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lundi, 02 mai 2022

"Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence." *

Je vais encore vous parler de cinéma. Vendredi il y avait dans mon cinéma préféré une séance unique du premier film de Vincent Le Port, Bruno Reidal. Vendredi, 18h, début de weekend de 1er mai, c’était pas gagné. Et pourtant, la salle était pleine. Et pourtant je connais plein de gens qui auraient voulu voir ce film, mais qui n’ont pas pu ce jour-là, car pris par je ne sais quoi d’autre de plus important. Mais ce film, dans Maville, n’a été programmé que pour une séance ! Quelle ineptie ! Pourquoi cette réaction ? Parce que le personnage principal de ce film est incarné par Dimitri Doré, dont c’est également le premier film et que Dimitri a grandi dans Maville, y est attaché, et est tellement attachant que sa famille, ses amis, ses anciens professeurs, tous ceux qu’il a cotoyés pendant toutes les années qui ont précédé son départ à Paris, auraient été ravis de remplir la salle pendant une semaine complète. D’ailleurs Vendredi la salle était pleine et conquise. Dimitri, lui, a été généreux, comme à son habitude, et est venu lui-même nous présenter ce film, répondre à nos questions à la fin de la projection et nous serrer dans ses bras (tant pis pour le covid s’il traînait par là, j'avoue) et ensuite a retrouvé au restaurant-brasserie voisin ceux qui étaient disponibles.

Vous l’avez deviné, Dimitri a été mon élève, un an, et a toujours su garder le lien. Pendant les deux autres années qu’il a passées au lycée, dans la section théâtre, mais aussi ensuite, pendant son année d’école de théâtre, puis quand ses premiers rôles sont arrivés. Il est très éclectique : théâtre assez abscons de Bernanos, plus adressé aux enfants avec Sans Famille, mais aussi cabaret, opéra en tant qu’acteur, pas chanteur, et maintenant cinéma. Il se lance dans tout, du moment que c'est un défi. Guettez-le ! Regardez ses interviews ! Il est aussi drôle et spontané, mais aussi plein de sagesse, en face des journalistes, qu’il l’était en face de ses enseignants. Il avait tellement de rêves et d’idées originales à l’époque, qu’on ne pouvait que souhaiter que tout se réalise. Et il semble faire tout pour cela. Il avait aussi des références qui ne devaient rien à la mode, mais seulement à sa curiosité. Et il est toujours ainsi, vrai. Il y a comme ça des rencontres exceptionnelles dans une carrière de prof.

Je ne comprends toujours pas pourquoi son film n’a pas été programmé plus d’une séance ici. Mais j’ai réfléchi. Peut-être le directeur du cinéma attend-il la Cérémonie des Césars pour programmer Bruno Reidal sur une semaine ou deux ? Un César du meilleur espoir Masculin serait amplement mérité !

* Valérie Cohen


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dimanche, 27 juin 2021

En dix phrases, les dix commandements expriment l'essentiel de la vie. Et ces trois mots - liberté, égalité, fraternité - en font autant.*

 

En cherchant sur Google ce matin, j’ai lu que c’était le 80ème anniversaire de la naissance du cinéaste polonais Krzystof Kiesllowski. Quelle tristesse qu’il soit mort à 54 ans ! Il avait certainement d’autres chefs-d’œuvres à nous offrir.

Je l’ai découvert avec le Décalogue et Tu ne tueras point.

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Puis il m’a bouleversée avec La Double Vie de Véronique.

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Bleu a eu un effet cathartique sur moi qui n’arrivais pas à me libérer de la douleur de mes deuils. Evidemment, il n’a pas fallu qu’un film. Et il me faudra encore nombre de livres,  films et autres œuvres d’art de cette trempe. Mais Bleu, m’a fait pleurer et accepter, oser mes larmes.

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Et puis, lors d’un stage de vidéo (organisé et payé par l’Education Nationale un été, du temps où cette institution considérait important d’avoir des professeurs cultivés, ouverts sur l’art et la politique) j’ai rencontré l’Amateur, tourné en Pologne en 1979 et j’ai compris mieux qui était Kieslowski.

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Son cœur l’a lâché en 1996.

Mais je vais profiter de ma retraite pour voir ses films que je n’ai pas encore eu la chance de vivre.

*Krzystof Kiesllowski

mardi, 11 mai 2021

“On ne pourrait pas apprécier la lumière, si nous ne connaissions pas les ténèbres.”*

Le moral revient, les activités aussi. Ou dans l'ordre inverse.

Hier soir j'ai assisté à un concert  en compagnie d'une amie allemande. 

Elle l'a accompagné d'un verre de rosé et moi d'une flûte de champagne. 

J'étais chez moi, et en même temps, dessinais. Elle était chez elle, à 800 km d'ici. Mais de temps en temps, nous échangions nos impressions. Je ne dis pas que c'est pareil qu'être ensemble à un concert, mais de toutes façons, vu où nous habitons, ce ne serait pas possible.

Le plus frustrant vraiment est de ne pas pouvoir applaudir à la fin des morceaux.

La chanteuse, c'était Lisa Bassenge, elle jouait et nous parlait en direct de Halle, Allemagne, où se déroule d'habitude à cette époque de l'année un festival de chanteuses de jazz. J'ai presque tout compris à ce qu'elle disait, et ce qu'elle chantait était en anglais.

