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lundi, 11 octobre 2021

Ecrire c'est lire en soi pour écrire en l'autre *

Deux livres dont je voudrais vous parler. 

Le premier, de Marie Maher, Pour la Beauté du Geste

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Le deuxième, de Asya Djoulaït, Noire Précieuse.

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Cliquez sur les images pour avoir plus d'informations 

Le premier, je l'ai lu l'an dernier, d'une traite, et ai été bouleversée par le contenu et par sa sobriété efficace. Le deuxième, je n'ai pas encore eu le temps de le lire, mais il est en haut de ma PAL ! 

Qu'ont-ils en commun ? Eh bien, ils m'ont été présentés lors de moments très agréables. Une ancienne collègue organise chaque année un brunch où, en petit nombre, nous avons l'occasion de rencontrer un auteur, en l'occurrence deux autrices, dont le livre dont nous parlons est un premier livre. 

C'est une chance incroyable de pouvoir profiter de tels moments. Et la semaine qui suit ces écrivaines présentent leurs œuvres à des élèves, et échangent avec eux. Ah, que j'aurais aimé ça quand j'étais au lycée ! A cette époque, un écrivain étudié en classe me semblait forcément mort, au mieux inexistant. Je me souviens de ma surprise quand Prévert est mort quand j'étais en BTS. Moi qui avais lu tous ses poèmes, vu les films de Carné en noir et blanc, bêtement, je le croyais déjà mort. Nos profs nous parlaient des œuvres, quasiment jamais des humains, de leurs vies.

*Robert Sabatier

mercredi, 08 septembre 2021

"Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l'exercice du corps."*

C'est une librairie.

Je la fréquente depuis que je suis toute petite. Il y en avait une autre, très bien aussi, dans le temps, mais elle a fermé. Ma librairie a failli fermer deux fois aussi récemment. Le temps est très dur pour les livres. Surtout pour ceux qu'on ne vend pas par internet. Personnellement je préfère traîner dans les rayons, les étages, lire les petites notes que les libraires rédigent, feuilleter les livres d'art, sans pour autant vouloir les acheter. Et maintenant, ma librairie a été rachetée par une maison qui vend du matériel artistique et ça me donne deux fois plus de raisons de venir. Et puis les vendeuses sont adorables. L'une d'elles m'a un jour retrouvée dans l'annuaire et a réussi à me prévenir que j'avais oublié mon téléphone sur l'une des tables du magasin. J'avais déjà commencé à m'angoisser, mais ne me revoyais absolument pas le poser à côté des livres, pour choisir. Mon téléphone actuel n'affiche plus mon nom quand on l'ouvre sans avoir le code. Elle ne pourrait plus me prévenir. Aujourd'hui, comme j'achetais des livres de poche pour en faire cadeau aux amis que je vais croiser le long d'un prochain périple, elle m'a offert 5 livres pour 5 achetés ! le double de la promo que j'ai découverte en rentrant chez moi et que font Livre de Poche et 10/18. En principe, c'est un livre offert pour deux achetés ! 

Evitez les supermarchés, les "centres culturels commerciaux", les sites comme Ah-Ma Zone ! qui exploitent leurs personnels, et allez dans les librairies de vos centres-villes ou de vos quartiers. Les gens y sont gentils, ça sent bon, et on y passe de bons moments. Parfois on y rencontre même les gens qui écrivent les mots qui nous plaisent.

vive la vie, blog de femme, femme, livres,

*Emmanuel Kant

vendredi, 08 mai 2020

Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois *

J'ai envie de vous présenter un livre. Il a 73 ans. Au début il n'existait pas. Mais deux frère et sœur sans enfant, dont je pourrais vous raconter l'histoire un jour, Fernand et Alice, donnaient leur amour à leurs petits-neveux et nièces en leur offrant des vacances, des moments heureux dans un jardin, et des lectures. La revue Lisette fut achetée toutes les semaines, puis les numéros furent reliés pour en faire un livre. Fernand, ancien ingénieur, était en retraite, avait vécu deux guerres, et voulait toujours apprendre plus. Malgré tout cela, il n'avait pas perdu son optimisme, sa foi en l'humanité, le modernisme, l'avenir. Un relieur qui avait sa boutique pas loin lui a appris la technique. C'est ainsi que mon grenier est plein de livres divers, de plus ou moins grand intérêt, mais merveilleusement reliés. Cet "album de Lisette", comme je l'appelais enfant, a fait mon bonheur. J'ai tout lu, en négligeant sans doute un peu trop les pages couture et tricot. Aujourd'hui, en période de confinement, je le regrette. Sinon, oui, j'ai tout lu. J'y ai acquis autant de principes moraux de base que d'esprit critique. Car oui, certains textes me faisaient sourire, ou bondir, mais j'y puisais ce qu'il y avait d'émotion et de nostalgie universelle. Et savoir que ma mère avait feuilleté ces pages, sans les abîmer du tout, donnait à cette lecture encore plus de valeur. Je pense que je vais relire le roman-feuilleton "Nicole au Pays des Dollars", et me demande quelle idéologie il véhiculait !

