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jeudi, 13 juillet 2023

La vacance des grandes valeurs n'enlève rien à la valeur des grandes vacances. *

Les vacances ont commencé. Je pourrais m’en désintéresser, ne pas le remarquer, mais du jour au lendemain les symptômes sont apparus. Les places de parking disponibles dans ma rue se soudain multipliées. Le matin le petit-déjeuner sur la terrasse a perdu son bruit de fond de moteur permanent, remplacé par un silence agréable coupé seulement parfois par la perceuse d’un bricoleur ou la conversation criée de deux cyclistes. Je ne leur en veux pas. Le bruit du pédalier est bien moins pénible que les klaxons et bruits de motos ou camions. Quant aux conversations entre humains, je les aime, qu’elles soient hurlées, chantées ou chuchotées. Mais les conversations sur le net, avec la même soudaineté, elles, se sont arrêtées. Plus un commentaire ou un like sur Facebook ! En revanche, depuis mi-juin, les évènements annoncés sont innombrables. Dommage qu’il fasse si chaud que le courage d’aller à pied où que ce soit m’abandonne souvent. Je termine mes journées à l’ombre de mes stores à lire, jouer sur mon téléphone, ou regarder une série dont ARTE ou NETFLIX ont le secret quand on sait les dénicher sur ces plateformes, tout en caressant mon chat posé sur mes genoux. Euh, non, là je délire complètement et prend mes rêves pour des réalités. Mon chat passe ses nuits dehors à faire la nouba avec ses potes, et ses journées à dormir à l’ombre des buissons ou dans le sous-sol. Dans mes moments d’activité intense, je cuisine, car les légumes du jardin me donnent du boulot ! Mes créations : poulet à la coriandre et aux courgettes, crevettes à la thaï aux courgettes, omelette au cheddar et aux courgettes, tomates fraîches et bio à la mozzarella aux courgettes, s’il en reste. On ne se lasse pas. Ce sont nos courgettes, et elles ne nous déçoivent jamais ! Reprise de ce texte le 13 juillet : Le soleil semble nous laisser un petit repos et nous permettre de fêter la Bastille comme il se doit. Ce soir j’espère avoir l’énergie d’aller écouter de la musique cubaine en ville, car la séance d’ostéo de ce matin, même si elle est censée me rendre capable de randonner un peu bientôt, m’a mise littéralement à plat, dans le flou. Demain en tout cas, je me laisserai aller à mon éternel bonheur des feux d’artifice. A tous, je souhaite un bel été, le plus tranquille possible, en oubliant, tout comme les media, les sombres problèmes qu’il faudra reprendre à-bras-le-corps dès septembre.

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Karine Rougier, Série flux, 2022, aquarelle sur papier

(à vendre chez Connaissance des Arts)

* Henri Weber 

mercredi, 24 novembre 2021

L'automne est une demeure d'or et de pluie *

L’automne avance. ADMV rassemble les feuilles mortes sur son potager. J’observe les couleurs changeantes de ces feuilles. Je me couvre et pars marcher. La nature est changeante, le moral aussi. Une marche revigorante, la visite surprise d’une amie venue de Bretagne, un film drôle et sans prétention, une série scandinave qui nous transporte ailleurs, des samoussas que j’ai pris plaisir à cuisiner, mais dont je ne goûte et sens pas toutes les nuances, une consultation avec un médecin et un service hospitalier qui prennent enfin en compte tous mes symptômes post-covid, une peinture dont je suis contente, un décès d’une de mes cousines qui me rend tellement triste, la sainte patronne des musiciens qui me fait penser à ma mère, le cimetière qui est décidément un lieu qui ne me parle pas quand j’y connais des gens, une BD qui me prouve qu’il y a encore des gens intelligents, un sourire dans un magasin qui me rappelle que la vie peut être sympa, les potimarrons et courges diverses du jardin qui font notre bonheur. Le mois de novembre, c’est ça, ses multiples facettes qui le rendent un peu plus difficile à vivre que les autres je trouve, mais aussi plus surprenant. J’espère que votre mois de novembre ne vous décevra pas.

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* Jacques Chessex

mercredi, 12 juin 2019

"Il regarda l'eau, onduleuse et gonflée avec des fluorescences d'opale." (Sartre)

Nous avions bien choisi notre weekend. Nous avons pu profiter pendant 4 jours d'une région merveilleuse. D'habitude, quand je passe par Calais, je traverse la Manche, et je pars parler anglais. Là, je suis restée. J'ai profité des grandes plages où l'on peut marcher des heures et avoir l'impression d'être seules, malgré l'affluence des touristes. J'ai profité des bons petits restos et leurs recettes encore locales et non globalisées. Et les balades le long des falaises d'un nez à l'autre font agréablement brûler les calories. En plus, nous avions trouvé une chambre d'hôtes géniale, pas vraiment bon marché, mais qui le vaut bien. Le petit déjeuner et l'ambiance cosy au milieu des fleurs m'ont enchantée. Je peux encore me payer ce luxe, on verra dans quelques mois quand je serai retraitée. Mais alors, j'aurai moins besoin de repos et d'oubli de la réalité stressante, enfin j'espère. 

Vous voulez profiter de tous ces moments, un peu, virtuellement ? Cadeau, mes photos !