Je vous offre le lien, apparemment vous pouvez l'écouter en différé. La parlotte de présentation au début ne dure pas longtemps !

https://www.womeninjazz.de/event.php?id=1012

Si vous cliquez sur l'icône en haut à gauche, vous aurez sur la droite de la page la liste des artistes avec les jours et heures de leurs concerts. N'hésitez pas, en direct ou en différé, c'est gratuit.

Une autre année, j'irai peut-être en Allemagne pour assister au festival.

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*M. Scott Peck

vendredi, 09 octobre 2020

Les couleurs sont les touches d'un clavier, ... *

J’ai repris mon cours de peinture. Mesures Covid évidemment ! Le moins bien : un sens des déplacements a été imposé, ce qui fait qu’à chaque fois qu’on doit aller changer l’eau de son pot ou se laver les mains, on doit faire un détour autour de la salle en passant par l’extérieur. Les élèves, en tout cas lors de cette première séance, derrière leurs masques et aux places indiquées par des autocollants bleu, ont été très statiques. Cela retire un peu de convivialité. Les consignes du prof sont plus difficiles à entendre aussi.

Mais il y a des avantages ! au lieu de la quarantaine ou plus d’élèves des autres années, nous ne sommes que 22 et cela ne devrait pas augmenter. Quel calme ! quel confort ! On a de l’espace, on voit bien tout le monde et le sujet que l’on a à peindre. Et les gens sont plus calmes aussi.

Bref, pour l’instant, je suis ravie de la manière dont mon cours se présente. Et même si je dois limiter le matériel que j’emporte car j’y vais avec mes pieds + le tram, et que ce tram ne me rassure pas, car passé 20h les gens ne portent pas tous un masque, en tout cas correctement, je vais m’y tenir et aller travailler sérieusement ma peinture.

Première séance : cercle chromatique. Dans ma vie, j’ai dû faire cet exercice au moins 6 fois, mais de six manières différentes. Alors, ça ne me dérange pas. Il faut réviser, et que les bases deviennent des réflexes.

La semaine prochaine, on travaillera sur le monochrome. Cela me rend impatiente. Si, si !

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*...les yeux sont les marteaux, et l'âme est le piano lui-même, aux cordes nombreuses, qui entrent en vibration.

Wassily Kandinsky

lundi, 08 octobre 2018

POST POST-RENTREE

La rentrée s'est faite et j'attends déjà les vacances. Cinq paquets de copies attendent dans mon cartable. Mon cartable est un sac à dos cette année, car j'ai pris de bonnes résolutions. Je vais aller le plus souvent possible au lycée en tram, ce qui implique 15 minutes de marche à pied. Un aller-retour me fait donc marcher 30 minutes, ce qui est le minimum recommandé. Mais les bonnes résolutions se heurtent à des impondérables, comme les réunions, les rendez-vous médicaux, qui m'obligent à des déplacements rapides en journée, et aussi aux conséquences d'autres bonnes résolutions : ne pas me faire "bouffer" par mon boulot, me laisser du temps pour d'autres activités. Je me suis donc inscrite à mon cours de peinture, mais aussi au yoga et je vais à la piscine une fois par semaine. Mais les horaires font, que à pied, en tram, en bus, je ne verrais plus ma maison du tout, je n'aurais plus un seul moment de pause. Impossible. J'ai besoin de souffler, de ne rien faire parfois, et même de dormir. Alors, je reprends la voiture.

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Bref, je ne suis pas totalement satisfaite de mon début d'année. Elève Ed, peut mieux faire !

Mais j'ai des projets sympas et je vois des choses sympas, rencontre des gens sympas, et ça, ça fait une belle rentrée. Nos deux assistantes, une des USA, l'autre d'Afrique du Sud, ont l'air très chouettes. On se fait un apéro d'équipe pour les accueillir la semaine prochaine. Je vais bientôt écouter Stacey Kent et Michel Jonasz en concerts, un bonheur. Je vois des expos et vais en voir d'autres. J'ai gagné des entrées gratuites pour l'exposition Zao Wu Ki au Musée d'Art Moderne à Paris. Je vais aller faire du cocooning en Alsace bientôt et passer trois jours à Londres. Hier, j'ai passé deux heures hors du temps à dessiner au musée. Et à  midi, deux copines retraitées sont venues manger un curry à la maison. Bavardages, ravissement des papilles, auto-satisfaction, et soleil en prime.

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Ma vie n'est donc pas que du stress. Bien au contraire. 

mercredi, 25 juillet 2018

"Je ressemble aux oiseaux, disait-elle, j'apprends à chanter dans les ténèbres."*

Je pourrais vous parler des deux amis qui sont partis en un mois. L'un l'a choisi, épuisé qu'il était par son boulot, à un mois de la retraite. L'autre a profité cinq ans de sa retraite, mais a été anéantie par une leucémie foudroyante. Deux semaines d’hôpital. Ces deux amis se connaissaient. Ils avaient fait partie de mon univers dans mon précédent établissement. On avait milité, rêvé, bossé, aidé, parlé, aimé ensemble, la vie. Mais la vie nous rattrape.

Je veux rester optimiste. Comme on m'a longtemps dit que j'étais. Mais plus le temps passe, et plus les tuiles tombent, même sans tempête, et moins j'en ai en stock, de l'optimisme. 

