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mardi, 18 janvier 2022

Point d'odeur, bonne odeur. *

Désolée d'être restée s'y longtemps sans écrire. Du froid, un virus qui tourne, un moral pas toujours très haut (voir note précédente), des repas entre amis quand même pour éclairer ma vie et de ce fait de la cuisine à faire, des cartes de voeux à écrire, des séances chez l'orthophoniste, chez le kiné, des insomnies compensées par des grasses matinées parfois, des cadeaux à acheter en retard (on n'en fait pas beaucoup, la famille s'amenuise), et une tendance à la procrastination qui surgit tous les ans à la même époque. Ca fait assez d'excuses ? Je n'en suis pas sûre, mais tant pis.

Oui, j'ai découvert récemment l'orthophonie du côté patient.e.s ! Un médecin chef de service au CHU de Maville a enfin pris en compte mon covid long et a décidé de faire un bilan complet de tout ce qui peut avoir été atteint par cette s.......e, et me propose des essais de rééducations dans divers domaines me concernant. Le plus dur pour moi depuis mars 2020, c'est la perte partielle, mais importante, de mon odorat et de mon goût. Je n'avais pas conscience auparavant du rôle que ça jouait dans mon plaisir à vivre autant que dans ma confiance à vivre. 

Manger et cuisiner ont perdu de leur subtilité, et certaines odeurs ne m'alertent plus. J'essaye pour autant d'apprécier quand même les moments festifs et gustatifs et de ne pas devenir trop parano ou "toquée" bien que je vérifie bien plus souvent ma gazinière. 

Chez l'orthophoniste, je hume et je goûte. Des huiles essentielles, des bouts de chocolat, des petites crèmes qu'elle fabrique et parfume pour moi. Je mâche avec application et déglutit en me bouchant le nez, ou en me mouchant aussitôt. Et à chaque test je décris, et j'essaie d'associer une image mentale, un souvenir. Parfois je sens un progrès. Et puis le lendemain, je suis déçue. Mais j'y crois !

Un ORL a tenté sur moi un antihistaminique. Et je dois dire, que si ça n'a pas complètement amélioré ma perception des odeurs ambiantes, cela a quand même réduit les éternuements que j'avais tous les matins sans pouvoir y faire quoi que ce soit.

J'espère dans quelques semaines pouvoir vous dire que ma vie est redevenue savoureuse, ou puante parfois, tout retour d'une odeur disparue ou d'un goût perdu, me met dans un état d'euphorie difficile à décrire.

J'ai retrouvé les agrumes et partiellement le chocolat, mais les épices et les herbes m'échappent encore.

Les poubelles sont encore loin de moi, ce qui n'est pas si mal.

L'article en lien, vous en dira plus sur le sujet. Ils ont l'air optimistes, alors, je le serai aussi.

https://www.republicain-lorrain.fr/magazine-sante/2020/07...

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* Ciceron

mercredi, 03 juin 2020

" Le plus lent marcheur, s'il ne perd pas son but de vue, va encore plus vite que celui qui erre au hasard. "*

Je vais réparer mon corps avant de prendre congé. Ma retraite, je l'ai imaginée cyclant, marchant, lisant, paressant, dessinant, nageant, plein de trucs en -ant, même si la tendance est plutôt aux trucs en -ing. Les deux premiers, depuis la rencontre brutale mon pied gauche et un objet inconnu métallique sur une zone piétonne en Angleterre, sont devenus impossibles. Je marche une heure maximum, à plat, et à la fin j'ai mal. Le vélo, interdit. Depuis le début je dis que mon cerveau ne donne plus d'ordres à mon pied. Mais on m'a dit d'être patiente, qu'une déchirure musculaire faisait souffrir, que mon entorse était une grosse entorse. Et puis, à force que je râle, mon médecin s'est enfin décidée à m'envoyer voir un spécialiste, qui m'a fait passer une IRM. Verdict : Il y a bien eu rupture de mon tendon d'Achille le 28 octobre. J'ai eu peur que cela ne s'opère pas, mais si. Seulement on va devoir utiliser autre chose que mon propre tendon. J'ai pas demandé quoi. On m'a demandé quand ? J'ai dit le plus tôt possible. Ce sera le 6 juillet. Une journée et une nuit de clinique. Ma première opération dans le privé. Ensuite, il y aura 6 semaines d'immobilisation, le pied dans une botte, et déplacements en béquilles. Ca nous mène au 17 août. On avait décidé de ne pas partir en vacances cet été, ça tombe bien. ADMV s'occupera de moi. Je le sais. Elle l'a déjà fait, encore plus longtemps. Ensuite, rééducation. En septembre, je ne savais pas ce que je ferais, eh bien maintenant je sais. J'entretiendrai une relation suivie avec mon kiné. Et puis, le 1er octobre, quand je serai officiellement en retraite, je serai prête et fonctionnelle pour tous les trucs en -ant mentionnés au début de mon texte. 

Et vous, vous faites quoi de votre été ?

Vente en ligne d'articles Botte de marche pour PIED CHEVILLE sur ...

*Gotthold Ephraim Lessing

mercredi, 18 mars 2020

“La création, comme la vie, est par définition un processus hors équilibre qui nécessite un certain degré de confinement.” *

Je suis confinée. Je l’attendais. Entre jeudi dernier et dimanche matin, on a eu ordres et contre-ordres de notre hiérarchie, car au ministère, Blanquer a joué à celui qui sait mieux que tout le monde, et s’est fait à chaque fois contredire par le gouvernement, parfois quasi immédiatement.