 

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* Pierre Dumayet

 

lundi, 29 décembre 2014

Si je devais faire un cadeau à la génération suivante, je lui apprendrais à ne pas se prendre au sérieux. *

Merci Père Noël !

 

Je vais pouvoir m'exprimer artistiquement grâce à un super coffret de feutres POSCA, (mais non, je ne fais pas du pub !) et entre autres, je prépare déjà dans ma tête le dessin que je reproduirai à la peinture sur notre table de salon. D'autant plus que j'ai acheté tout ce qu'il faut pour faire ça lors de mon dernier passage chez ma Poscôle (qui a presque un nom de marque de crayon feutre, quand on y pense...^^)

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Tout en étalant des couleurs grâce aux stylos qui ressemblent presque à des pinceaux, je pourrai écouter tous mes vieux 33 tours que j'aurai transformés en fichiers MP3 grâce à mon nouveau tourne-disque / encodeur. Je vais m'atteler à la lecture du mode d'emploi.

J'ai aussi eu des livres de cuisine, dont un qui est une sorte de Pop-up ! 

En regardant cette vidéo, je m'aperçois qu'il est plus agréable de feuilleter son livre, si elle se tait !

Bref, j'ai été gâtée et ne suis pas mécontente finalement d'avoir opté pour la solution "vacances tranquilles at home" quand je lis les infos.

*C.M. Schulz

mardi, 15 juillet 2014

She has read too many books and it has addled her brain. *

Les vacances ont vraiment commencé par ça:

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Puis il va falloir que je me remette à l'allemand.

Et j'ai pas mal de livres à lire.

Pas besoin de passeport cette année, tout va se passer en France ou en Europe.

* Louisa May Alcott

(Quand je pense que je dévorais ses livres quand j'étais petite !)

jeudi, 27 décembre 2012

Je lâcherais tout, même la proie, pour Londres.*

London is often calling me !

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Et parfois, comme hier, je réponds présente ! Nous sommes donc arrivées, un jour de grève du métro, ajouté à celui du premier jour des soldes, tradtionnellement le 26 décembre (Boxing Day), et cela nous a pris plus longtemps que prévu pour arriver à notre studio. 

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Premier soir, pub, bière et cottage pie. Nuit difficile, matelas impossible... Ce matin, négociations, assez rapides je trouve, et nous changeons de studio. Lit meilleur, chauffage mieux réglé, que demande le peuple ?

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Du coup, trois musées : The Museum of London - Histoire de Londres, un peu fouillis, mais sympa. Courtauld Institute's Gallery - Peinture, en particulier des impressionnistes (Van Gogh, Gauguin, Morisot...) et des plus modernes (Van Dongen, Kandinsky, Picasso...). Ce petit musée est à voir ! et sa cafet' aussi. - National Portrait Gallery - Mon préféré, surtout les portraits du XXe et XXIe siècle. Dommage, on ne peut pas y prendre de photos. Lessivées, on passe une soirée cool à l'appart', avec nos ordis et la télé... en anglais, c'est top ! C'est d'autant plus top qu'une dame très bien, nous avait annoncé hier dans le bus que commencerait ce jour trois jours d'"Armaggedon".

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* Alphonse Allais

vendredi, 23 novembre 2012

Dell'albero caduto Tutti si fan legna.*

Cet après-midi, je n'avais pas cours, comme tous les vendredi. Et comme presque tous les vendredi, j'ai eu du mal à m'en rendre compte. Encore un peu moins que d'habitude, où j'ai du mal à quitter le lycée avant 15 h, car il y a toujours un truc à faire, à dire, à expliquer, photocopier, ou autre verbe au choix.

Aujourd'hui, j'avais d'abord une réunion du Fonds Social. C'est une réunion où de l'argent donné par la Région et l'Etat est versé aux familles qui font un dossier pour obtenir des aides ponctuelles, qui dans certains cas deviennent plus qu'une habitude, malheureusement pour ces familles. Pas malheureusement qu'on les aide, mais malheureusement qu'elles soient obligées de demander tous les trimestres et parfois tous les ans. Nous avions 25 demandes. Nous en avons ajouté une 26ème, car une maman qui vient de perdre en un mois son mari et son emploi n'avait pas encore eu le temps de tout calculer pour faire un dossier.