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dimanche, 05 août 2018

Soleil, soleil, soleil

Je suis allée prendre ma dose annuelle minimum d'Angleterre. Cette fois nous ne nous sommes pas beaucoup éloignées de la côte, et à vrai dire, je n'ai pas regretté, car rouler sous cette chaleur aurait été une souffrance. Nous étions donc pendant une semaine un petit peu citoyennes du Kent, dans un petit cottage, très petit, mais cosy, avec au pied de notre lit une vue magnifique sur la campagne environnante, et le coucher de soleil. J'avais vu, sans trop espérer m'en servir, que cette location disposait d'une piscine. Eh bien presque tous les jours j'ai nagé et c'était un vrai bonheur après des journées que nous avons voulu malgré tout actives. Nous avons visité des châteaux, les jardins de ces châteaux, des églises, les vieux cimetières près de ces églises. Nous sommes allées au bord de la mer, observé les oiseaux, suivi quelques footpaths, fait du shopping, découvert des petits salons de thé adorables, un resto indien divin et quelques pubs où nous nous sommes vraiment senties ailleurs et chez nous. Parler anglais m'a fait du bien. Manger anglais. Boire anglais2018-08-01 10.20.14.jpg. Respirer anglais. C'est ma drogue.                  2018-07-30 15.50.04.jpg

2018-08-01 10.36.14.jpgvive la vie,blog de femme,femmes,angleterre,tellement bien

dimanche, 28 juillet 2013

C'est pendant l'orage qu'on connaît le pilote.*

Pourquoi j'ai été silencieuse hier ????

A la demande générale, une explication :

Le matin à 7 heures, il y a eu un orage méga-giga-terrible. Ca nous a réveillées. Du coup, on est allé fermer les fenêtres pour empêcher la pluie torrentielle (comme ils disent dans le poste) qui aurait pu entrer dans notre jolie maison et ruiner notre intérieur. ADMV a eu comme l'impression que ça pleuvait dans la cheminée (qui est dans mon bureau). Mais non, après vérification, elle a levé la tête et vu que ça tombait du plafond, le long du mur de la rue, côté fenêtre. Constatant ce phénomène flippant, on a d'abord coupé le courant dans toute la maison, car évidemment, près de ce mur, il y a tous les fils de l'ordi, de l'imprimante, du téléphone, de la box, etc. J'ai couru au grenier, et là, j'ai vu qu'à travers la frisette, là où en 1999, lors des tempêtes, des tuiles avaient bougé, ben, ça avait dû rebouger, car l'eau tombait à un rythme soutenu, glissait le long de la frisette et avait inondé le mur et le sol le long de ce mur. J'ai posé aux endroits stratégiques tous les seaux et les cuvettes que j'avais judicieusement récupérés au sous-sol avant de monter. Puis on a protégé tout ce qui craignait dans mon bureau. Y'avait déjà des dégâts, dont une ramette neuve de papier pour l'imprimante et un bloc de papier à dessin... La pluie a cessé, mais il y avait sûrement un stock d'eau dans la laine de verre, car ça goûtait encore. On a retiré la moquette qui était sous les cuvettes, déchiré, coupé, et on a bien fait. La moquette avait fait éponge, peut-être déjà depuis deux orages. Ensuite on a téléphoné à tous les couvreurs de la ville, et on en a trouvé deux qui bossaient le samedi, et un qui a tout de suite dit qu'il passerait dans l'après-midi, mais il ne savait pas quand exactement, il dépannait déjà des gens. Ca m'a rassurée un peu. J'avais rien mangé depuis la veille, car le stress, ça me coupe l'appétit. Alors j'ai commandé des sushis. Je venais tout juste de rebrancher tout après avoir vérifié que toutes les prises étaient sèches. Et puis l'après-midi je suis allée faire des courses, et j'ai cuisiné, car le soir on avait deux invitées, et pas question d'annuler ! Le couvreur est bien venu, mais seulement à 17 h 30. Il n'avait pas de bâche sur lui. C'est con, c'est seyant une bâche. Il a constaté que les tuiles autour du vieux velux (datant de 5 ans avant qu'il ne naisse !) étaient trop courtes (ancienne technique de pose), qu'il y avait des feuilles et des trucs coincées, que le vieux velux était effectivement vieux et à changer, (on le savait et voulions le changer à la rentrée), bref, un ensemble de trucs qui, en plus de l'orage ultra-violent, on tcontribué aux grandes eaux. Cette nuit, nouvel orage, mais rien dans le grenier. Il a dû remettre en place et nettoyer les bonnes tuiles. Demain il passe poser une bâche pour qu'on parte sereines au Canada, et au retour, grand nettoyage de printemps pour notre toit : démoussage, nouveaux vélux, (il y en a 3!). La bonne nouvelle, c'est que les grosses cloques qui s'étaient formées sur le plafond de mon bureau ont quasi disparu. Bonne peinture !

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Vous comprendrez donc que je n'ai pas eu le temps de me mettre à mon blog. Sorry.

Cela me fait un point commun avec le pape. Car dans le poste j'ai aussi entendu:

"Journée bien remplie pour le pape François : aujourd'hui il confesse des jeunes catholiques."

Bon, je sais ça ne fait rire que moi et mon athéisme primaire.