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Jeudi dernier, j’étais à deux dois d’exercer mon droit de retrait. Mon âge, et un dossier médical qui peut me rendre « à risque ». Le médecin de prévention en est au courant, puisqu’elle m’a accordé un allègement de service. Et à 17h, Blanquer clamait haut et fort que les écoles ne seraient jamais fermées. Jeudi soir, Macron annonce que toutes les écoles, collèges et lycées seraient fermé.es. J’étais soulagée. Vendredi, au lycée, élèves en ébullition, ambiance de pré-vacances. Je mitige leur joie en leur disant qu’on allait assurer une « continuité pédagogique », donc sans doute un travail sur internet. Mais quand même. Tout le monde était un peu énervé. Samedi matin, lettre à tous les profs, de mon chef : on allait effectivement faire du télétravail, mais du lycée, et pour commencer, on était convoqué aux conseils de classes, et à une grande réunion de tous les profs, de la vie scolaire, de la direction. En tout, bien une centaine de personnes. Là, mon sang n’a fait qu’un demi-tour, et je n’étais pas la seule, puisque deux collègues ont tout de suite écrit qu’elles ne viendraient pas, pour raisons médicales. Pour une fois, j’ai essayé de réfléchir avant d’écrire, et j’ai envoyé ma lettre ouverte à la première heure : Je n’irais pas non plus, j’étais solidaire avec les deux collègues, mais je trouvais aberrant et contraire aux propos d’Edouard Philippe de la veille au soir, ou du vendredi, je ne sais plus, qui disait à tout le monde de se confiner ! de favoriser le télétravail quand il était possible. Je montrais clairement le manque de confiance que nous faisait notre hiérarchie, alors que depuis toujours les enseignants travaillent plus d’heures à la maison qu’en classe ! Nous faire venir au lycée aux heures de notre emploi du temps, pour risquer de se contaminer, était véritablement une insulte. J’insistais sur le fait que ce n’était pas parce que nos enfants avaient 16 ans et demi, ou que nous en avions 59, que nous n’étions pas à risque. J’ai eu à peine le temps d’envoyer ma lettre, mon proviseur de me répondre en faisant semblant de penser que j’avais envoyé ma lettre à tous par erreur, que, quelques heures plus tard, contrordre : personne ne viendrait travailler au lycée !

Bref, depuis lundi, je suis de manière quasi-apaisée à la maison. Je travaille environ 4 heures par jour. Le premier a été dur, car la connexion à notre espace numérique de travail buggait, mais depuis ça va. Je communique bien avec mes élèves. Je ne les surcharge pas de travail, mais essaye surtout de leurs donner des pistes pour travailler seul, faire des recherches sur les notions du programme, s’entraîner à la compréhension orale sur You Tube, trouer des exercices de grammaire correspondant à leurs difficultés particulières, et en les soutenant avec un peu d’humour.

Chez nous c’est un peu tendu. ADMV a de la fièvre depuis samedi. Moi, j’en ai eu lundi et la nuit qui a suivi, mais ça va mieux. On guette les symptômes, car tant qu’ils ne sont pas là, on doit prendre du doliprane, et c’est tout. Après tout c’est peut-être un simple virus hivernal, comme ceux qui nous ont pourri la vie depuis le 7 décembre…

Il semble faire beau, mais j’essaye de ne pas trop y penser. Nous essaierons de profiter du jardin quand il fera un peu plus chaud. Je vais lire, écouter les podcasts de France Inter et France Culture. Faire mon courrier en retard.  Mais surtout ne pas sortir ! La rébellion franchouillarde à ce propos m’agace vraiment, tout comme les mensonges de nos dirigeants. Au lieu de nous envoyer voter, ils auraient dû nous confiner une à deux semaines plus tôt. Mais on est toujours plus forts que les autres !

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* Pierre Joliot  - La Recherche Passionnément 

dimanche, 01 octobre 2017

INTERRUPTION

Interruption momentanée des publications ici. Mais je reviendrai. Promis !

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mardi, 05 avril 2016

PUTAIN UN MOIS !

J'avais jamais fait aussi pire.

Que dire pour ma défense ?

L'info me mine.

La météo me mine.

Mes copies de bac blanc et l'organisation du vrai bac en contrôle continu m'ont minée.

Mais ça, c'est fait, et je suis en vacances, et je me sens mieux.

Au programme : Vidage de deux chambres au premier, remplissage du grenier, pour pouvoir faire des travaux. Comme je n'ai pas mes entrées au Panama, il n'y a que dans la maison que je peux placer et éventuellement faire fructifier mon fric. Et au moins ceux qui resteront quand je me casserai auront quelque chose à se mettre sous la dent.

Hier, des jeunes, qui ne savaient pas quoi faire alors que la douceur de la nuit annonçait enfin le printemps, ont eu l'idée désormais sans originalité ici et ailleurs de faire flamber une voiture. Je dis des jeunes, car vu que les flics et les pompiers arrivés extrêmement rapidement ne les ont pas croisés, ils ont encore des jambes qui leur permettent de se barrer vite fait. C'est con pour eux, car les flammes à leur paroxysme, c'était joli. Et ils n'en n'ont même pas profité.

Ils n'ont même pas vu ma tête un peu sans expression quand j'ai réalisé que j'allais peut-être perdre mon véhicule assez neuf, mais assuré, et surtout mon matériel de peinture, qui lui ne l'est pas, assuré. Mais bon, tout ça n'est pas très grave, et finalement il n'y a que l'arrière de ma voiture qui a fondu, mais bien fondu.

Comme je suis vieille et riche (enfin, c'est ce qu'ils pensent sans doute), je paye un max d'assurance et du coup après une heure et quart de coups de fil quand même, on m'a prêté une voiture.

En revanche, personne ne verra non plus la tête des étudiants habitant l'immeuble devant la voiture, et dont les pompiers ont violemment enfoncé les portes des appartements pour vérifier qu'aucun d'eux n'était inconscient, asphyxié par la fumée. A leur retour de vacances, ils se diront sans doute qu'ils n'avaient pas besoin de ça, dans la dernière ligne droite de leur année universitaire.

Mais je remercie les cons qui ont fait ça, car ils m'ont permis hier après-midi de passer trois quarts d'heures dans mon commissariat de quartier, à entendre des gens déposer plainte pour bien pire que ce que je venais de subir et le flic de service prononcer des réflexions grosbeaufesques comme on n'imagine même pas que c'est possible. J'ai eu la chance de tomber sur la flique, pas très subtile, mais efficace et aimable. 

Y'a aussi des remarques qui font du bien. Au musée, samedi, une gardienne de salle m'a dit bonjour quand je suis arrivée. Et quand je suis repassée devant elle, m'a demandé : "Vous n'êtes pas une actrice?" Moi : "Non." Elle : "Ah bon, parce qu'on dirait que vous êtes une actrice."