Nous avons plusieurs familles qui vivent à 4 avec 1000 euros par mois, une qui vit avec 900 euros pour 4, une mère seule avec 3 enfants et pas de pension alimentaire. Et enfin une autre qui vit à 4 avec 450 euros. Ceux-là sont demandeurs d'asile. Ils n'ont pas de compte en banque, pas le droit de travailler, et ne veulent pas se faire remarquer. On les ferait voyager (même si ça coûte cher), mais pas vers des plages qui leur plaisent. Alors on leur donne des "bons d'achat". Comme ça les autorités ne peuvent pas leur reprocher de toucher de l'argent illégalement.

Une réunion comme ça, qui dure deux heures (parce que ma proviseure a passé une demi-heure à expliquer le principe, les critères, à ceux qui venaient pour la première fois) ça remonte le moral, vous pouvez pas savoir. Mais ça énerve et épuise moins qu'une réunion de deux heures aussi (j'ai eu une demi-heure pour prendre un café, faire pipi, donner mon avis sur une évaluation qui posait problème à deux collègues et imprimer un dossier important pour la réunion suivante), une réunion, donc, pour mettre au point l'organisation du bac ! Car le bac en langues, cette année, ça va être une usine à gaz, une fête permanente, un cirque sans filet pour les trapèzes volants, la place de l'Etoile à 18 h, un jour de panne d'électricité, arrêtez-moi pour les métaphores, ou on est encore là dans six mois. Et le bac sera passé... Heureusement nous inaugurons ces nouvelles épreuves avec un proviseur-adjoint aimable, souriant, respectueux, et c'est pour ça que personne n'a pleuré.

En rentrant heureusement, j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres un cadeau :

Une amie m'a envoyé ce livre dont rien que la couverture semble raconter son histoire, enfin celle de ses grands-parents et parents. Là, je vais pleurer, j'en suis sûre, mais d'émotion.

Si vous êtes à Grenoble où il y a eu une exposition à propos de ce livre, il y a un festival du Cinéma Italien à ne pas manquer.

Ma copine m'a envoyé le prospectus pour me faire baver d'envie, hennir de jalousie. A moins que ce ne soit à cause de la photo !

*Arbre tombé, Approvisionnement pour tout le monde. (Proverbe sicilien)

jeudi, 10 mai 2012

La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. *

Activités culturelles de la semaine :

Au cinéma, j'ai vu Barbara, et j'ai aimé. Je ne raconterai rien de ce film, car le peu que j'avais déjà entendu sur France Inter, et lu sur AlloCiné m'a déjà fait perdre quelques effets de surprise. Pour ceux qui ont adoré Avengers, je ne conseille pas ce film. Des jeunes qui sortaient nous ont dit qu'ils avaient trouvé ça "long" ! Comment ont-ils pu ? Lent, oui, mais long, non. En temps réel ou presque. C'est tout. Un film où le cerveau du spectateur doit rester actif, où on n'explique pas tout. Ca se passe en RDA en 1980, ça je peux le dire, c'est écrit à la première image du film. Ensuite, je ne peux de toutes façons pas vous dévoiler le tout début des dialogues car des c*x!ds qui sont arrivés en retard, ont mis des plombes à s'asseoir et m'ont fait rater les sous-titres. Si vous allez le voir, je suis preneuse des trois premières répliques du script, d'accord !

Aujourd'hui, entre mes cours et mes devoirs à la maison, lecture de BD sur chaise longue sur ma terrasse. Je ne peux même pas me réjouir autant que l'anglais de la blague.

Un Homme est Mort, de Davodeau.

"Un anglais dit : "cette année on a eu de la chance, l'été, c'est tombé un dimanche."

Nous, on n'a pas eu cette chance, l'été c'est tombé un jeudi, et je bossais...

* Hugo Pratt

 

samedi, 31 mars 2012

Le voyage est ma maison.*

Voyager à l'étranger sans bouger de son canapé et sans passeport, c'est possible. D'abord, un soir regarder un feuilleton policier suédois sur ARTE. C'est dingue, qu'ils parlent d'enquêtes, de flics ou de voyous, on dirait du Bergman. Ambiance sombre et qui rappellent les films français sur l'occupation. Il fait toujours sombre, voire, il pleut. A la fin du film, le générique apparait, et on ne sait pas si les flics ont trouvé le coupable, on n'a rien compris, même si on a vu, ressenti, aimé ou détesté. Du Bergman, je vous dis.

Pour voyager ailleurs, je vous conseille un recueil de nouvelles par Anna Moï. Vietnamienne venue en France en 1970 et qui n'est retournée dans son pays qu'en 1990. Ses nouvelles nous font voyager entre les deux pays, comme elle le fait depuis 20 ans. Mélange d'ambiances, de personnalités, d'humeurs. C'est dépaysant, poétique, subtilement cynique, nostalgique, bienveillant, selon les pages.

