 13 octobre 2007

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@Gerri : il n'y a pas de quoi. Mais il se trouve qu'hier, j'avais le temps !
@Lhuna : je ne crois pas que Gerri m'ait agressée en tant que "prof". Il a mentionné il est vrai le fait que l'état "me faisait vivre". Cela m'a toujours choquée que des gens qui eux-mêmes faisaient vivre un patron, puissent penser cela. A moins que Gerri ne soit patron ?
Néanmoins je ne peux pas être d'accord avec toi quand tu lui dis qu'il a fait cinq enfants pour les allocations, ou qu'il aurait dû moins en faire. On ne choisit pas tout de ce côté là. Néanmoins, je pense parfois que c'est une forme d'inconscience aujourd'hui de faire bcp d'enfants quand on n'a pas de revenus. Il est évident que l'école de la république aujourd'hui ne les sauvera pas. Ils seront dans des classes de 35 élèves ou plus, ils ne pourront être surveillants pendant leurs études supérieures que si leurs têtes reviennent aux chefs d'établissements, et non plus en fonction de leurs revenus, le nombre d'heures de cours sera diminué pour être calqué sur l'Europe, sans tenir compte des contenus, et j'en passe.
Pour RESF, je te suis et suis prête à être hors-la-loi s'il le faut.
@Max : oui, ce qu'on est en train de faire aux tribunaux est un autre scandale dans la liste...

Écrit par : Ed | dimanche, 14 octobre 2007

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Ed, j'ai été un "rude" je le sais mais je suis d'accord avec toi quand tu dis que l'état nous "fait vivre" pas de quoi louer un zouli bââteau non plus!
Je sais de quoi je parle pour les enfants, je vis dans un petit immeuble où il se passe exactement ce que je dis. Dès qu'un enfant atteint un certain âge on se dépêche d'en mettre un autre en route pour que l'âge de celui d'avant ( ou peut-être de l'aîné, j'y connais rien) ne dépasse pas la date pour bénéficier du maximum d'allocations.
Je parle beaucoup avec mes voisins qui m'ont vraiment adoptée et je peux te dire que notre système est une vraie passoire. Une certaine population qui sait se plaindre et qui n'en fout pas une rame vit bien mieux que toi et moi parce qu'en fait ce qu'ils touchent c'est leur argent de poche. Je n'en économise pas autant sur mon salaire.
L'incident est clos, je n'y reviendrais pas mais je n'ai aucune compassion pour ceux qui se plaignent et nous démolissent au passage parce qu'ils seraient bien incapable de faire le boulot ingrat que nous faisons.
Promis je ne dis plus rien!
Bon dimanche!
Bises.

Écrit par : Lhuna | dimanche, 14 octobre 2007

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Je pensais avoir à faire à des gens cultivés et intelligents, capables de réflexion... Apparemment, je me trompais, on ne peut pas discuter avec des gens dogmatiques à ce point. Oui, j'ai 3 enfants, c'est un choix et ce n'est pas pour les allocations. On ne voit le monde qu'au travers du prisme de ses propres yeux, n'est-ce pas ? Oui, c'est mon choix, l'avenir de notre pays est bien dans les mains de nos enfants. Vous voulez des retraites mais ne voulez pas miser sur l'avenir !
Vous me fustigez d'avoir une famille nombreuse et de profiter du système. Soit ! On peut le voir comme cela. Maintenant, puisque vous défendez tant la veuve et l'orphelin, pourquoi n'appliquez-vous pas vos grands principes aux familles africaines qui arrivent avec 10 enfants. Eux aussi vont toucher les allocations. De plus, ils n'ont pas de quoi les élever leurs 10 enfants ; ils n'auraient donc pas du décider d'en avoir, si je suis votre pensée. Quelle tristesse de voir la vie comme cela ! Si je comprends bien, si demain, je me retrouve à la rue avec mes enfants, ce sera bien fait pour moi et pas un de vous ne me tendra la main !!!!!

Quant aux enseignants, je n'ai jamais critiqué leur travail, bien au contraire. Sur ce, le débat est clos.
Au plaisir de ne plus vous lire. L'agressivité n'est pas ma tasse de thé et je ne comprends pas pourquoi vous déversez vos frustrations sur moi.

Écrit par : Gerri | dimanche, 14 octobre 2007

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@Gerri : Je suppose que vous êtes fâché de ce que Lhuna a écrit. Mon commentaire précédent montre bien que je n'adhère pas à son jugement péremptoire, même si je n'ad'hère pas à vos idées non plus. Il ne me semble à aucun moment avoir été agressive.
Et je ne me sens pas frustrée rassurez vous.

Écrit par : Ed | dimanche, 14 octobre 2007

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Ce message s'adressait à Lhuna effectivement.

Écrit par : Gerri | dimanche, 14 octobre 2007

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J'ai dit : Le débat est clos, je ne dirai plus rien!
Je tiens tout de même à présenter toutes mes excuses à Gerri. J'ai été on ne peut plus odieuse pourtant je n'ai pas la réputation d'être agressive ou complètement idiote.
Je n'ai aucune circonstances atténuantes sauf peut-être que je venais de me faire traiter de "fénéante" parce que l'an prochain nous aurions 3 h de cours en moins! avec tout ce que je fais bénévolement , jai vu rouge, et mon agresseur ne doit pas encore être remis de ce que je lui ai dit mais là je ne regrette rien parce que je le connais bien.
Pour couronner le tout les gentils flics du coin ont voulu visiter mon deux-pièces pour vérifier si le pauvre jeune homme à qui j'avais donné un repas chaud la veille au soir ne se cachait pas sous mon lit! comme il n'y était il a fallu faire plusieurs km pour fouiller ma roulotte! ils ont la tête dure ces hommes de loi!
Tous ces évènements ne sont pas de véritables excuses et je n'avais vraiment pas le droit de vous agresser veuillez me pardonner s'il vous plaît!
Je termine en présentant encore toutes mes excuses les plus sincères. Libre à vous de les accepter ou de les refuser.

Écrit par : Lhuna | lundi, 15 octobre 2007

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No problem. Il faut simplement le garder en tête : ce qui est écrit frappe plus fort que ce qui est dit !

Écrit par : Ed | lundi, 15 octobre 2007

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J'accepte les excuses de Lhuna et la touve très courageuse de reconnaître ses erreurs.

Écrit par : Gerri | lundi, 15 octobre 2007

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