 

samedi, 10 octobre 2015

Mes lunettes, c’est ma burqa à moi. Je suis un peu myope, et les myopes, quand ils retirent leurs lunettes, ils ont un air de petit chiot mignon qui veut se faire adopter. *

Un petit air d'automne ensoleillé depuis une semaine aurait tendance à me rendre le moral, mais le boulot et ses obligations en plus des cours habituels (réunions de parents, organisation de l'emploi du temps de l'assistante, copies à corriger, sorties "culturelles") me rendent morose.

Je n'ai plus l'âge. Je suis fatiguée. Je me suis endormie sur le canapé hier en rentrant à 15 h 30 et ne me suis réveillée que deux heures plus tard ! Je voulais pourtant seulement faire une mini-pause. Mon genou gauche me fait mal suite à une chute fin septembre. Et une bizarre douleur, genre brûlure, me harcèle sur l'épiderme. Pourtant, pas de trace, ni d'irritation apparente. Et pour clore le tout, je ne supporte plus mes lentilles de contact, et ça, ça m'attaque vraiment le moral !

Pour notre mariage, on a eu entre autres cadeaux tous bien choisis, un bon pour une séance de photos. Je n'arrive pas à m'imaginer me faire photographier avec mes lunettes. 

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Il y a quelques bons côtés. Hier soir, au réveil, je suis allée chercher ADMV à la gare et on a passé une bonne partie de la soirée dans un bar à vins tenu par deux copines, et c'était vraiment sympa et délicieux. 

Et dans une semaine je serai en vacances. Dormir ! mais aussi corriger. J'ai 7 paquets en souffrance. Je traverse une phase de phobie corrective aiguë. 

La deuxième semaine on fait notre deuxième voyage de noces. Ça, c'est cool.

Et pour finir, parce que mieux vaut rire de tout :

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*Karl Lagerfeld... qui n'est pas à une connerie près quand il l'ouvre.

lundi, 27 avril 2015

Il ne faut pas confondre le trésor de la monarchie et la galette des rois. *

Un cabinet de cardiologie qui met les patients en attente musicale pendant 13 minutes avant qu'un humain ne leur parle et leur annonce qu'il n'y a pas de rendez-vous avant 4 ou 5 mois, ... pour finalement leur donner le rendez-vous espéré. C'est une technique pour faire  augmenter les palpitations ?

Une mairie qui donne aux mariées, juste après la célébration, un "bulletin de mariage" sur lequel figurent 3 noms. C'est une ouverture d'esprit formidable pour des élus UMP ou une incompétence avérée ?

Une collègue qui répond à un de tes mails par une question dont tu donnais la réponse dans ledit mail, puis la même collègue dans un troisième mail qui t'annonce qu'elle suggère ce que tu avais initialement proposé. C'est un besoin de toujours tout diriger et décider ou la fatigue du deuxième trimestre ?

Un blog où on ne publie plus qu'une note par mois, c'est de la paresse ou du surbooking ?

 

* Franquin

samedi, 13 décembre 2014

JE N'AI PAS TENU.

Je n'ai pas tenu jusqu'au 26 décembre. Trop bavarde sans doute.

Mon marathon annuel du 25 novembre au 12 décembre vient de se terminer. Pour un marathon c'est long, quand on pense que les champions courent ça en deux heures !

Il y a eu la coupure salutaire d'un weekend à Paris, mais du coup trois fois plus de boulot étalé sur la semaine d'avant et celle d'après. Puis toutes les copies à corriger pour remplir les bulletins à temps, 5 conseils de classes, se terminant de préférence à 19 h, une commission éducative, une réunion du fonds social, une autre pour la préparation de la semaine européenne en mai, et hier soir, le pompon du pompon, la fameuse réunion de parents de seconde !

Depuis l'année dernière je ne suis plus professeure principale ce qui aux yeux des parents me retire beaucoup d'attrait, j'en suis consciente. mais hier, ils m'ont montré à quel point mon avis sur leurs enfants, les conseils que je pourrais leur donner, à eux, pour les aider, les concernent comme peut me concerner la couleur de la cravate du ministre de l'agriculture de l'Ile Maurice. Pour un ensemble de 43 élèves... J'ai vu 6 parents entre 17 h et 18 h 30 ! Ensuite j'ai attendu une heure... et plus rien.

J'avais pourtant expliqué la méthode : s'il y a plus de 6 parents devant une salle, se rendre d'abord vers les salles "mineures" et revenir vers le dieu du français ou des maths, ou celui qu'on appelle "principal", quand les premiers consultants acharnés se seront éloignés. Eh bien non. Je n'ai pas poussé l'audace jusqu'à aller compter le nombre de parents qu'il y avait encore sûrement devant ces fameuses salles, (sûrement encore une quinzaine), car il y en aurait sûrement eu un qui m'aurait demandé d'attendre qu'il ait fini pour me rencontrer.

mercredi, 26 novembre 2014

Boulot et autres choses...

Elisabeth s'inquiète de mes progrès en peinture. C'est mal parti, j'ai séché hier. En parlant de peinture, c'est une attitude adaptée finalement.

Il a fallu que je fonce à la sortie du lycée pour emmener ADMV passer une radio et ensuite, j'ai eu la flemme de retraverser Maville pour retourner manier le pinceau. Je me suis d'abord dit "je vais peindre à la maison", et puis le boulot m'a réagressée par surprise et je n'ai eu fini qu'à 20 heures. Aujourd'hui, je ne pouvais pas travailler. Je suis allée à Paris emmener ADMV voir son chirurgien. Heureusement qu'il est beau, du coup on l'excuse, (Je sais, c'est nul), mais il était hyper pressé et la consultation a été plus que brève. Arrachage du pansement, étonnement du fait qu'ADMV ait encore mal ("d'habitude les dames qui viennent le revoir n'ont plus mal), et pour compenser la sensation d'essaim d'abeilles en permanence autour du pied, il a juste proposé un arrêt jusqu'à la Saint-Sylvestre. Il avait sûrement dans l'idée que comme ça elle pourrait danser ce soir-là !