En attendant les vacances et les vrais voyages, ce n'est pas mal du tout.

*Muriel Rukeyser

samedi, 11 février 2012

Le premier homme qui est mort a du être drôlement surpris.

Mardi 14 février sera la journée nationale de prévention du suicide. Cette journée est organisée depuis 15 ans. Divers articles paraissent ce weekend sur le sujet, mais ne disent pas si ces campagnes de sensibilisation ont influencé les suicidaires potentiels et leur entourage;

Vous pouvez lire:

http://3.bp.blogspot.com/-fdnXl6z5q3w/TpzMmhs2BDI/AAAAAAA...

Je ne connaissais pas cette date avant de consulter comme chaque weekend Yahoo news ce matin. Et pourtant au réveil, après avoir remis le chauffage en route et rejoint mon lit en attendant que la chaleur revienne, j'ai pris et commencé le livre du haut de la pile de ceux qui attendent d'être lus, et c'était:

Etgar Keret, La Colo de Kneller. (Babel)

Si lire un texte un peu humoristique en même temps que grave sur le suicide ne vous dérange pas, si le point de vue d'un Israëlien sur la question vous intéresse, alors pour 5.50 Euros, vous obtiendrez 89 pages insolites. J'en suis pile à la moitié et irai le finir dès que j'aurai terminé cette note.

*Georges Wolinski

mercredi, 30 novembre 2011

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de faire une pause et de réfléchir.*

Aujourd'hui Gougueule rend hommage à un type que j'adore. C'est celui qui est à l'origine de mon intérêt pour l'histoire des USA, mais aussi pour la littérature américaine. Tout a commencé avec ces deux-là:

Je ne les voyais qu'en noir et blanc, mais quel bonheur ! Ensuite j'ai lu leurs aventures, en français. Puis en anglais. Toujours du bonheur.

Et elle ! Le sex-symbol de mes années de primaire:

Je comprenais que Tom fasse les pires bêtises rien que pour lui plaire, ou la sauver.

Alors, moi aussi, je dis Merci Monsieur Mark Twain !

Mais je suis très émue aussi, parce que cette photo, je l'ai trouvée sur le blog de Marc di Napoli, tout simplement l'acteur qui jouait Huck ! Il est devenu artiste, à plus d'un titre, et son blog a l'air de valoir la visite. Cliquez !

*Mark Twain

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

vendredi, 22 juillet 2011

La vie, c'est comme un cône glacé ; il faut savourer chaque bouchée.*

3ème Rapport d'activités :

"Agriculture Bio" peut aussi être synonyme de :

MODERNITE, ORIGINALITE, PROXIMITE.

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Ca ressemble aux distributeurs qu'on trouve dans les gares et lieux publics, tu tapes le n° du casier choisi, tu insères l'argent, et ça tombe.

Mais, ca sent bon, et c'est pas trop cher.

Dans ce village, Montolieu, qui est aussi un village plein de librairies, d'artistes, d'ateliers pour les enfants, d'anglais sympas, on a trouvé un salon de thé où les décos intérieures m'ont parlé, et où j'ai dégusté un crumble aux pommes tiède délicieux. 

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Tout cela console (un peu) de la grisaille.)

*Charles Monroe Schulz (Peanuts)

samedi, 26 février 2011

On parle toujours des idées reçues. Mais qui donc les distribue ? *

J'ai reçu une idée ! Parler des idées reçues. C'est mon ami Hervé alias Superman qui me l'a soufflée. C'est vrai que les idées reçues font des dégâts, particulièrement chez les politiques en période pré-pré-pré-électorale. On entend des vérités assenées sans aucun chiffres pour les justifier ou prouver leur véracité. Dans le meilleur des cas l'utilisateur d'idées reçues non avérée dans l'intention de nuire finit au tribunal, condamné.

Dans le pire des cas l'idée reçue se propage jusqu'à ce que personne n'exige de preuves pour la croire. Sur le net il y a des moyens rapides de vérifier que ce qu'on nous affirme est vrai ou non. Je vais vous donner quelques lieux où vous rendre si vous avez des doutes.

D'abord, ce site qui est à la source de cette note et qu'Hervé m'a indiqué :

http://www.tatoufaux.com

Pour exemple toutes les femmes potentiellement enceintes peuvent aller lire ce qu'ils disent sur la pleine lune avec des liens très judicieux à l'appui. : http://tatoufaux.com/?Accouchements-et-pleine-lune

Pour mettre fin aux rumeurs qui parfois envahissent nos boîtes aux lettres virtuelles, il y a l'incontournable http://www.hoaxbuster.com/ Avant de renvoyer à 50 amis un texte révoltant, émouvant, et j'en passe, allez vérifier chez eux si cette info ou opinion qui vous indigne ne tourne pas dans le cybermonde depuis 10 ans sans preuve !