* Sénèque

dimanche, 21 juillet 2013

Petite note pour vous faire patienter...

Hello everyone, I'm home !

Cette journée a passé, sereinement en comparaison des huit heures de route hier. Grâce à la chaleur dans la maison, nous nous sommes réveillées assez tôt pour un dimanche, et étant donné la vacuité du frigo, la seule solution était le marché. Et là, bonheur. D'abord, j'ignorais que l'avenue où il se trouve était maintenant fermée à la circulation les jours de marché. Et puis, vu l'heure il faisait encore assez frais, et vu la date, peu de clients étaient là. Nous avons donc pu flâner, comparer la qualité des légumes, nous réjouir d'avoir rapporté des abricots si peu chers et si délicieux. Olive sur le plat de lasagnes, nous avons découvert le stand de deux jeunes italiens très sympas qui nous ont coupé des tranches de jambon aux herbes fines comme là-bas. On goûtera leurs tortellini demain. A midi, c'était barbecue : brochettes de poulet sauce de soja/graines de sésame.

Cet après-midi j'ai, comme vous avez pu le constater, relooké mon blog. Il y avait si longtemps que je n'avais pas joué à ça, que j'ai eu un peu de mal à retrouver les bonnes lignes de ma feuille de style. Mais je suis assez contente du résultat. Vous aussi j'espère.

Quand cette note sera publiée, je créerai un album photos pour vous montrer tout ce dont j'ai parlé dans ma note précédente, les bons moments parisiens du début de mes vacances. Puis, je vous raconterai le sud. Pas celui des plages surpeuplées, mais celui des siestes à l'ombre, des faisselles à la compote d'abricots et des spectacles de marionnettes.

Demain, ils annoncent un record de chaleur. Mais "faut pas s'plaind', on n'est pas les plus malheureux" comme disait mon ami Coluche.DSC04313 - Copie.JPG

 

samedi, 29 juin 2013

Je donne tout pour un rien Pour te revoir faire un détour Par le jardin du Luxembourg*

On nous annonce du beau temps, vous savez ce truc qui fait qu'on a chaud, qu'il y a de la lumière toute la journée et que les gens sont de bonne humeur. Ca a existé, il y a bien longtemps, et à force de ne plus en avoir, vous allez peut-être manquer d'inspiration pour l'occuper. Pour les parisiens ou les touristes en balade, il y a un lieu très sympa, le Jardin du Luxembourg. Et il y a tout un tas de motivations qui peuvent vous attirer là-bas.

 

ECOUTER DE LA MUSIQUE

 

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FAIRE DES BULLES DE SAVON

 

    OU FUMER VOTRE CLOPE TRANQUILLE...

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PROFITER DE LA PROMISCUITE D'UN BANC POUR FAIRE DES CONNAISSANCES INTERESSANTES.

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VOUS PROMENER AVEC UNE COPINE

 

 

OU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VOUS FAIRE CHIER.

 

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MANGER UNE GLACE

OU

VOUS CACHER DERRIERE UN ARBRE POUR BOUFFER UN MACDO

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PASSER UN BON MOMENT AVEC VOTRE AMOUREUX

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OU VOUS SAUVER EN TROTTINETTE PARCEQUE VOTRE PETITE SOEUR VOUS COLLE !!!

 

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*Chanson de Joe Dassin 

dimanche, 14 avril 2013

14 avril, pour moi, c'est ça.

Première grande nouvelle : je suis en vacances !

Pour vous, ça ne change pas grand chose, sauf que je vais peut-être pouvoir publier plus souvent. Pour moi, c'est enfin pouvoir faire des choses, le ménage, la cuisine, de la peinture (pourquoi pas !), lire, regarder des films sans me dire "tu as encore du boulot, arrête de glander". Et m'endormir sans faire x fois la liste de ce que je n'ai pas encore fait pour le boulot.

Avant les vacances, j'ai fini de remplir tous les bordereaux de bac et de bts, et fait des tableaux pour garder un double des notes, ça m'a quand même pris 5 heures ! Le double, c'est au cas où le proviseur-adjoint perdrait mes bordereaux, car c'est arrivé il y a deux ans.

Il me reste trois paquets de copies, un bilan du soutien organisé pour les secondes à rédiger, et quelques coups de fil à des parents. J'ai tellement de temps pris pour les oraux et les tâches administratives que je n'ai réussi à recevoir que 6 parents sur les 11 que je devais voir...

Bref, je suis en vacances et le printemps, que dire l'été est arrivé aujourd'hui, au lendemain d'un hiver qui m'a paru un siècle.

Jour de fête ! on est invitées, donc, je ne cuisine pas.

Et puis je ne vous quitterai pas aujourd'hui sans vous parler de cet animateur de Radio Nostalgie (oui, j'écoute ça parfois pour me détendre en voiture et chanter) qui a fait la promotion d'un bouquin ou un logiciel, je ne sais plus, qui peut "permettre à tout le monde de résolver tous les problèmes de rédaction". Je pense qu'il en a été le premier acheteur.

Et ce matin par hasard, je suis passée devant un "artisan fumisterie". C'est peut-être une voie pour ma potentielle reconversion... je crois bien avoir les compétences pour une Validation des Acquis et de l'Expérience !