La société, le climat, les gens, ne me donnent pas souvent l'envie d'espérer, surtout quand je ne les connais pas, ces gens. Heureusement, il y a ceux que je connais, qui ne me lâchent pas, quoi qu'il advienne, et même, qui surgissent dans les moments difficiles, alors qu'ils étaient discrètement là, sans se faire remarquer. 

Et je chantonne.

Pour être en forme et garder ma force d'aller de l'avant, j'aime ADMV, je vois mes ami.e.s, mange des choses plus ou moins bizarres,2018-07-16 12.43.41.jpg fait du yoga, de la sophrologie, de la réflexologie, du shiatsu, vois mon ostéopathe, parfois même une acupunctrice, évite les fâcheux, dessine, lis, vais en vacances, regarde des films, des séries, écris de longs mails, blogue, nage, caresse mon chat , cuisine, range ma maison, jette de vieux trucs, retrouve des copai.i.n.e.s du passé, vais en Angleterre, visite des expos à Paris, bois des coups en terrasse.

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J'essaye de ne pas trop me mettre en colère contre les cons, contre les politiques, contre ceux qui bousillent notre planète (ah, oui, je me répète, ce sont les même que les deux catégories précédentes), m'épuiser à des choses sans intérêt, me faire du souci pour ceux que j'aime, pour l'avenir, voir de médecins ou/et de banquiers, insomniaquer, me culpabiliser pour tout et rien. 

Et j'y arrive pas si mal grâce à tout ce qui est mentionné dans le paragraphe précédant le précédent. Et vous ? Une chose que vous faites pour aller bien ? Ou que vous évitez, pour ne pas aller mal ?

* Diderot, Lettre sur les Aveugles

jeudi, 27 octobre 2016

Encore un soir de rêve *

Je suis allée écouter mon chanteur préféré. Chanteur et poète. Gilbert Laffaille. A l'heure où l'on décerne le prix Nobel à un poète chanteur, celui qui parmi les chanteurs français m'enchante de ses mots depuis 40 ans, mériterait à mes yeux au moins la même récompense. Mais il n'a évidemment pas la même renommée internationale. Cependant il a fêté ses 40 ans de chansons le weekend dernier, au Forum Léo Ferré à Ivry. 

C'est un endroit génial, petit espace préservé de convivialité, de bonne bouffe et de vin sans prétention, de gens sympas qui ne font pas de selfies mais profitent pleinement du concert, puis de la rencontre avec l'artiste.

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Si vous ne connaissez pas ce lieu, n'hésitez pas. Ca ouvre à 19 h 00 et si on a réservé le repas, on le prend tranquillement jusqu'à 20 h 30, heure où les artistes viennent sur scène. Si vous ne mangez pas, et arrivez juste avant le concert, vous serez assis au fond de la salle, mais pas de panique, elle n'est pas si grande, et vous profiterez juste autant du moment.

La programmation est riche et enrichissante. Je vous laisse découvrir.

Quant à Gilbert Laffaille, si vous ne le connaissez pas, c'est que vous êtes nouveaux ici. Je vous laisse découvrir aussi.

Et si vous venez de province, le Kyriad n'est pas loin, 6 minutes à pied, dans une rue un peu glauque près du périph, mais à deux, c'est cool.  Et avec le prix offert par Booking, on ne va pas en faire un plat du coin !

La soirée de vendredi dernier était un bonheur sans limite. Accompagné par Nathalie Fortin au piano, il nous a offert une heure et demie de mots ciselés et de sketches où l'humour est fin et excellent. Merci !

* Titre d'une ancienne chanson de Gilbert Laffaille

jeudi, 24 septembre 2015

Il faut que la peinture serve à autre chose qu'à la peinture.*

Bon, j'ai pas gagné 50 000 euros. Je suis moins cool et moins rapide qu'il y a six ans, faut que je m'y fasse. Mais JLP est également plus stressé et fatigable qu'il y a six ans. Y'a une justice. Je vous enverrai un mail perso pour vous dire à quelle date je vais crever le petit écran !

J'ai un mois de septembre hyper chargé côté boulot, comme côté loisirs. Une invitation ou/et un spectacle par weekend, l'arrivée de notre petite assistante, qui a bien besoin de soutien tellement qu'elle est timide et jeune (20 ans !), un spectacle ce soir suivi d'un resto avec une copine, s'inscrire aux spectacles de cirque, danse et autres arts vivants à faire très vite, inscription aux cours de peinture, et mes 198 élèves auxquels il faut que je fournisse boulot et évaluations. J'attends les vacances ! mais je n'ai pas encore organisé, alors que j'ai plein d'envies, mais la peur d'être trop crevé pour mettre en oeuvre. 

On croit se détendre en lisant les blogs, les journaux ou fessebouc, mais on croule sous les nouvelles les plus réjouissantes. Tellement de morts et d'horreurs en tous genres qu'on se dit qu'il faut vivre en ermites pour ne pas sombrer dans la déprime. Et puis les gens autour de moi qui ne vont pas forcément bien, au boulot, et ailleurs. Alors là, on se dit "je vais bien, j'ai de la chance", mais le cheval doit être doté d'une grosse capacité à l'empathie, parce que parfois, c'est trop dur à se dire même ça.

Vivement que je puisse vider tout ça sur mes toiles ou mes feuilles. Y'a qu'après le cours de peinture que je me sens mieux. Et cette année, le lundi soir, j'aurai sporco avec mes potes du boulot. Super !