Nombreux sont les auteurs, organes de presse ou bloggers qui se sont intéressés à la question. Sur un sujet qui me concerne, et sûrement pas mal d'entre vous, l'Etudiant à consacré quelques pages de son site : http://www.letudiant.fr/metiers/fonction-publique-halte-a...

Et Gustave Flaubert en son temps avait même publié un dictionnaire, compilation de toutes les idées reçues qu'il entendait. Pas étonnant que cette œuvre soit restée inachevée.

Pas de meilleure conclusion pour parler de ce que véhiculent nos gouvernants que ceci:

"Il y a à parier que toute idée publique, toute convention reçue, est une sottise, car elle a convenu au plus grand nombre." Nicolas Chamfort

*Bruno Masure.

 

lundi, 07 février 2011

ADIEUX

Je l'avais connue en lisant l'Autre et la Maison Sans Racines. La découvrant presque en même temps que je découvrais son fils. "Anne ma soeur Anne" et "Monde cinglé"...

Elle est une des rares poétesses (ou même poètes) contemporaines dont je lis les vers sans avoir besoin de relire dix fois pour comprendre, sans me dire que c'est trop précieux ou pédant.

Et puis un jour j'ai assisté à une soirée merveilleuse où il y avait elle, son fils et son petit-fils. Les deux hommes chantant ensemble les mots de la femme. Et que d'amour il y avait sur cette scène-là.

Est-ce avant, ou après cette soirée ? Dans un petit théâtre parisien, j'ai assisté à une pièce intitulée "Le Dernier Candidat", écrite par Andrée Chédid. Elle avait choisi cette soirée pour venir voir sa pièce. Et dans l'entrée, où elle attendait tout comme nous, soudain elle a dit "ah, Loulou, te voilà." Et ce chanteur que j'aime aussi beaucoup est arrivé, barbu comme jamais. Ils se sont serrés dans les bras. Je n'ai pas demandé d'autographe ou parlé. Mais quand même, j'étais émue d'être à côté d'eux sur les bancs du théâtre. Les acteurs aussi était émus !

Il y a un site qui parle d'elle en anglais:

http://www.andreechedid.com/

dimanche, 09 janvier 2011

LES LIVRES NOUS PARLENT DE CONTREES ETRANGERES ET MYSTERIEUSES

J'aime lire. Je ne lis plus assez pourtant. Mais j'ai eu envie de jouer avec des titres de romans. Je les ai tous lus sauf un. Leurs titres ont un point commun. Saurez-vous trouver les titres grâce à un fragment amoureux de leur couverture ?

Vous êtes tellement pas bons, que je vous offre les initiales ! Cette fois, aucune excuse.

1.

Indice: c'est pas des doigts, regardez mieux ces petits objets qu'on a tous à la maison, rouges à l'extrémité. 

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"Les Allumettes Suédoises" de Robert Sabatier. Trouvé par Breizh', Bravo !

2.

Indice : Le titre de ce livre est une phrase à la première personne du singulier.

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Indice : le titre de ce livre a un rapport avec l'éducation nationale. Le nom de son auteur veut dire qu'il ne se les gèle pas.     

D L

3.

Indice : Dans le titre, y a une référence au pays du chocolat et de la marmotte.

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"Le Robinson Suisse" de Johann David Wyss, trouvé par Axel. Bravo.

 4.Indice : Un autre roman de cet auteur parle d'une partie du corps.

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indice: le titre de ce livre parle de littérature et d'une nationalité qui me tient à coeur, je vous en ai parlé récemment.

E C

 

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"Sarah et le Lieutenant Français", trouvé par Pascale. Bravo !

C'est dingue ! Y'a des petits nains qui sont passés cette nuit et ont remis tout tout droit... Bon, j'avais bien vu que les chiffres n'étaient pas là où je voulais, alors que sur mon aperçu ils y étaient. Chez h&f, t'es aligné et centré ou tu n'es pas!

Bon, merci Pascale quand même.

samedi, 25 décembre 2010

POURQUOI VOULOIR A TOUT PRIX FAIRE ORIGINAL?

Donc, je vous souhaite à tous une belle journée de noël. Pas besoin forcément de rites, de décos, de milliers de cadeaux. Seulement se dire que c'est un samedi cool, où le rythme se calme, et où en plus cette année, il fait grand beau !