Ah ! et j'ai gagné mon pari : voici une photo de l'arbre dont j'avais photographié les fleurs le 9 avril en 2012 ! Le 14 avril en 2013, ça donne ça...

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On est loin des jolies fleurs de l'an dernier ! Bien triste, malgré le ciel bleu. Allez, un petit sprint, les cerisiers !

 

mercredi, 20 février 2013

La banalité est faite d'un mystère qui n'a pas jugé utile de se dénoncer.*

Les vacances. Programme :

Jour 1. 6 h 45 : Petit-déjeuner. 7 h 20 Emmener ADMV à la gare. Ménage et rangements divers, de 8 h 15 à 12 h 15. Repas fait maison, profitons des vacances pour ne pas manger de saloperies. Merlan et panais. Orange et carré de chocolat. 14 h00 - 15 h 30 Bilan et conseils éclairés pour un petit élève de 6ème qui panique. Rien de grave, il faut juste faire une liste des mots nouveaux après chaque leçon, et les......APPRENDRE! 15 h 45 - 17 h 30 Recherche d'un doc pour l'épreuve de Compréhension orale à la rentrée pour mes BTS, coup de téléphone d'ADMV, troisième tentative ratée d'installation de freecorder. Cette fois-ci, il me semble que j'ai installé la bonne version, mais je n'ai pas la "toolbar"... 18 h - 20 h cours de peinture. Je peins des trucs inimaginables, je n'en reviens pas moi-même. Il faut dire que la semaine dernière on a commencé notre oeuvre de nuit, avec pour seuls outils, une bougie et un miroir.

Jour 2. 8 h 00 - 8 h 30 petit-déjeuner avec le chat. 8 h 30 - 9 h 00 Séance courrier. Lettre annuelle à ma correspondante allemande qui vit maintenant en Autriche. 9 h 15 Consultation de mes mails, messages facebook, blog. Et là, une note rien que pour vous. 9 h 45 11 h 30 Recherche de sujets, toujours pour mes BTS, mais là, c'est pour les oraux. J'ai abandonné la conversion et le découpage de mon doc audio, vu que freecorder ne veut pas marcher... Je vais encore le désinstaller. 11 h 50 aller chercher ma tante pour qu'on mange ensemble, en ville pour lui changer un peu sa routine. Passage à la Poste. 14 h 30 - 17 h 30 Correction de copies. 18 h 00 Questions pour un Champion, entraînement quotidien. Soirée, rien de prévu, sans doute téléphone, télé, ordi, film ?

Et ça recommence après. Je ne vais pas vous embêter avec ça. Disons que c'est demain que je m'occuperai de la poubelle garantie 30 ans qui nous a lâchées lundi, et des coups de fil qui m'emmerdent et que je repousse sans cesse. Je suis la seule à avoir des journées qui manquent de fun et d'imprévu ? Enfin, au moins ce que je vois par la fenêtre est lumineux depuis deux jours. Profitons.

Et le weekend, ça devient moins banal. Dimanche nous avons regardé où était le soleil, et nous avons vu qu'il y en avait sur la côte nord ! Alors direction la mer pour la journée. Ca nous a fait un bien fou.

 

Vous avez vu ? Une note entière sans vous parler des infos.

* Maurice Blanchot

lundi, 21 janvier 2013

Le récit de la fête est la moitié de la fête *

Reprise ce matin. Ce n'est pas facile de se remettre au boulot quand dans la tête on a des décos, des fous rires, des chansons, de la guitare, du coq au vin, du vin français, espagnol, de la bière Smithwicks, du fish and chips, de la neige en pagaille, des sourires même pas forcés, des retrouvailles, des badges, du patchouli, des petites nuits, de l'anglais, du thé, des dry-roasted peanuts, des jeans délavés, des punks, des souvenirs d'il y a 30 ans, du disco.

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Il a bien fallu que je me retrouve face à mes élèves cet après-midi, après avoir préparé mes cours ce matin, et ce fut un peu dur de se motiver à parler du port d'armes aux USA, de regarder et écouter plusieurs fois le discours d'Obama, juste après la tuerie de Newtown, de faire avec mes collègues le barême du dernier devoir commun, de noter dans mon agenda la prochaine réunion avec ma proviseure, de ne pas sortir en courant de la salle des profs juste avant que ça sonne.

Pour retrouver ma bonne humeur, un cékoidon :

 

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Vous êtes hyper trop forts ! Vous avez trouvé mon cékoidon dans la minute... Pour vous prouver que vous aviez raison voici une autre photo :

 

vive la vie,blog de femmes,femme,anniversaire,party,petit nuage

L'inspiration de ce design culinaire était du papier peint des années 70. J'aime les couleurs des gâteaux anglais, introuvables en France. Cela me rappelle toujours un de mes films préférés, où le héros mange un jour d'anniversaire dans la famille de son ami riche, un gâteau bleu ! Cela avait été un choc pour moi, et pour lui aussi apparemment. Ce film c'est "The Go-Between" de Joseph Losey. Un chef-d'oeuvre, sans violence ni effet spéciaux pourtant.

 

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* Proverbe Tadjik.

 

samedi, 05 janvier 2013

On s’est aperçu qu’il n’y avait pas de montagnes entre l’Angleterre et la France ; il y a seulement un canal.*

Je vous ai promis la description de nos balades en extérieur. Chose promise, chose dûte !