A propos de peinture, je ne vous ai pas montré ce que j'ai fait en deux heures lors de mon dernier cours en mai. La nana a posé par périodes de 15 minutes, et j'ai fait ça sans dessin préalable, directement à l'acrylique sur papier kraft. La photo a un peu déformé l'original, parce qu'à cause de l'escalier, je ne peux pas me tenir juste en face.

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*Matisse 

lundi, 14 septembre 2015

Des vacanciers en septembre ? C'est possible, sans aucun d'août. *

Je sens qu'on grogne, qu'on maugrée, qu'on dit pis que pendre sur ma paresse. Nous sommes le 14 septembre, et ce n'est que ma deuxième note depuis la rentrée. Eh bien sachez que le 14 septembre c'était la date traditionnelle de ma rentrée quand j'étais petite. Alors du coup, me voici.

Que vous dire. C'est comme les autres années, avec quelques têtes nouvelles, de plus en plus difficile à mémoriser et à associer aux noms de mes listes. Sur les 198 élèves que j'ai cette année, je n'en connais qu'une vingtaine. Et ma mémoire, elle, ne s'arrange pas.

Cela m'inquiète d'ailleurs, car je vais bientôt participer à mon jeu TV préféré, l'enregistrement est très bientôt, et comme je l'ai dit à mon chef aujourd'hui "Ça va être moins flamboyant qu'il y a six ans..." Je révise, je m'entraîne. Quand je bute sur une question cinéma, je me dis "Oh, Pascale va être furieuse" et quand c'est sur une question musique, je n'ose plus regarder ADMV. J'aimerais bien tomber sur le thème "blogs et sites", au moins dans ce domaine j'ai de l'expérience.

En dehors de cela, samedi soir je suis allée ré-écouter Francesca Solleville à Ivry. Je ne me lasse pas de son engagement, de l'émotion qu'elle transmet, de son amour pour Ferrat et Leprest. A Ivry, il y a le Forum Léo Ferré, et c'est vraiment un chouette endroit, avec une programmation de chanson française riche et variée. Dommage que j'aie quand même quelques kilomètres à faire pour y arriver. Et samedi, la pluie battante qui s'est abattue sur nous à quelques kilomètres du périphérique ne nous a pas aidés !

A part ça, jeudi je fais grève, l'occasion d'avancer mon boulot et de réviser mes capitales et mes présidents de la république. 

Marc Escayrol

samedi, 02 mai 2015

Là, tout de suite, je voudrais surtout aller m'acheter un camion pelleteuse, creuser un trou dans le sol et m'ensevelir dedans en attendant que le temps passe. *

Je suis passée par la Gare de l'Est cette semaine, après avoir passé 3 jours supers à Paris. Le quartier de la Roquette, c'est d'enfer. Sympa, si, si, les parisiens de ce quartier sont très accueillants (on en dit pas autant dès qu'on arrive dans des quartiers huppés comme L'Opéra), et la Roquette en plus, c'est animé, rigolo, coloré, et y'a des bons croissants. Y'a des petites cours très tranquilles où, une fois chez soi, on peut oublier qu'on est à Paris tellement c'est calme.

Au hasard d'une promenade j'ai croisé ces deux véhicules décorés. Lequel préféreriez-vous pour partir en vacances ? Et question subsidiaire : Quelle personne connue habite dans cette rue ? (Pascôle, t'as pas le droit de jouer !!!)

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Mais Gare de l'Est, où c'est plutôt morose d'habitude, c'était coloré aussi pour le coup. Y'avait une expo d'art Berlinois d'aujourd'hui, et un hommage à ceux qui n'ont pas toujours été libres d'aller et venir à Berlin, à cause d'un mur. A l'époque les Trabis étaient plutôt blanches, beiges, bleuâtres ou grises. Mais là, ça en jette, je trouve.

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* Virginie Despentes

mercredi, 21 janvier 2015

On n'a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont rien à perdre *

Depuis deux semaines, j'ai un groupe d'élèves volontaires ; ils sont six ; quel que soit leur niveau, ils participent et semblent même s'amuser, tout en apprenant quelque chose semble-t-il. En tout cas, j'ai reçu ce weekend trois mails qui m'ont mis mon moral de prof au top.

Ce sont des profs de physique, maths, lettres, design et EPS du lycée, à qui on a proposé une petite formation en anglais oral. Et vous ne me croirez peut-être pas, mais je suis payée pour ça !!! Ce matin, c'était ma deuxième séance et ça m'a bien éclairée ma journée. 

Et ce soir je la finis en plus que beauté par un spectacle de danse contemporaine de grande qualité. Ca a fait remonter des émotions des années 80 quand je découvrais ces chorégraphies à Avignon.

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Mais le clou, c'est que cette salle de spectacles et deux autres de Maville et quelques unes autour, se sont associés pour commander des piles de Charlie, et en sortant, sur présentation de notre billet, il suffisait de demander et on nous l'offrait. Cet achat en masse va aider Charlie, et pour moi qui n'ai pas eu le temps de le chercher vraiment, c'est un vrai cadeau. Je vais pouvoir y trouver le bon pour m'abonner.

* Frédéric Dard (moi aussi j'ai eu un calendrier avec une connerie par jour.)

mercredi, 07 janvier 2015

Le grand Duduche, les beaufs, Maurice et Patapon, et bien d'autres sont orphelins.