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, educnat, hosto

Elle n'ira peut-être pas jusqu'à se payer une cheville bionique ! 

http://pulse.edf.com/fr/une-cheville-bionique-pour-repren...

 

Au boulot, qui me prend vraiment trop de temps, mais j'arrive pas à faire autrement, ça va vraiment plutôt mieux cette année et une activité va commencer qui me motive, même si ça va encore me prendre un peu de temps. A 4 profs volontaires on va donner des cours d'anglais oral à nos collègues. Il n'y aura que des volontaires, des qui dans leurs matières ont de plus en plus à utiliser l'anglais, et on donnera chacun 5 heures en tout d'ici mai. Ça risque d'être sympa, gratifiant, nouveau. Et, cerise sur le gâteau, on a déposé un projet où l'on demandait 16 heures et on nous en paye 20 ! J'ai bien dit "paye" ! On va être payé. Tout n'est donc pas complètement négatif dans l'éducnat. 

Mon prochain weekend va être bien occupé avec des événements culturels variés à Paris. Je vous raconterai.   

 

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, educnat, hosto

 

 

samedi, 08 novembre 2014

Onze novembre ou pas 11 novembre, j'en ai rien à foutre, moi je ferme pour le défilé! Vous boirez le 12! *

Envie de repasser plus souvent sur mon blog. C'est bon signe. Ma peinture poursuit son oeuvre. J'ai l'impression que c'est plus elle qui décide de son évolution que moi. Après les raisins, la pomme. 

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Je reviens de Paris, un aller-retour pour aller chercher ADMV à qui on a cassé les pieds, au sens propre du terme, puisque pour qu'elle puisse mettre la centaine de chaussures qu'elle s'est achetée en un an sans souffrir, on lui a cassé deux os du pied gauche, puis redressé les morceaux en lui attachant avec des agrafes et des vis. C'est super joli à la radio.

Nous voici réinstallées à la maison, avec pour elle la satisfaction d'avoir comme consigne de ne rien faire du tout, sauf regarder des séries en anglais allongée, et pour moi de l'avoir à la maison non stop jusqu'au 1er janvier. 

Dimanche, c'est à dire demain, je vais avoir une pensée particulière pour mes amis allemands car c'est le 25ème anniversaire de la chute du Mur, et en plus les 90 ans du père de Günther. La bière, le Sekt et le vin vont couler à flots !!!

 

* Brève de comptoir, Gourio.

mardi, 05 août 2014

Un métier, ça s'apprend.*

Vous trouvez que vous êtes accro à internet et au téléphone. Vous aimeriez un sevrage pas cher et rapide. Une semaine sans connexion, c'est POSSIBLE !

Voici le nom de la société à laquelle vous pouvez vous adresser. 2014-08-03 10.39.jpg

Un mardi, d'une habile manoeuvre de leur engin à chenille, ils détruisent la maison en face de chez vous et, en même temps, coupent à sa base le poteau auxquels sont reliés tous les fils de 5 maisons environnantes ! 

Une semaine plus tard, si vous avez un portable ou une cabine téléphonique pas loin, car sinon, je pense que vous pouvez bénéficier non pas d'une semaine, mais de 4 semaines, sans internet ni téléphone fixe, les techniciens de chez Orange viennent réparer.

Si vous avez opté pour le dégroupage total, il vous faudra attendre qu'une voisine ayant comme moi choisi de garder une ligne fixe chez eux rentre de vacances, car ils ne se déplacent pas pour la concurrence !

Je vous assure, je n'ai pas inventé le nom de l'entreprise.

*Moi

dimanche, 11 mai 2014

Saint Servais, Saint Pancrace et saint Mamert font à trois un petit hiver.*

Aujourd'hui, on apprend des choses ici :

J'ai cherché ce qu'étaient "les Saints de Glace" dont on nous rebat les oreilles chaque année, dont j'oublie la date également chaque année, et qui, du coup me procure beaucoup d'angoisses. En effet, j'ai prévu un grand pique-nique chez moi dimanche, où il y aura 17 personnes ! Rien que des copines. (oui, parfois, je me socialise communautairement, car ça fait du bien une fois de temps en temps de ne pas faire partie de la minorité invisible.) 

Je regarde la météo tous les jours, qui sur "Ta météo" qui annonce le temps à 14 jours, est passée de grand soleil, à pluie, puis pluies faibles. Cela changera encore sûrement 5 fois d'ici une semaine.

Donc, j'ai cherché ce qu'étaient ces Saints de Glace, ayant comme tout le monde au moins une fois dans ma vie fait la blague facile de dire ou penser ou écrire : les SEINS de glace ! Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'ils étaient situés au moment de la Saint (ça ne s'invente pas!) MAMERT !

Je vous laisse lire le reste en cliquant sur l'image.

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Post-scriptum : Saint Pancrace (Pancras en anglais) est le nom de la gare de l'Eurostar à Londres, et cette gare était MA gare quand j'étais assistante. Pourquoi avoir changé ces saints sur le calendrier, je vous le demande !!!

* Dicton.

vendredi, 02 mai 2014

Petite minute pseudo-politico-dépressive de fin de vacances

En voulant m'informer aujourd'hui, j'ai lu ça :

http://www.20minutes.fr/societe/1365929-20140502-australie-veut-fixer-age-retraite-a-70-ans

Je pense qu'ils ont raison. Et même, je les trouve frileux (sûrement à force de vivre au soleil). Je pense qu'on devrait supprimer la retraite. Complètement. Définitivement. Et comme cela permettrait vraiment à l'état et aux entreprises de faire des économies, je propose que l'on verse aux héritiers une somme équivalente à l'âge où le travailleur sera mort épuisé sur son lieu de travail. S'il meurt chez lui, il touche moins, c'est un luxe. Plus on meurt jeune, plus la famille touche. Mais une seule fois, faut pas pousser ! Et s'il n'y a pas d'héritiers, le patron empoche la somme.

Mon nouveau slogan est : Travaillez vieux, travaillez mieux !