D'abord nous avons dû, même sans le choisir expressément nous promener dans les grandes rues marchandes, et en particulier Oxford Street. Mais ce n'était pas vraiment un plaisir, sauf pour les lumières de noël, qu'on voyait aussi bien du premier étage des bus. Donc, nous avons souvent pris le bus. Cela nous protégeait du même coup de la pluie qui ne nous a pas vraiment épargnées. Et de la foule, qui, chargée d'énormes sacs jaunes de chez Selfridges, nous malmenait un peu trop.

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Mais deux fois il a fait assez beau pour qu'on profite des espaces verts de Londres. D'abord, le long d'une coulée verte assez récemment rénovée et qui nous a menées de Camden Lock à Paddington. Un périple d'environ 4 kilomètres qui passe sans qu'on s'en rende compte tant il y a à regarder. Au début on traverse le zoo de Regent's Park. On peut donc observer les oiseaux exotiques et les hyènes des deux côtés du canal. ADMV a trouvé que les hyènes étaient mignonnes !!! Je me pose des questions sur mon physique. Puis on est passé devant des villas magnifiques, très classes, entourées de parcs, et tout le long on a vu des péniches aménagées pour y vivre.

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C'est comme si le temps s'était arrêté pour notre promenade tellement c'était calme ! Ensuite, nous avions faim évidemment et nous avons trouvé un petit restau très sympa où on a dégusté ça :

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Et le dernier jour, nous avons bravé la bruine et nous avons fait une super balade de deux heures dans Hyde Park, rencontrant plein de vrais londoniens (ca changeait de tous les français et japonais bousculés dans les rues et les musées), d'oiseaux divers et de chiens, en train de faire leur jogging ou pratiquer leur activité sportive favorite. J'adore ce parc.

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* Charles de Gaulle

mardi, 21 août 2012

Mon abécédaire d'été

Les vacances se poursuivent donc, et se terminent un peu aussi comme suit:

A comme Acupuncture. (première séance pour moi. Positif)

B comme Barbecue, C comme Chaleur, D comme Dormir,

E comme Epinards dans les caillettes.

F comme Farniente et Four solaire , G comme Godiveaux,

H comme Hospitalité, I comme Idéales, J comme Jardin,

K comme Keskecébien les vacances (proposé par Hervé)

L comme Liberté, M comme Maison, N comme Nouvelles,

O comme Olives vertes et noires, P comme Piscine géniale et le Poët-Laval,

Q comme Qu'est-ce que c'est bien les vacances ! (encore Hervé !) et comme Quadrupède (proposé par Zapette).

R comme Rire, S comme Salades fraîches, T comme Tomates juteuses,

U comme Super U de Dieulefît, V comme Vélo (pas trop, il fait trop chaud)

W comme Waouh c'est beau !, X comme XL taille de mon nouveau t-shirt, Y comme Yaourt au lait de brebis,

Z comme Zéro défaut.

Pour certaines lettres je n'ai pas trouvé de proposition... Suggérez-moi des idées et je vous dirai si ça colle avec mes vacances ou non.

Pour le A, j'ai une réponse, mais je veux vous faire deviner. C'est un truc que j'ai fait pour la première fois, mais en général, ce n'est pas forcément une activité de vacances.

Ah, et j'oubliais, nos voisins sont charmants et discrets.

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jeudi, 26 juillet 2012

Mon Angleterre dans tous les sens

En Angleterre, il y a les paysages, les maisons, enseignes, objets typiques.

 

 

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Il y a aussi la nourriture typique, et qui ne cesse de s'améliorer y compris hors des maisons, et pour des prix abordables. 

 

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 Il y a les odeurs bien sûr, au bord de la mer, au restau indien.

 

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 Et puis il y a ce qu'on entend : les mots, les bruits, les musiques.

 

 

Pour le sens du toucher cette fois-ci, c'est surtout l'humidité qui m'a marquée, et le froid parfois. J'en tousse encore !

 

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mercredi, 18 juillet 2012

"Vivement vendredi qu'ils s'en aillent."*

Les cours commencent à ressembler à quelque chose, et on a même des devoirs

Un oral de 5 minutes pour demain, je vais parler de Worthing au temps de Dickens. C'était la joie, les marins naufrageaient et il y avait plein de contrebandiers. Et un "creative writing", j'ai choisi le sujet : En quinze minutes, écrire à propos d'une activité que l'on aime faire, en utilisant des images concrètes, tactiles, sensuelles...

Et cet après-midi à Chichester j'ai visité un musée d'art où malheureusement je ne pouvais pas prendre de photos pour vous montrer.

Il y avait au moins 5 salles d'oeuvres de Peter Blake qui a travaillé avec The Clash, the Beatles, David Bowie, Eric Clapton, et j'en passe.

Quelqu'un a demandé ?

Oui, il refait un temps de chiotte.

*Bea, une de nos profs.

 

 

Il n'y a rien de plus salutaire que la diversion, de plus tonifiant que le changement. *

Soirée pub. Pas de quiz, mais du jazz. Changement de bière, après la bitter Harveys, l'ale London Pride.