Il y avait un moment que je n'avais pas été aussi triste. Perdre tous ces gens intelligents qui se sont toujours engagés pour la liberté, tant d'un coup (on ne sait même pas exactement qui, ni combien à l'heure où j'écris), de cette manière abjecte est quelque chose que j'ai du mal à surmonter.

Bien sûr il va y avoir des discours compatissants et horrifiés de ceux qui ne lisaient jamais Charlie, mais pourquoi pas. Si on massacrait les journalistes du Point ou de l'Express, je serais tout autant horrifiée.

Mais là, en plus, pour certains que je connais depuis toute petite, c'est comme si c'était des amis. Cabu venait de ma région, avec sa gueule de gosse malgré ses 77 ans. 

Cet assassinat est abject par sa lâcheté et par le fait de cibler l'intelligence, le courage de la lutte pour la démocratie. Je vais m'abonner à Charlie Hebdo, par principe. Comment répondre ? Sinon en aidant la victime de ces barbares à survivre.

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lundi, 15 septembre 2014

Quand on n'a pas de raison de se plaindre, autant dire qu'on est content.

La rentrée continue d'être bonne. 

Ca fait un bon moment que les ouvriers d'en face n'ont pas arraché de poteau ou commis d'autres conneries, du moins pas dans la rue. Je n'aimerais pas habiter dans l'une des trois maisons à venir, mais ça ne risque pas, donc, tant mieux.

Mes élèves sont toujours plutôt sympathiques, et à part un groupe de premières, qui est même en train de s'améliorer, le volume son est très supportable. Seul gros coup au coeur et au moral, j'ai réalisé qu'un de mes élèves de seconde était le fils d'un de mes premiers élèves de 6ème au collège de campagne où je sévissais en 1985 ! Aouch ! comme dirait Virgibri...

Ce qui est étonnant, serait-ce encore une nouvelle réforme ? Cette année, ils ont mis le mois de juin en septembre. C'est peut-être cette lumière, les fringues colorées, et la douceur du climat qui rendent nos élèves zen ?

Et puis, ils n'ont pas supprimé les weekends. Vendredi j'ai fait un aller-retour à Paris pour passer la soirée avec un couple d'américains rencontrés l'an dernier au Québec. On a mangé dans un restau sélectionné grâce à Tripeudvaillezeur, et on n'a pas été déçu : La Mère Michèle, rue Surcouf dans le 7ème. La cuisine est dans le petit restau, déco simple, mais colorée et plats délicieux. Pas trop cher en plus ! Avant, on a pris l'apéro au Bar Central rue Saint-Dominique. Dommage que je sois arrivée trop tard, (merci les bouchons!), je n'ai pas eu le temps de visiter l'église russe. Mais c'est pas grave, apparemment, il n'y en a pas. Je ne sais pas avec quelle rue j'ai confondu... La rue Daru, peut-être. En revanche d'après le web, il y a une église avec une statue de Saint Dominique, pour laquelle Louis Jouvet a servi de modèle.

 

samedi, 15 mars 2014

Il importe en peinture, que le portrait ressemble au modèle, mais non pas le modèle au portrait. *

La peinture, c'est un peu comme le yoga. Pascale est d'accord avec moi, là-dessus. Cet après-midi, j'ai à nouveau fait de la peinture, avec une amie, jeune, qui a besoin qu'on s'occupe d'elle en ce moment, qui a grand besoin de penser à autre chose qu'à ses problèmes et de rechercher ses forces intérieures. Alors, je lui ai proposé deux heures et demie de peinture. Au programme : le portrait. On pose chacune pour l'autre. Après deux poses, comme elle avait plus besoin que moi de peindre, j'ai posé et elle a peint. Ce qui explique que son portrait est plus avancé que le mien. 

 

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A gauche, c'est moi, à droite c'est elle. Le visage sera fait lors d'une prochaine séance. 

 

 

 

 

 

 

 

 Çà lui a fait du bien. Elle s'est remise à chanter. Et on a ri. Si vous êtes un peu déprimé, prenez une feuille épaisse, de la peinture acrylique, jouez avec les couleurs, les épaisseurs, laissez-vous aller, et vous direz, comme mon amie "J'en reviens pas que c'est moi qui ai fait ça !"

* Jean-Paul Toulet

 

vendredi, 17 janvier 2014

Avec un visage aussi commun que le mien, on ne passe pas inaperçu. Deux yeux, un nez, une bouche, ça rappelle forcément toujours quelqu'un à quelqu'un. *

Cette année encore je me suis inscrite à mon cours de peinture. Mais le jour et l'heure ne sont pas idéaux. Bref, parfois je manque des cours, où je n'arrive pas à y oublier mon boulot. Mais mardi dernier, lors d'une séance de croquis préparatoire à un nouveau projet, j'en ai fait dont je suis assez contente. Nous avons dessiné dans une quasi-obscurité et la prochaine fois, ce sera idem, mais à la peinture. Cette fois je n'oublierai pas ma bougie pour m'éclairer un peu plus.