Joyeux noël à tous, et ne vous prenez pas la tête si pour vous c'est une journée comme les autres, si vous pensez que c'est un truc commercial si gnagnagna et gnagnagna... Rappelez-vous l'important : Rien n'est obligé.

mercredi, 14 juillet 2010

COMMENT REUSSIR SON SEJOUR EN NORMANDIE

Réserver un hôtel avec vue sur la mer. 100_8593.jpgA Yport, il y en a un pas trop cher, La Sirène, ancien rénové, du coup un peu sonore, mais coquet, où les petits-déjeuners et les repas pris dans la salle à manger panoramique sont simples et délicieux.

100_8570.jpgVisiter quelques lieux culturels : le Palais de la Bénédictine à Fécamp, où la visite se termine par une exposition d’art contemporain étonnante, le musée du chocolat qui vaut surtout par son magasin et les bouchées au chocolat noir et les guimauves maison laissent un souvenir gustatif indélébile. La marque : Hautot, vendue également dans un petit magasin d’Etretat, le Clos-Lupin, maison de Maurice Leblanc, guidés par la voix de Georges Descrières (pour ceux qui se souviennent de la série télé).

Profiter de l’opération « Lire à la Plage ». 100_8562.jpgDes livres tout neufs, pas même couverts de plastique, que l’on choisit simplement pour les dévorer au choix sur des chaises, des transats ou des poufs joliment colorés, au soleil (mais attention aux coups de soleil !). Le choix de BD, romans, et autres livres en tous genres est riche et de qualité. Ce petit lieu convivial est à disposition sur chaque plage de la Seine-Maritime, gratuitement et sans inscription. Un petit bonheur offert à tous, et apparemment apprécié par tous.

Débusquer des restaurants où les prix ne sont pas affolants, mais la cuisine fine recherchée, sans excès toutefois. Deux exemples : « Les Terre-Neuvas » à Fécamp qui propose à midi un menu à 17. 50 €, gastronomique, frais, régalant, et pour couronner le tout, une coupe de champagne offerte, parce qu’on est à l’hôtel dans la région ! Un autre lieu fort sympathique : « La Salamandre » à Etretat.100_8598.jpg Rue René Coty. Un peu plus cher, mais non moins délicieux et dans une maison datant du Moyen-âge, une merveille. En plus, c’est bio et il y a un choix intéressant de plats végétariens.

Se promener sur les chemins au-dessus des falaises, sans prendre de risque évidemment, et admirer les paysages grandioses.

S’organiser un petit séjour à une période où le temps est étouffant de chaleur chez vous. Vous apprécierez d’autant plus l’air pur, et la fraîcheur du matin, mais également les lumières et couleurs sublimes que le soleil estival provoque sur la mer.

La date du 14 juillet n’est pour autant pas obligatoire. Le feu d’artifice à Etretat, le 13, est en effet très décevant. Quasi monochrome, et ne mettant en valeur ni les falaises, ni la mer… Prennent-ils les touristes étrangers (il y en a plus que de français !) pour des ignorants en matière de pyrotechnie ? De plus, n’étant pas au courant des mesures répressives du préfet de la Haute-Normandie, nous ignorions qu’aucun alcool ne pouvait être vendu le 14, et nous sommes donc rentr100_8592.jpgées sans les bières locales et la cervoise que nous comptions acheter…

Voilà, mis à part ces deux bémols, nos 4 jours furent doux et reposants, et ensoleillés, n’en déplaise à certaines, d’ailleurs, ne partez ni sans votre écran total, ni sans Biafine ! Et gardez votre âme d'enfant pour jouer avec les galets. Je n'ai pas battu de record de hauteur de pyramide, mais j'ai aimé toucher leurs rondeurs.

jeudi, 17 juin 2010

CE MATIN C'ETAIT PHILO

Quatre heures de surveillance. Un sujet sur l'histoire. Et un livre, que j'avais apporté par hasard, mais qui aurait sans doute pu aider à argumenter la dissertation et que j'ai lu en quatre heures.

Non, pas un enième témoignage sur les camps. Un témoignage nécessaire, comme tous ceux qui existent. Bien écrit, et qui parle bien de l'après, et du comportement des français et en particulier de certains fonctionnaires de l'époque.

Pour la première fois récemment, alors que je remettais en cause une manière de travailler que l'on m'impose, on m'a répondu "N'oubliez pas Madame que vous êtes fonctionnaire de l'état.", pour me rappeler mon obéissance. J'espère avoir le courage et la clairvoyance de désobéir si les choses dégénèrent du côté de la pente choisie par le gouvernement ces temps-ci.