Je pense qu'avec un tel programme, j'ai des chances pour entrer au gouvernement quand DSK y sera nommé premier ministre, après la démission forcée de ce mou du genou qu'est Valls. (il doit quand même s'être musclé les genoux à prier au Vatican, lui, le premier ministre républicain.) 

mercredi, 16 avril 2014

Heureusement il fait beau, et dans deux jours je suis en vacances.

Ma dernière note a une suite. 

Récemment quelques collègues et moi avons découvert sur une page de réseau social des propos déplacés, plus ou moins humoristiques, souvent moins que plus, à propos de membres du personnel du lycée, dont les noms étaient cités en toutes lettres. 

Intervention auprès de la hiérarchie, finalement la page est supprimée. Mais demain tous les fautifs (dont nous avons heureusement capturé les écrits et les écrans) seront convoqués pour rappel à la loi. Nul n'a le droit de critiquer une personne privée en citant son nom. Leurs parents seront informés. Je suis sûre qu'ils n'imaginent même pas de quoi sont capables leurs trésors, éloignés qu'ils sont, souvent, des outils informatiques que leurs progénitures utilisent.

Il n'y a pas mort d'homme. Mais quand même. Quand j'ai lu mon nom et mon prénom, accompagnés d'une critique qui fut "aimée" par trois autres de mes élèves ainsi que par une que je ne connais absolument pas, j'ai réalisé que en gougueulisant mon nom, n'importe qui allait tomber sur cette phrase, qui, j'espère, ne résume pas tout à fait qui je suis. Quoi que le propos ne fût pas injurieux, cela m'a confirmé en tout cas, que la rigueur dont j'essaye de faire preuve dans mes cours, n'est plus du tout, mais vraiment plus du tout !, comprise par les adolescents de 2014.

Il y a encore quelques années, 5 ou 6, j'avais d'excellentes relations avec mes élèves. Ils percevaient quasiment toujours mon humour, et les échos que je glanais par ci par là, s'ils n'étaient pas toujours uniquement positifs, me flattaient le plus souvent. Aujourd'hui, je ne suis à leurs yeux qu'une vieille acariâtre. 

Putain, 6 ans ! *

* Référence que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

 

samedi, 12 avril 2014

Il n’y a qu’une réussite : pouvoir vivre comme on l’entend.*

Hier, j'ai été frappée du blues du prof. Une semaine fatigante, mais riche en émotions. Une classe de Terminale se montrant sous un jour parfaitement odieux et méprisant (méprisable ?). Une convocation lundi à faire passer un examen pour lequel je ne suis absolument pas compétente, mais qui m'a fait passer trois heures à essayer de trouver des sujets qui ne mettent pas en péril les candidats. Une classe de seconde répondant avec autant d'enthousiasme que 21 lombrics un jour de sécheresse à une séance que je pensais "fun".

L'impression bizarre de ne recevoir aucun feedback positif de la part de ceux qui devraient m'en renvoyer : mes élèves et ma hiérarchie. 

Les seuls qui m'aient montré leur reconnaissance, pas dans le sens de "gratitude", mais dans le sens "prise de conscience d'une valeur professionnelle" sont des collègues, des adultes. Notre assistant américain, qui m'a écrit une petite lettre d'au revoir, qui m'a quasiment fait pleurer d'émotion. Une collègue qui semble toujours trouver que je suis super forte en péda, alors qu'elle même est d'une énergie étonnante et stimulante dans notre équipe. Une ancienne élève, aujourd'hui prof (depuis au moins 15 ans), venue faire passer les TPE dans mon lycée, et chez qui je sens toujours l'admiration que je voyais dans ses yeux en 84 quand elle avait 13 ans et mois 26. 

Conclusion, je me sens vieille. Je n'arrive plus à "faire passer" l'émotion chez les jeunes. 

Je ne suis sûrement pas la seule. Enseigner à des ados est quelque chose qui nécessite un punch que je n'ai plus. Mon seuil de tolérance envers eux s'est réduit peu à peu, mon ouverture d'esprit sans doute aussi. Ils ne sont  pas les seuls à blâmer.

Mais pour les 6 ans qui me restent à faire (si Valls ne nous concocte pas une nouvelle réforme vicieuse), je ne me vois pas m'épuiser à changer de boulot. Il n'y a aucune ouverture possible dans l'educnat, Je vais donc essayer de résister aux baisses de moral. 

Ce matin, le soleil, ma nouvelle coupe de cheveux, une bonne nuit de sommeil, m'ont redonné la pêche. Ce soir je vais écouter un choeur dans un des hauts-lieux historique de Maville et m'en réjouis, et demain matin je crapahuterai sur 7 kilomètres dans la nature. Tout cela est revivifiant. Mon boulot, pas vraiment.

Christopher MorleyExtrait de Where the blue begins 

 

dimanche, 02 mars 2014

Les préjugés marchent en troupeaux, comme les bêtes. *

Les lois évoluent. Elles sont parfois contestées, mais elles sont passées. Mais il faut bien du temps avant que la société ne les intègrent.

Récemment je suis allée me requinquer deux jours dans un centre de spa. ADMV avait fait les réservations, sans doute en donnant son nom et en précisant que c'était pour deux personnes. On ne lui a rien demandé et en arrivant, sur ma fiche c'était imprimé Mr. ADMV !

(Ensuite, et que comprennent les initiés, moi qui suis un cheval qui parle, on m'a appelé "Agneau" !)

Cela pourrait passer pour un incident banal. Mais c'est surtout un réflexe bien ancré dans la société française. Si une dame réserve pour deux personnes, l'autre est un homme et évidemment porte le même nom que la dame.

Effectivement en réservant un gîte pour les vacances de pâques, j'ai signé le mail "Madame Quiparle", et le contrat est arrivé à : Monsieur et Madame Quiparle !

Cela relève de la même grandeur d'imagination et de tact que quand on a réservé une chambre pour deux personnes avec un grand lit, qu'on nous voit arriver à la réception et que l'on dit d'un air gêné : "Vous avez bien réservé une chambre avec un grand lit ?"