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* Joël Egloff

lundi, 25 novembre 2013

Le moins que l'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas. *

En cette période de marathon des dernières copies du trimestre et des bulletins à corriger, je n'ai pas grand chose à vous raconter, à part la superbe bronchite que je me suis chopée au lycée, vu que l'intendance fait un embargo sur le chauffage. A mon avis, ils coupent le chauffage à 14 h, et les deux heures de devoir mardi de 15 h à 17 h ont eu raison de moi.

Bref, je tousse, ça empêche ADMV de dormir, mais ça ne m'empêche pas de corriger mes copies, ce qui a été mon occupation 5 heures ce weekend et 3 h 30 aujourd'hui ! Pour ne pas y prendre goût et me changer les idées, ainsi que les vôtres, je vous offre une vidéo qu'ADMV m'a fait découvrir et qui m'a enchantée. Enfin, de la poésie, dans ce monde où même la page "insolite" de Yahoo news ne m'a pas donné la moindre truc drôle à vous raconter.  

 

Il y a aussi cette magnifique vidéo que j'ai pu intégrer grâce à Pascale. Si, si, elle peut être gentille des fois !


Après une journée de boulot, ça me calme.

* Salvador Dali

Qui n'aurait donc pas considéré Théo Jansen comme un sculpteur...

jeudi, 21 février 2013

Pour tout peindre, il faut tout sentir.*

N'ayez pas peur pour moi. Je vais bien. Ma migraine est passée, mais c'est vrai que c'est à son début que j'ai commencé cette peinture. Le Sujet : Représenter les 5 sens, en ayant un miroir pour observer chez soi leurs différents organes. Toutes lumières éteintes dans la salle (de 18 h à 20 h la semaine dernière il faisait nuit noire) et une bougie sur un tabouret haut près de nous. Du coup, on voit les formes que l'on dessine, enfin à peu près, mais on ne peut que deviner les couleurs, les imaginer plutôt, en essayant de se rappeler où on les a déposées sur la palette. C'est assez étonnant comme expérience, agréable, et très drôle et scotchant quand on rallume la lumière. J'ai continué ma composition cette semaine, à la lumière cette fois. Ce n'est pas vraiment terminé, mais ça valait le coup que je vous montre ça.

 

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* Alphonse de Lamartine 

vendredi, 04 janvier 2013

Devant le musée du Louvre, un agent hurlait : Circulez ! Y a rien à voir. *

Quand on arrive à Londres le 26 décembre on peut faire les soldes. Mais il y a tellement de monde qu'on cherche des endroits un peu moins courus. (Quoi que courir, vu la foule, c'est quasi impossible.) Le climat étant pluvieux cette année, on a opté pour les musées plutôt que pour les parcs.

Et on a visité :

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The Museum of London : l'histoire de Londres, de la préhistoire à nos jours. C'est un peu fouillis, labyrinthique, un peu superficiel comme explications, mais il y a plein de petits trucs à voir, et quand on arrive au 20 ème siècle, on se sent un peu plus concernés.

 

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The Courtauld Gallery  : Un petit musée, peu connu par les français, mais où l'on trouve une magnifique collections de peintures impressionnistes, et où le café est accueillant et sert de bonnes petites choses légères et recherchées. Evidemment, nous n'avons pas mangé dehors !

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 The National Portrait Museum : Malheureusement, on n'a pas le droit d'y prendre de photos... Mais ce qu'on y voit est beau, surprenant, émouvant. On y retrouve plein de gens dont on n'imaginait pas le visage. Et les portraits exposés ( peintures, sculptures, photos...) ne sont pas les mêmes exactement d'années en années.

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The Natural History Museum : Arrivez plutôt le matin, dès l'ouverture, et ne vous laissez pas intimider par la file d'attente. Pendant le parcours dans la galerie des dinosaures, apprenez à respirer malgré la foule compacte de japonais, dont tous les membres de chaque famille ont tous des tablettes pour prendre des photos, ce qui envahit pas mal l'espace. Il y a d'autres départements dans ce musée, où il y a moins d'enfants, et où on voit des trucs intéressants, même si c'est un peu simpliste parfois. Néanmoins il y a aussi un système de cartes que l'on peut prendre, scanner pour sélectionner les infos qu'on veut conserver, et qu'on pourra lire plus tard en tapant le n° de la fameuse carte sur le site du musée. On comprend que tous les touristes y amènent leurs enfants, c'est grandiose et gratuit.

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The Victoria and Albert Museum : Un musée où rien n'est fait pour les enfants, et ça fait du bien parfois. Avoir l'impression qu'on apprend quelque chose, sans qu'on nous explique niveau 6ème. Je ne peux pas vous décrire tout ce qu'on trouve là, il y a tout !

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The Design Museum : dans un quartier récemment rénové pour l'année 2012 si importante pour Londres. L'entrée est un peu chère, mais les expos surprenantes, et on y passe du temps finalement, y compris dans la boutique et le café !

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Demain, je vous ferai une note sur les visites "extérieures". 6 musées pour 5 nuits, ce n'est pas mal quand même !

* Yvan Audouard

jeudi, 27 décembre 2012

Je lâcherais tout, même la proie, pour Londres.*

London is often calling me !

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Et parfois, comme hier, je réponds présente ! Nous sommes donc arrivées, un jour de grève du métro, ajouté à celui du premier jour des soldes, tradtionnellement le 26 décembre (Boxing Day), et cela nous a pris plus longtemps que prévu pour arriver à notre studio. 