C'est comme pour le sandwich du midi, il faut varier. Aujourd'hui cheddar/coleslow, hier poulet tikka

 

Et le temps change aussi. Pas une goutte de pluie aujourd'hui J'ai quasiment pu m'habiller en été.

 

Oui, on a un peu l'impression que c'était aujourd'hui, et pas un autre jour...

Le contenu des cours évolue également. Une révision de l'histoire de l'Angleterre ce matin, du point de vue d'un natif d'Irlande. Pas au programme, mais Hyper intéressant.

*Madeleine Ferron

lundi, 16 juillet 2012

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie*

Worthing, la flamme olympique passe ici en ce moment. Elle aura beau me chercher parmi le public, elle ne me verra pas. Elle ne verra pas non plus les deux ados de la famille.

Il fait un temps à ne laisser personne dehors, pas même une flamme. Une quantité d'eau, un bruit, une absence de lumière indescriptibles.

Du coup, j'ai "séché" la sortie à Brighton, qui avait d'abord été prévue, puis annulée, puis réinscrite au programme ce matin ! En train au lieu d'en bus. Du coup, un tour à la bibiliothèque et retour at home, où j'ai bu deux mugs de thé en regardant Monk.

Hier, au musée de Southampton, j'ai vu un tableau dont je ne retrouve malheureusement pas la trace sur internet, qui disait : "Winter, then Autumn, then Winter again !" Cela semble si vrai cette année.

J'ai en tout cas passé un bon weekend, avec un petit garçon de deux ans à qui je disais "If you don't speak clearly to me, I'll speak French to you." Et cela marchait !

 *Proverbe grec moderne.

 

mardi, 10 juillet 2012

Les jours de pluie ça ne veut rien dire*

Ce matin, malgré le temps gris et la pluie, j'ai mis mes sandales.

J'ai bien fait. Il a fait beau.

Côté péda, c'est un poil mieux.

Sauf le cours sur la planification de séance qui avait sûrement été pompé sur celui de mon formateur du CPR de 1983.

Ensuite, on a été au pub, à Lewes, sympa, une pale ale au léger goût de miel, puis on a visité la maison d'Anne de Cleeves, une des heureuses épouses d'Henry VIII, une des rares à ne pas avoir perdu la tête. J'ai pris quelques photos de l'endroit.

 

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*Véronique Sanson

lundi, 09 juillet 2012

Comme les voyages, la technologie n'a pas d'âge.*

Première note sur mon netbook et sur mon lit, ça va être rock'n'roll !

Il fait beau ?  Pas vraiment.

T'es bien arrivée ? Oui, mais ce fut dur à cause d'un manque flagrant de plan.

T'as vu des chouettes trucs aujourd'hui ? Oui ! Rye est toujours une aussi belle ville et en plus  il y avait du soleil.

T'as bien mangé ? Oui, comme d'hab' en Angleterre.

Et tes hôtes ? Sympas, cools, qui font tout  pour que ça se passe au mieux alors que leur ado 15 ans part à Berlin cette nuit à  3 heures.

Bon il estchouette mon netbook, mais je gère encore mal le clavier. Le curseur se barre n'importe où parfois, et je n'ai pas encore compris pourquoi...

*Ed à la fin du premier jour.

mercredi, 27 juin 2012

ATTENTION, NOTE METEO, ESQUIMAU, SOMBRERO ET TROMBE D'EAU.

Depuis début mai on a un temps que l'on est en droit d'appeler pourri. Tous les débuts de semaine, on nous annonce un beau weekend huit jours plus tard, et finalement, ça ne dure pas plus longtemps que le samedi. Je suppose que le lobby hôtelier et touristique y est pour quelque chose, pour qu'on n'annule pas nos petits weekends loin de chez nous. Ca pue l'arnaque.

Exemple : Depuis deux jours on a du soleil, un peu, pas beaucoup, on y croit, on nous dit qu'il va faire TRES chaud demain, et évidemment, les rabat-joie de la météo nous reparlent déjà d'orage. Malgré la pluie, le manque de lumière, les nuages envahissants, j'ai réussi à trouver quelques cerises. Et du coup, ce weekend, j'ai pâtissé. Personne ne s'est plaint.

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ET les cerises au moins, elles, ont eu un peu chaud. Mais cela ne les a pas empêchées d'être délicieuses.

J'ai rien d'autre à vous raconter, car à  part réviser les noms de métiers : plombier, artisan, maçon, dentiste, gynécologue... Je ne fais pas grand-chose. Bon je sais, les gens du sud vont encore venir me dire que chez eux, c'est l'été, et gna, gna, gna. J'm'en fous, je suis d'ici, et je m'y ferais bien à ce temps, si on n'essayait pas ni de me faire croire à un weekend radieux, ni à une fête de la musique de tous les dangers, rien que pour l'annuler plus facilement.

 

jeudi, 03 mai 2012

A Paris, y'a vraiment des trucs qu'on trouve pas chez nous ! *

A cause de la météo nous avons annulé un séjour de trois jours en Normandie et l'avons remplacé par une journée à Paris, dominée par l'art. Comme à mon habitude, quasi-rituelle, j'ai rendu visite au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, situé juste en face de Beaubourg entre un salon de thé - glacier italien sublimissime et le Dailymonop'. Ce centre culturel c'est un bijou parce qu'il change assez ses expositions pour qu'à chaque visite je fasse une découverte. C'est toujours de l'art contemporain, mais les styles et les thèmes sont très variés.  