En tout cas, moi j'ai pleuré. Pas trop, car je ne voulais pas déprimer les candidats. C'est un livre qui s'adresse aux "jeunes adultes" chez Presse Pocket. N'hésitez pas à le faire lire à des jeunes et vieux adultes autour de vous.

samedi, 12 juin 2010

LE DEBUT D'UN ROMAN

Je viens de publier ici (Vous y retrouverez les consignes, puis les textes proposés) un début de roman. Le chapitre un s'intitule "Retour". J'avoue que la consigne, avec tous ses noms de personnages alambiqués, m'avait un peu rebutée. Je m'étais même trouvé l'excuse de la période "fin de cours - post-bac - angine et crève" pour annoncer que je ne répondrais peut-être pas à ce défi. Et puis en ville hier, une idée m'est venue d'un autre défi. Alors, à la première consigne, j'en ai ajouté une autre que je vous mets au défi de deviner (enfin, j'en connais une à qui cela ne va pas échapper !). Après avoir rédigé 20 lignes, j'ai découvert une contrainte que j'avais omise à la première lecture. L'époque : le XVIIIème. Pirouette, et je m'en sors. Une demi-heure, et je me suis bien amusée. Vous aussi ?

Ed O'Connor arriva vers vingt heures et chercha un lieu où boire une bière ne serait pas mission impossible. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas quitté son île verte, et ce soir, pleine de ces souvenirs qui l'assaillaient, elle avait un peu la tête en friche. Quand Azettep Nunes de Aznar l'avait appelée la veille, elle avait d'abord cru à un mauvais rêve. A deux heures du matin, la sonnerie du téléphone avait toujours sur elle l'effet d'une blessure. Les griffes de la nuit sont implacables. Azettep avait de sa voix cristalline prononcé le nom de Zofia, et là, soudain, le jour s'était fait. Danger ! Elle ne pouvait laisser la copie conforme de la déesse de la beauté se perdre dans les sables du temps. Et c'est ce qui allait arriver si personne ne la libérait de son tortionnaire et geôlier, Larjie de Portaul. Il la tenait effectivement prisonnière dans le Château de La Latte. Depuis le coup de téléphone, tout s'était enchaîné sans qu'Ed ait besoin de planifier. Nulle nécessité de peser le pour et le contre, pas de plan B, une seule idée, fixe, sauver Zofia. 

Ed et Zofia s'étaient rencontrées alors qu'elles n'étaient qu'adolescentes chez Léon de Bretagne. Léon était alors directeur d'un centre de vacances, son nom les avaient fait rire à l'époque. S'appeler « de Bretagne » et vivre dans le Languedoc ! Le centre où il recevait ses pensionnaires n'était pas un simple camping, mais un vieux château du Pays Cathare. Ruiné, Léon avait depuis dû revendre son château, qui aujourd'hui appartenait à ce scélérat de Larjie de Portaul. Zofia, Azettep et Ed étaient, à l'époque de leur rencontre, devenues rapidement les meilleures amies du monde.

 A Montségur aujourd'hui, il n'y a qu'un café où Ed entra sans hésiter. Des regards accusateurs l'accueillirent. A une table la Marquise de Sillègue d'Aubeville et Louis de Clairac partageaient une bouteille de Champagne. Malgré la pression régionale, ils avaient toujours préféré ses bulles à celles de la Blanquette. Dans le coin à gauche, à l'abri de l'obscurité, Ingeark consultait ses derniers croquis et plans. Rien ne pouvait le perturber, c'est pourquoi dans ses yeux à lui, Ed ne vit rien. Celles qui la dévisagèrent avec le plus de méfiance et défiance, ce furent Emma de Montbruisson et Pascale de Chaste qui, depuis que leurs maris les avaient délaissées, en voulaient à tout ce qui était de sexe féminin et quelque peu séduisant. Comme elles ne risquaient pas de l'oublier dans leur solitude desséchante : l'amour, c'est mieux à deux.

 Face à cette hostilité sourde Ed comprit qu'elle devait prendre seule le chemin du Château de La Latte. Ce qu'elle fit, par un chemin escarpé, dans une nuit noire et sans étoiles où la seule chose à laquelle elle aurait pu s'attendre à voir apparaitre, aurait été quelques dragons ou fantômes du crû. Mais Ed n'avait pas peur de son imagination. C'était sa plus fidèle compagne. Arrivée au Château, elle chercha une entrée possible, se souvint du souterrain, et arrivée au bout, près de la pierre tournante, elle entendit une voix féminine. « Cher ami, avez-vous pris congé des amis de mon père ? » Cette voix, cette voix ... ? Elle lui rappelait étonnamment celle de Brigitte Goulier, une autre adolescente connue dans le centre de vacances. Mais beaucoup plus distinguée, à l'ancienne.