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Premier soir, pub, bière et cottage pie. Nuit difficile, matelas impossible... Ce matin, négociations, assez rapides je trouve, et nous changeons de studio. Lit meilleur, chauffage mieux réglé, que demande le peuple ?

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Du coup, trois musées : The Museum of London - Histoire de Londres, un peu fouillis, mais sympa. Courtauld Institute's Gallery - Peinture, en particulier des impressionnistes (Van Gogh, Gauguin, Morisot...) et des plus modernes (Van Dongen, Kandinsky, Picasso...). Ce petit musée est à voir ! et sa cafet' aussi. - National Portrait Gallery - Mon préféré, surtout les portraits du XXe et XXIe siècle. Dommage, on ne peut pas y prendre de photos. Lessivées, on passe une soirée cool à l'appart', avec nos ordis et la télé... en anglais, c'est top ! C'est d'autant plus top qu'une dame très bien, nous avait annoncé hier dans le bus que commencerait ce jour trois jours d'"Armaggedon".

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* Alphonse Allais

samedi, 22 décembre 2012

"Des passages qui font dresser les cheveux à la tête des simples"*

Malgré toutes les alertes lancées par les media concernant la fin du monde, et surtout les bouchons près de Paris hier, je suis rentrée chez moi à 19h30. La description des derniers était à peu près aussi apocalyptique que celle de la première telle que les illuminés se l'imaginaient. Et aucun des deux évènements ne s'est produit.

Le matin au Musée du Quai Branly on a été reçu sans ménagement, exactement comme l'an dernier. C'est à se demander s'ils veulent que tout soit primitif, les arts comme l'accueil. A la vue de la dernière salle de l'expo et des têtes réduites, j'ai eu comme le pressentiment qu'à la prochaine visite on finirait comme ça.

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L'après-midi on a vu l'expo sur les jouets dérivés de Star Wars. Je l'avais déjà vue à la Toussaint, et j'ai été à peu près aussi peu convaincue. Pourtant j'ai aimé les films, et j'aurais adoré voir une expo sur les costumes et les décors. Alors, y aller, je ne le vous conseille pas, jeunes padawans. J'ai quand même acheté des auto-collants souvenirs pour ADMV au magasin du musée. Et heureusement au Musée des Arts Décos, il y a tout un tas de collections permanentes et d'autres expos qui valent le détour. Et ils sont un peu plus aimables qu'au Quai Branly, mais pas trop, faudrait pas qu'on pense que la culture c'est fun, quand même !

Bon le matin, il n'y avait pas que des têtes réduites dans l'expo "Cheveux Chéris", il y avait aussi cette merveille :

 

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* Pascal

mardi, 27 novembre 2012

LES FILMS DONT PASCALE NE PARLE PAS

Mon Frère se Marie, un film suisse qui mériterait d'être belge. Mais non, je ne vais pas encore vous citer Coluche... Dans le rôle de la mère, Aurore Clément, une de mes actrices fétiches depuis que j'ai découvert le Cinéma de Chantal Akerman en 1990. Dans le rôle du père, Jean-Luc Bideau, idéal dans la peau de ce père vieillissant comme il peut. Il y a un film dans le film. Le fils fait une vidéo pour que les différents personnages racontent comme ils ont vécu les évènements que nous raconte le film dont nous regardons le DVD. C'est presque en temps réel, en ton réel. C'est parfois tragique, comme peuvent l'être certaines implosions familiales et pourtant il y a de l'humour, subtil, distillé, au douzième degré, du coup. Il y a un fils adoptif, une mère biologique, une fille et une mère caractérielles, et ça vous donne un samedi soir différent et bien agréable.

vendredi, 16 novembre 2012

Art, Foule et vacances

Donc j'étais à Paris. Il y a une semaine encore, il y a un siècle.

J'ai d'abord vu, grâce à la carte Sésame Duo de Virgibri, gratuitement et sans avoir à attendre trois heures, l'expo des œuvres de Celui-dont-je-ne dois-pas-dire-le-nom (à cause d'une autre copine blogueuse qu'a pas pu lui rendre visite, et que ça lui fout les boules grave). C'était un bon moment, bien que j'aurais préféré qu'on soit vraiment en duo, comme la carte. Là, on était plutôt en mode sardine, avec une mise en espace des panneaux à lire telle, qu'on se demande si le but n'était pas de nous faire jouer au culbuto vivant plutôt que de nous informer. (Des infos chronologiques accrochées dans le sens inverse de celui de la visite). Il y a quelques tableaux célèbres, beaucoup que l'on découvre et des œuvres de jeunesse. Il y a aussi à mon avis un peu trop d'œuvres de gens qui ont finalement peu de rapport direct avec le peintre dont c'est l'expo, et dans les premières salles on se dit qu'on s'est peut-être un peu fait avoir.

Les jours suivants j'ai vu dans l'ordre :

Les jouets de Star Wars au Musée des Arts Décoratifs : c'était pour le boulot, j'aurais pu m'en passer, mais le reste du musée et des expos (particulièrement celle sur les Trompe-l'oeil) était génial. Une expo "Mary Cassatt" au Mona Bismarck American Center for Art and Culture, avenue de New York. Comme j'étais dans le coin, je suis ensuite allée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris où j'ai surtout apprécié "L'Art en Guerre", foisonnante de tableaux, dessins, sculptures, qui ne peuvent pas laisser insensible. On peut y passer deux heures sans s'ennuyer une minute.