A réception du contrat de location, je me suis également fait la réflexion que Madame n'était pas considérée comme capable de signer le contrat seule. Pourtant il y a bien longtemps (enfin pas tant que ça) que Madame a le droit d'ouvrir un compte en banque seule, de prendre un emploi seule, et de signer des contrats sans forcément avoir l'autorisation de son mari ! Et elle a également le droit de garder son nom. (de jeune fille ! ah ! j'adore ce terme. Pourquoi pas "nom de vierge" ou de "pucelle" ???)

 

* Anne Barratin

jeudi, 02 janvier 2014

Je vous souhaite une bonne année, et c'est pas du cinéma !

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Ne parlons plus jamais de 2013 ! Je ne pense pas que beaucoup ne soient pas d'accord avec cette résolution !

Pour ma part, je préfère oublier 2013 et, comme dirait la deuxième image que j'aime également beaucoup : "Je ne sais pas si ce sont les anti-dépresseurs, mais je suis plutôt optimiste pour 2014.

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Mon année commence pourtant bien. J'ai gagné un pass illimité (pour 8 jours, cherchez l'erreur !) aux cinémas Gaumont de Maville. (je les cite, car je ne crois pas que ça leur fasse grande pub.) Je viens de regarder les programmes. Il y a 8 films  (sur 23 salles) que je peux avoir envie de voir (à la rigueur, pour certains), dont 2 sont des films d'animation pour petits, 1 un film d'animation de SF (pourquoi pas?) et deux en français. Il y a quatre films américains, dont un seul est montré en VOST une seule fois par jour ! (je me demande si je vais aller voir l'image corporelle de Di Caprio affublée de la voix et du jeu d'un autre ?) Au moins 5 films se jouent dans les deux cinémas. Bref, l'illimité devient vite limité... 

Ma route du cinéma sera donc très courte, mais au moins gratuite, ce qui me fera tolérer les odeurs de pop corn. Ensuite, je retournerai goûter les plaisirs des films en VOST de mon cinéma arts et essai, ses fauteuils défoncés, mais son chauffage réparé. 

lundi, 09 décembre 2013

Comme le jour éclaire les hommes et aveugle la chauve-souris, la réprimande améliore le coeur sage et fait empirer la sottise. *

Il y a un sketch de Bigard qui me fait toujours rire, c'est La Chauve-Souris !

 


La chauve souris bigard par 666korn666

Eh bien je viens de lire un fait-divers qui me rappelle vraiment ce sketch :

 

http://www.20minutes.fr/insolite/1260973-20131209-joggeus...

En tout cas, ça me confirme que je fais bien de ne pas faire de jogging, avec ma chance je serais fichue de me ramasser un sanglier.

PS: ne regardez pas la vidéo sur le brame du cerf en bas de la page, c'est hyperchiant.

Proverbe arabe

mercredi, 06 novembre 2013

J'en ai assez d'être aimé pour moi-même, j'aimerais être aimé pour mon argent.*

Avant j'avais un vieux téléphone Connia, collector pour ceux que ça branche, purement et basiquement utilitaire pour les gens comme moi qui aiment pas parler tout haut dans la rue. Je lui faisais manger un code de temps en temps et ça m'allait bien. Et puis sont apparues les petites merveilles qui font des tas de choses en plus de permettre de causer dedans : prendre des photos, en envoyer, en recevoir, jouer à des tas de jeux, savoir répondre aux questions qui empoisonnent les repas de famille, lire ses emails, enfin, tout quoi. Et je me suis laissée avoir, j'ai cédé à la folie consommatrice, et ADMV m'en a acheté un pour Noël. Oui je sais, ce n'est pas Noël, mais les promos, elles, elles sont là maintenant.

Depuis je suis déjà spamée par des sms intrus, et ce matin, fin du fin, j'ai eu un message de Popaul :

"Pole emploi/Offre 010PNGT. Envoyez CV+Lettreà AIR-ASS-AIDE-INSUFFIS-RESPIRAT, courriel : j.derel@airbassenormandie.fr"

Voilà ce que j'ai répondu voulu répondre :

"Ce message ne m'est pas adressé. Pour qu'un demandeur d'emploi ne pâtisse pas de votre erreur, je prends la peine de répondre. Je vous saurai gré de bien vouloir renvoyer le message d'origine à la personne concernée."

Et là, on m'a dit que ceci étant un message automatique, ma réponse ne pouvait pas être traitée. Pauvre monde déshumanisé ! Encore un demandeur d'emploi pour lequel on comptabilisera une proposition d'emploi auquel ce feignant n'aura pas donné suite...

pole-emploi-radiation.jpg

*Réplique du film Docteur Popaul, de Chabrol, 1972

(Spéciale dédicace à Zapette qui a su partir !)

samedi, 05 octobre 2013

Le Conseil des sinistres, c'est le mercredi, le jour des gosses. Ils vont au sable, ils font des pâtés, c'est sympa. Le Garde des seaux est là.*

Question intéressante: qu'est-ce que j'ai fait de mon mercredi ?

Je devrais plutôt dire : qu'est-ce qu'ils ont fait de mon mercredi ?