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Hier il y avait de l'art vidéo, des scultptures étonnantes, mais le clou du spectacle ce fut l'auto-portrait de Pascale, que par modestie sans doute elle est allée faire connaître en Belgique, mais on a bien reconnu ses lunettes !

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 Ensuite, après avoir déjeuné dans un petit restau Italo-portugais situé rue Saint-Martin, à côté du magasin d'affiches de ciné et de marionnettes,  on est parti chez les riches, dans le 16ème. Musée Marmottan, proche du Bois de Boulogne, à l'orée d'un square près du métro La Muette, où les enfants du centre aéré portaient des cravates à 6 ans, et du bleu marine, non, je ne caricature pas. Nous avons vu l'exposition Berthe Morisot, un bonheur reposant, une sérénité et une lumière qui font rêver. Mais un commentaire sur les regrets de Berthe Morisot à la fin de sa vie sur la scolarisation des filles, qui lui faisait perdre des modèles, car ces petites n'avaient plus le temps de poser oisivement, m'a interpellée.

Eugène Manet (frère d'Edouard et mari de Berthe) à l'Ile de Wight.

Les musées français manquant cruellement de convivialité (pas de cafétéria, des toilettes au compte-gouttes [excusez l'expression !] et quasi-impossible à trouver, et quand on les trouve, dix personnes attendent déjà...), nous avons trouvé un café. Et quel café, un lieu très classieux, qui fait restaurant et que nous testerons un jour et qui se situe M° La Muette.

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Ensuite, nous nous sommes dirigées vers la station Iéna, là où je n'aime pas traîner car l'architecture me pèse, mais où il y a quelques musées que je retrouve avec plaisir (La Cité de l'architecture, le Palais de l'Architecture, et le Palais de Tokyo !)

On a donc choisi le troisième et on a visité la Triennale : des découvertes là aussi bien sûr, des expériences grandeur nature, car l'espace s'y prête, de l'humour, du pessimisme, du cynisme, de l'esthétique parfois, mais pas forcément, de l'audace et de la clairvoyance en tout cas. Je vous refais une note demain pour illustrer mon propos.

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Puis il a fallu reprendre le train, dans une vraie gare cette fois, et nous avons apprécié à sa juste valeur le retour "preum's première", qui nous avait été proposé par l'ordinateur.

*M'dame Lebrun qui n'habite pas à la Muette...

 

lundi, 02 avril 2012

Le destin des montagnes doit être terrible. Elles sont obligées de contempler toujours le même paysage. *

Hier nous sommes allées marcher. C'était un circuit de 15 kilomètres, très bien balisé. Il y avait de nombreux participants, mais comme chacun partait quand il voulait sur une amplitude d'une heure, on n'a pas vu grand monde durant la balade, sauf au ravitaillement où on nous a servi des oranges (car avec une orange, tout s'arrange !), des tranches de pain d'épices, abricots secs, verres d'eau et marshmallows. Il faisait un temps magnifique et à l'arrivée dans les verres y'avait autre chose que de la Criss-Tallin et c'était bien sympa. Comme j'essaye toujours de m'améliorer en photo grâce à mon appareil de noël que j'ai eu à la Toussaint, je peux vous faire profiter de quelques clichés. Dans 15 jours, c'est une boucle de 18 km, mais j'attendrai peut-être celle du 1er mai, à cause que je serai peut-être encore un peu anesthésiée. A part ça, les perles (si on peut donner un aussi beau nom aux atrocités que je lis) des copies de bac blanc m'empêchent de m'endormir sur mon labeur de correction. (La syntaxe de mes élèves déteint de plus en plus ici...) Mais je vous ferai une note spéciale, ça en vaut la peine.

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*Paulo Coelho

dimanche, 18 décembre 2011

Si éclairants soient les grands textes, ils donnent moins de lumière que les premiers flocons de neige*

IL NEIGE

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Cliquez sur le lien suivant, et écoutez la chanson 14.

 http://www.deezer.com/fr/music/gilbert-laffaille/piano-vo...

Le jour se lève, la place est vide,
le ciel est noir mais tout est blanc,
sur le Musée des Invalides
et la Fontaine des Innocents

Il neige

Sur les trottoirs, les caniveaux,
les tickets bleus des cinémas,
le Normandie, l'Eldorado,
les esquimaux, les papiers gras,

Il neige

De la terrasse de l'Univers
au Grand Hôtel des voyageurs,
du Moulin Rouge au Sacré-Coeur,
comme dans les bulles d'une boule de verre,

Il neige

Le temps se fige, plus rien ne bouge,
Rue d'Aboukir, rue du Ranelagh,
sur le pavé des banlieues rouges,
les vieux sommiers des terrains vagues,

Il neige

Sur les péniches au bord de l'eau,
les tôles rouillées, les wagons noirs,
sur le charbon des entrepôts,
le sang gelé des abattoirs,

Il neige

Comme un prélude, un long silence,
de Notre-Dame aux Blancs-Manteaux,
sur les buildings de la Défense,
les fausses ruines du Parc Monceau,

Il neige

Il neige mais Paris dort encore,
de l'Etoile au Jardin des Plantes,
dans la Galerie des dinosaures,
à côté des cristaux qui chantent,

Il neige

Sur le Musée Carnavalet,
l'aquarium du Trocadéro,
la Gare du Nord, le Grand Palais
et les deux ours blancs du Zoo,

Il neige

Paroles et Musique: Gilbert Laffaille
Poème à relire dans A Hauteur de Paris, un livre regroupant des photos de Marcel Bovis accompagnées de nombreux textes poétiques.
(Ed. Lamartinière)
 
* Christian Bobin

vendredi, 16 décembre 2011

Biscuit : 10 synonymes. boudoir, céramique, cracker, gâteau, gaufrette, pâtisserie, petit, porcelaine, sablé, tuile.