Le temps n'étant pas extensible, j'ai dû me résigner à ne pas visiter le Palais de Chaillot et la Gaîté Lyrique qui sont pourtant parmi mes lieux chouchous.

Mais il me reste assez pour faire encore quelques notes, dès que le temps m'en sera donné, l'approche des conseils de classe se fait sournoisement, mais implacablement sentir.

vendredi, 02 novembre 2012

La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert.*

Les vacances c'est l'occasion de se déplacer, de voir enfin les gens à qui l'on envoie d'habitude des mails ou des sms quand on en est adepte. Les vacances c'est aussi l'occasion de voir les choses devant lesquelles on passe d'habitude sans les remarquer. Ce n'est pas loin, mais, quand on se laisse dominer par les copies, les réunions, les lectures ardues et sèches du Bulletin Officiel pour comprendre le nouveau bac, on passe à côté de l'essentiel. Hier, il ne faisait pas vraiment beau, mais le soleil a brillé assez pour nous donner envie de sortir, de nous éloigner de l'ordinateur sur lequel on a regardé moult photos de famille, liens vers des sites de vacances lointaines ou de musiques plus ou moins gratuites. Et voici tout ce que j'ai vu, goûté, savouré. C'est à Troyes. Peut-être certains d'entre vous n'auront même pas tant de kilomètres à faire que cela. Sinon, c'est au carrefour de deux autoroutes (A5 et A26), il y a une vieille ville, plein de choses à photographier, un musée d'art moderne (fermé le 1er novembre !) et en ce moment, les Nuits de Champagne, avec plein de gens bien en concert, et une maxi-chorale accompagnée par Maxime le Forestier, si j'ai bien tout compris. Non, je ne travaille pas pour l'Office du Tourisme. D'ailleurs, si j'y travaillais, je m'arrangerais pour qu'il y ait au moins un musée ouvert, un évènement culturel, et un cinéma art et essai pour les gens comme moi qui prennent la peine de venir un jour de congé, ce qui n'est quand même pas une idée aussi eccentrique que cela !

(Message personnel à Michèle Laroque, compagne du maire UMP Baroin : Vous qui êtes actrice, relativement connue, ne pourriez-vous faire quelque chose pour qu'on puisse voir à Troyes autre chose que la programmation indigente et hors de prix de l'unique multiplexe de la ville ????)

Je viens d'envoyer un message sur le site de la ville et à la fin on peut lire :

Merci, votre soumission a été reçue

Pauvre langue française "webisée"...

 

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*André Malraux 

lundi, 01 octobre 2012

Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat.*

J'ai promis à Hervé qu'aujourd'hui sur mon blog je publierais quelque chose de marrant. En plus il m'a retiré une fière chandelle du pied (comme dit ADMV qui connait bien pas mal de proverbes et expressions venus de sa grand-mère) en me retrouvant le nom du peintre Vettriano. Il y a deux raisons pour lesquels je ne le trouvais pas sur gougueule : 1. je croyais qu'il s'appelait Valenzeno. Et 2. Je pensais qu'il était américain, alors qu'il est écossais.

Voici un de ses tableaux :

Vous allez me dire, c'est beau, mais c'est pas drôle. Alors, je vous réponds "ce qui est normal, c'est ce qui suit, qui est drôle !". Non seulement c'est drôle, mais en plus Pascale n'aime pas les chats. Je suis sûre de publier une note à succès, donc.

* Alberto Giacometti

dimanche, 23 septembre 2012

La gastronomie est l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur.*

Ce weekend, c'était la fête de la gastronomie. ADMV, qui ne manque jamais une occasion de réjouir ses papilles et les miennes en dégustant un bon repas ou en goûtant un bon vin, n'a pas raté l'info concernant une opération à laquelle participaient quelques restaurants sympathiques et de qualité à travers la France, et qui, si on arrivait à s'inscrire en un temps record dès l'ouverture du serveur (informatique, pas celui d'un restaurant), offraient un repas gratuit pour un repas payé. Grâce à la célérité d'ADMV donc nous avons pu manger hier dans un des meilleurs restaurants de Maville. Ce n'était pas encore donné, mais quand il s'agit de gastronomie, nous sommes prêtes à certaines folies. Ce repas a duré près de trois heures, où nous avons mangé à un rythme très tranquille presque une dizaine de choses très différentes, toutes subtiles et qui nous ont fait découvrir des saveurs inconnues (de nous). Moi qui croyais ne pas aimer le wasabi, j'ai su l'apprécier sur du homard, et j'ai goûté pour la première fois, et qui sait la dernière, peut-être, du boeuf wagyu. En carpaccio, c'était une merveille. Tout le repas était accompagné de vins impeccablement choisis. Un personnel attentionné et expert chacun dans une fonction, et le chef qui est venu bavarder. Tout le monde était aimable, mais pas trop guindé (enfin, un peu quand même au début), ma conclusion, c'est que ça doit être sympa d'être un peu riche pour pouvoir se payer ça plus d'une fois tous les six ans (on avait eu l'audace d'y venir à plein tarif il y a environ six ou sept ans), à moins qu'ils ne se rendent plus compte de leur bonheur à force que cela devienne une habitude, presque un dû. C'était trop tentant de vous faire partager un peu cette impression savoureusement incroyable.

 

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*Theodore Zeldin