A 6 h 15 je me suis levée. Petit-déj, douche, départ à 7 h 25. Bouchons. Ca devient de plus en plus craignos de circuler dans Maville ! Mes 4 heures de cours. Normal. Avec les pannes habituelles de l'informatique, les élèves qui n'ont pas fait leur travail, la proviseure qu'il faut voir, pour confirmer la réunion dont on a eu connaissance la veille, mais qui a lieu l'après-midi ! Je croyais que c'était congé pour tout le monde au lycée, j'ai dû me tromper.Je m'arrange avec ma collègue, (on est deux à être concernées) elle fera le début de la réu de 14 h à 16 h et je ferai la suite. Il s'agit pour tout vous dire de l'accueil de l'assistant américain qu'on a été chercher lundi après-midi à la gare, mais qui a passé deux jours dans un centre d'hébergement, parce que c'est plus convivial qu'ils disent, les organisateurs. Le midi, j'ai mangé avec ma tante dans un petit restau près de chez elle, parce qu'elle a pas vraiment la frite, et surtout pas pour en cuisiner ! Ensuite je suis rentrée chez moi où j'ai discuté avec le couvreur qui démousse mon toit, et remplace 3 vélux, et qui m'a annoncé, photos à l'appui, qu'il y en aurait pour 2000 euros de travaux en plus, si j'étais d'accord, évidemment. Un toit de 1932, ça demande de l'entretien, on ne mégote pas, donc j'ai dit oui. A 16 h, je suis allée chercher Bill au lycée où se passait la réunion, pour l'emmener avec ses bagages au rectorat où nous attendaient discours et heureusement, champagne ! Y'a quand même des compensations dans notre métier, faut pas se plaindre. A 17 heures, je l'ai remmené dans notre lycée : re-bouchons, la mauvaise heure, des travaux, tout ça... Je suis allée lui imprimer son emploi du temps, lui faire un petit tour des lieux, et ensuite l'installer dans sa suite chambre. Il avait l'air content. Bon, avec 7 heures de décalage horaire, deux jours de formation et visites et deux soirées de fiesta avec les autres assistants, on est assez crevé pour trouver tout merveilleux. J'ai insisté sur le fonctionnement de l'alarme après 22h, sur l'interdiction de fumer (oui, on a un américain rebelle ! qui fume), et je l'ai laissé dormir. A 18 h 30, j'ai repris le boulot que j'avais commencé entre le couvreur et le rectorat, et le soir, j'étais trop crevée pour faire une note. Sorry.

Mes mercredis ne sont pas toujours top, mais bon, y'en a qu'ont demandé que je raconte. 

* Extrait inoubliable d'un sketch de Coluche !

mercredi, 14 août 2013

Le moustique pique et la miss tique

Nous sommes à Cap-Chat, à l'entrée de la Gaspésie. On nous avait promis des lynx(s?), des orignaux, on a vu des grenouilles et des chenilles, mais en tout cas, pas de chat. Nous sommes dans un village "grande nature". On peut marcher, respirer, voir les montagnes quand il ne pleut pas, ce qui est le cas ce matin. Cet endroit est situé à la lisière d'une réserve faunique, non, nous n'y entendons pas de musique particulière, si ce n'est nos éternuements et le bruit d'un essaim d'abeilles qui devaient butiner quelque part hier pendant notre balade.

Mais l'animal qui n'est dans aucun document publicitaire et que l'on peut rencontrer et admirer phoniquement et corporellement, sans difficulté, c'est le moustique ! En trois jours j'en suis à 13 piqûres, dont trois sur le visage, et je n'ose imaginer ce que serait la situation si nous n'avions pas apporté divers sprays (naturel et nocif), bracelets répulsifs (ils ne sont répulsifs qu'à la vue pour ce que j'ai à en dire), vendus en France en pharmacie, ou chez Nature et Découvertes. La découverte, ce fut mon visage au lendemain de l'île. Rien que 10 piqûres concentrées sur cette peau d'ange ! Esthétiquement, si vous aimez les pommettes carrées, je suis votre idéal féminin ! En effet, si le moustique québéquois fait mal quand il vous agresse, les boutons ne démangent pas trop, mais en dessous cela gonfle d'une manière encore inédite pour moi.

 

 

dimanche, 28 juillet 2013

C'est pendant l'orage qu'on connaît le pilote.*

Pourquoi j'ai été silencieuse hier ????

A la demande générale, une explication :

Le matin à 7 heures, il y a eu un orage méga-giga-terrible. Ca nous a réveillées. Du coup, on est allé fermer les fenêtres pour empêcher la pluie torrentielle (comme ils disent dans le poste) qui aurait pu entrer dans notre jolie maison et ruiner notre intérieur. ADMV a eu comme l'impression que ça pleuvait dans la cheminée (qui est dans mon bureau). Mais non, après vérification, elle a levé la tête et vu que ça tombait du plafond, le long du mur de la rue, côté fenêtre. Constatant ce phénomène flippant, on a d'abord coupé le courant dans toute la maison, car évidemment, près de ce mur, il y a tous les fils de l'ordi, de l'imprimante, du téléphone, de la box, etc. J'ai couru au grenier, et là, j'ai vu qu'à travers la frisette, là où en 1999, lors des tempêtes, des tuiles avaient bougé, ben, ça avait dû rebouger, car l'eau tombait à un rythme soutenu, glissait le long de la frisette et avait inondé le mur et le sol le long de ce mur. J'ai posé aux endroits stratégiques tous les seaux et les cuvettes que j'avais judicieusement récupérés au sous-sol avant de monter. Puis on a protégé tout ce qui craignait dans mon bureau. Y'avait déjà des dégâts, dont une ramette neuve de papier pour l'imprimante et un bloc de papier à dessin... La pluie a cessé, mais il y avait sûrement un stock d'eau dans la laine de verre, car ça goûtait encore. On a retiré la moquette qui était sous les cuvettes, déchiré, coupé, et on a bien fait. La moquette avait fait éponge, peut-être déjà depuis deux orages. Ensuite on a téléphoné à tous les couvreurs de la ville, et on en a trouvé deux qui bossaient le samedi, et un qui a tout de suite dit qu'il passerait dans l'après-midi, mais il ne savait pas quand exactement, il dépannait déjà des gens. Ca m'a rassurée un peu. J'avais rien mangé depuis la veille, car le stress, ça me coupe l'appétit. Alors j'ai commandé des sushis. Je venais tout juste de rebrancher tout après avoir vérifié que toutes les prises étaient sèches. Et puis l'après-midi je suis allée faire des courses, et j'ai cuisiné, car le soir on avait deux invitées, et pas question d'annuler ! Le couvreur est bien venu, mais seulement à 17 h 30. Il n'avait pas de bâche sur lui. C'est con, c'est seyant une bâche. Il a constaté que les tuiles autour du vieux velux (datant de 5 ans avant qu'il ne naisse !) étaient trop courtes (ancienne technique de pose), qu'il y avait des feuilles et des trucs coincées, que le vieux velux était effectivement vieux et à changer, (on le savait et voulions le changer à la rentrée), bref, un ensemble de trucs qui, en plus de l'orage ultra-violent, on tcontribué aux grandes eaux. Cette nuit, nouvel orage, mais rien dans le grenier. Il a dû remettre en place et nettoyer les bonnes tuiles. Demain il passe poser une bâche pour qu'on parte sereines au Canada, et au retour, grand nettoyage de printemps pour notre toit : démoussage, nouveaux vélux, (il y en a 3!). La bonne nouvelle, c'est que les grosses cloques qui s'étaient formées sur le plafond de mon bureau ont quasi disparu. Bonne peinture !