Hier j'avais grève. Je suis contre le fait qu'ils veuillent remplacer les profs râleurs mais qui veulent éduquer les gosses malgré eux, par des larves obéissantes qui n'en auront rien à foutre des gosses mais appliqueront servilement les textes, et ne refuseront pas les heures sup's.

Le matin, j'étais à la manif. On a été accueillis par les flics devant le rectorat. C'est bien connu que les profs sont des casseurs. Nous comme des cons on avait poliment demandé à ce que le recteur reçoive une délégation. La prochaine fois on ira emprunter des kalachnikovs à Marseille. Au moins les flics ne seront pas venus pour rien.

A midi je suis rentrée frigorifiée, et j'ai entendu Elise Lucet sur France 2 commenter l'actualité brûlante, avec une passion et un enthousiasme impressionnants. Non, pas la grève des profs, (ça va pas la tête !), mais...... le vent ! C'est vrai, c'est neuf, ça va changer la face du  monde, ca fait réfléchir les téléspectateurs, on leur en vend, ils en redemandent, du vent !!! Mais là pour une fois la tempête a un nom de mec. Et puis l'Elise Lucet, ça lui secoue l'accent tonique encore plus que d'habitude ce sujet hautement politique.

L'après-midi, j'aurais pu corriger des copies pour les rendre aujourd'hui, ranger le sous-sol ou taper les appréciations de ma proviseure adjointe sur le logiciel de bulletins. Mais tout cela m'a fait sombrement chier d'avance, et j'ai préféré fabriquer des biscuits anglais à base de golden syrup, vu que j'en avais fait une description alléchante à mes élèves de seconde, qui sont une classe vraiment sympa. J'en ai fait 43 (ils sont 32), et ce matin, on a joué à motus. Ils ont tous eu un biscuit d'abord, puis, à chaque mot trouvé ils gagnaient au choix un biscuit ou un bonbon. Ben y'en a, ils ont préféré les biscuits ! On s'est marré comme jamais je ne m'étais marré un jour de noël depuis que je suis en lycée. Pas blasés, heureux, disant merci... Une classe exceptionnelle vraiment. DSC00358.JPGDSC00359.JPG

 La grève, c'est bien.

 

 

samedi, 28 mai 2011

N'importe quel objet peut être un objet d'art pour peu qu'on l'entoure d'un cadre.*

Envie de commentaires. Mais pas envie d'écrire une note longue. Je passe déjà tous mes temps libres un stylo à la main, rouge ou vert, pour corriger les dernières, mais pas les moins pénibles, copies de l'année. Alors je me suis dit, pour qu'on me réponde, il faut que j'interroge.

Quels sont les trois dernières acquisitions (non consommables), les trois objets, qui sont entrés dans votre chez vous ?

Pour ma part, il s'agit

d'un parasol,

d'une veste en pur coton bleu marine,

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et d'un CD que j'ai envoyé en Angleterre.

 

*Boris Vian

vendredi, 20 mai 2011

On ne reçoit de l'école que ce qu'on y a apporté.*

Apparemment d'après mon agenda à partir de lundi soir je souffle un peu. Enfin, je veux dire que tous mes temps libres ne seront pas pris par des convocations à des examens ou séances de correction de certification et que je pourrai enfin m'occuper des copies de mes élèves.

Je vois bien au réveil et en soirée qu'il a fait beau. J'espère que certains peuvent profiter de ce printemps exceptionnel. Si des agriculteurs passent me dire que je suis égoïste et ne pense pas à leurs cultures, j'assume. Je pairai mon impôt sécheresse sans ronchonner. Mardi après-midi donc je me prévois 4 heures de correction, mais sur ma terrasse. Ca change tout.

J'ai fait quelques kilomètres en voiture ces temps-ci et ai ainsi pu profiter des deux feuilletons médiatiques du moment. L'un est en prison, l'autre pas.

Dans les deux cas ça me laisse pantoise. Un autre monde. On a peut-être de la chance finalement de ne pas être riche, de ne pas appartenir à la classe supérieure.

Comme je les ai notées, je vous les offre. Deux perles trouvées dans des dossiers de candidats à une classe post-bac dans mon lycée :

"Depuis toujours j'ai développé mon dont pour le dessin."

"Travail régulier, superficiel."

*Bill Watterson.

Mon titre n'a rien à voir avec ma note, mais vu qu'elle est extraite de Calvin et Hobbes, et qu'elle reflète ce que j'essaye d'expliquer à mes élèves tous les jours, je m'en resservirai.