Orage Privas 22 juil 2003.jpg

Vous comprendrez donc que je n'ai pas eu le temps de me mettre à mon blog. Sorry.

Cela me fait un point commun avec le pape. Car dans le poste j'ai aussi entendu:

"Journée bien remplie pour le pape François : aujourd'hui il confesse des jeunes catholiques."

Bon, je sais ça ne fait rire que moi et mon athéisme primaire.

* Sénèque

jeudi, 16 mai 2013

Une journée nuageuse ne peut rien contre un tempérament radieux.*

Lever avec un super mal de tête. Pourtant, hier, à part un petit cocktail chinois inoffensif, pas une goutte d'alcool. Ca doit être ça, le fait d'arrêter. Faut pas. Et puis je viens de faire tomber un morceau de fromage de ma tartine en trempant. C'est mauvais signe. Ou alors, c'est la pluie. En tout cas, j'ai pas envie d'y aller. Retrouver Stecie (oui, ça existe !) qui est venue se plaindre en fin de cours de Dave qui fait rien que s'asseoir à côté d'elle en classe alors qu'elle veut pas, et que c'est CA qui va lui faire rater sa seconde ! Retrouver les 8 candidats que je fais passer aujourd'hui pour l'expression orale (en fait, j'avais mal compté, y'en avait 12), épreuve du bac qui compte pour 25 % de la note, mais qui nous prend 120 % de notre temps et de nos angoisses existentielles.  Ben oui, parce que comment préparer des élèves si déjà nous, on n'a pas compris exactement en quoi consiste l'épreuve ! (J'ai quand même mis quelques bonnes notes.) Enfin, pour les 50 candidats que je vais voir d'ici mercredi 15 h, c'est pas trop pénalisant. Ce sont mes élèves et je mettrai bien la note que je veux. Mais le hic, ce sont mes pauvres littéraires (les éternels sacrifiés) qui passeront avec un prof inconnu, et qui n'ont pas eu d'épreuve de compréhension de l'oral (25 autres %) pour les rattraper. Ben oui, ça serait con qu'on évalue les bons là-dessus ! Avant de commencer les tortures je vais voir mes secondes pour leur expliquer comment remplir les feuilles jaunes d'orientation. (Sauf que ce matin j'ai pas retrouvé les fameuses feuilles jaunes... Je me suis dit qu'elles devaient être dans mon casier, mais ce soir je les ai retrouvées dans mon meuble classeur perso, alors qu'elles auraient dû être dans mon meuble classeur pédago. Comment voulez-vous que je m'en sorte, si elles se mettent à migrer !) Un casse-tête dont on change un peu les pièces tous les ans pour que les PP (profs principaux) progressent ! A midi, j'aurais pu faire une pause, mais un collègue a prévu une réunion syndicale. J'ai pas le coeur de sécher. (On n'a pas séché, tout le monde a pleuré !) Et après les tortures, y'aura un super conseil de classe de Bts, fun et tout ! (Vous voyez bien que j'essaye de me motiver.)

Le lever n'est pas top. Vivement le coucher !

C'est maintenant !

*William Arthur Ward

Ben si, elle peut !

lundi, 13 mai 2013

Le cheval-vapeur est le meilleur ami de l'homme.*

Pour être écolo et pas polluer, il faut avoir du temps. Ce matin, j'ai pris le tram, puis le bus, et je suis arrivée au lycée en 40 minutes au lieu des 12 habituelles. Le plus : j'avais de la super bonne musique sur mes oreilles. Les autres conducteurs ne m'énervaient pas et du coup je suis arrivée plus sereine. Le moins : y'a du monde (enfin moins que je ne craignais, le lundi y'en a qui dorment, moi j'vous l'dis), et les élèves ne disent pas bonjour. Une collègue me l'avait dit. J'avais pensé : "ils l'aiment pô." Bon, ben, il faut que je me rende à l'évidence, ils ne m'aiment pas non plus. Ou alors ça fait trop bollôss (je sais pas comment ça s'écrit) de dire bonjour à un prof. Aujourd'hui j'avais 5 heures de tris de dossiers pour les futurs post-bac pour une heure de cours. Du coup pour cette heure j'ai été cool, dynamique, de bonne humeur. Je vais vous la faire, moi, la prochaine réforme : une heure de cours par jour. On s'abîme pas, du coup. On est toujours au top.

En plus quand je suis rentrée tout à l'heure, ADMV avait fait toutes les courses. C'est vraiment un bon plan de pas prendre la voiture le lundi. A refaire !

*Vahé Godel 

vendredi, 05 avril 2013

Le monde est une caricature perpétuelle de lui-même ; à chaque instant il moque et contredit ce qu'il prétend être.

J'entends tout au long de la semaine des trucs dont je me dis, il faudra que j'en parle dans mon blog, et puis j'oublie. Je me rappelle quand même une pub radio émanant d'un club de foot qui demandait à ses supporters d'envoyer de l'argent pour les aider ! Je me suis dit "il y avait déjà le denier du culte, il y a maintenant le denier des cons."

En parlant de cons, je ne résiste pas à vous faire profiter d'une vidéo que j'ai vue sur facebook. Les gens qui sont moqués ne sont pas seulement cons, mais dangereux. Un ancien élève a trouvé ça "un peu radical". Pauvres petits jeunes qui ne savent même plus être radicaux...

Pourtant ce n'est qu'une caricature. On ne va pas en faire un scandale dans un pays démocratique ! Ce n'est certes pas aussi radical que les menaces envers les homos faites par les opposants au mariage pour tous ! Cliquez sur ça:

 

Capture d’écran 2013-04-03 à 11.49.04

 

* George Santayana