 Quant elle fut sûre de ne plus entendre aucun bruit, elle entra discrètement. Elle reconnut la pièce, ses murs, ses fenêtres, mais pas ses meubles, ses tableaux, ses chandeliers. Sur un des tableaux, elle reconnut Brigitte Goulier, mais portant une perruque grisonnante, le visage poudrée, le sourire pastel et un décolleté pigeonnant que jamais Brigitte ne se serait autorisée. Soudain, elle dut se cacher derrière un paravent. Une femme venait d'entrer. Celle du tableau. Et ce n'était pas Brigitte, elle en fut sûre dès la première seconde. Elle avait devant elle la Comtesse Goulier de Grandville. Elle avait traversé l'espace temps et se retrouvait prisonnière du XVIIIème siècle, dont elle devrait sortir coûte que coûte avec Zofia.

dimanche, 30 mai 2010

VOUS AVEZ DIT "JEU". JE DIS "DIVERTISSEMENT".

ATTENTION AUJOURD'HUI JE PUBLIE DEUX NOTES ! N'OUBLIEZ PAS DE LIRE CELLE QUI EST EN DESSOUS.

Je ne voudrais pas que Pascale passe une mauvaise fin de dimanche, déjà que y'a pas grand-chose à voir au ciné ! Alors comme ça lui fait toujours plaisir, et à vous aussi j'espère, je vous propose un jeu. Et comme ma note du jour parle de BD, c'est de BD dont il va s'agir.

Voici 6 titres d'albums de BD plus ou moins connus qui ont été détournés, malaxés, quelque peu transformés. Un peu dans l'esprit de Franquin qui disait "Il ne faut pas confondre le Trésor de la Monarchie et la Galette des Rois", mais je ne suis pas aussi drôle...

Il vous faut trouver le vrai titre et le ou les auteurs. Une seule réponse par participant tant que je ne vous ai pas répondu. Ca se passe comme ça chez Pascale et à part quelques irréductibles qui ne suivent jamais les consignes, ça marche.

Ca semble difficile... Alors j'ajoute quelques indices !

Y'en reste plus qu'un à trouver ! Mais Pascale a gagné la BD. Dès que je peux je fonce en ville. La réponse qui reste à trouver, c'est pour l'honneur. Vous gagnerez... mon estime.

1. Une existence de félin

Une Vie de Chat, de Gelück (Trouvé par Pascale)

2. Congés Congés

Vacances Vacances de Pascal Rabaté, trouvé par Zapette.

3. Fleur (l'amour en est un bouquet dans la chanson) pas dure (ou affectueuse)

Tendre Violette de Servais et Dewamme trouvé par Agathe.

4. Au secours (code), extase

SOS Bonheur de Griffo et Vanhamme encore trouvé par Pascale !

5. Le malfaiteur invalide (amputé)

Le Bandit Manchot de Morris et de Groot, trouvé par Zapette ! Enfin une qui connait ses classiques...

6. La ligne de roche sédimentaire (calcaire)

 

Le trait de craie de Miguelanxo Prado trouvé par Pascale ! (again!)

En cadeau, une citation d'un de mes BDmen préférés, que je lis depuis près de 40 ans !

« J'existe, je me suis rencontré »
Gotlib

TIENS, UNE BD !

Je lis et relis mes BD et parfois j'en découvre une nouvelle. Ca a été le cas lors de mon dernier passage à ma librairie préférée. Un beau regard un peu caricatural, mais pertinent sur la vie en ville, et par exemple, à Paris. Au début, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompée, si ce n'était pas une BD pour enfants, mais au bout de trois pages, non, j'ai souri, puis ri. Je me suis sentie visée parfois dans ce portrait des citadins. C'est sûrement pour cela que j'ai trouvé ça drôle.

J'attends le deuxième !

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

mercredi, 07 octobre 2009

RUBRIQUE A BULLES

Il y a quelques temps déjà je me suis fait un petit plaisir en achetant le 400ème numéro de FLUIDE GLACIAL. Fluide, c’est ma jeunesse, mes trajets en train qui me laissaient le temps de tout lire, du temps où le TGV était de l’ordre d’une vision dans une boule de cristal. Mon père cheminot me parlait encore du turbotrain, se réjouissait du Corail, mais n’aurait pas osé imaginer un train qui ne me laisse pas le temps de lire plus que l’épisode de la vie des Bidochon, la page des Idées Noires de Franquin et quelques bribes de Gai-Luron. Fluide, c’est l’humour potache, mais intelligent. C’est une bande de mecs (oui, y’avait quand même pas l’ombre d’une nana à l’horizon) qui se marraient et me faisaient marrer quand j’avais la boule au ventre à l’idée de retrouver ma piaule sans chauffage ni eau chaude au 5 ème étage, rue du Fbg St Antoine. Je ne l’achète plus. Ou alors quelques numéros spéciaux sur des thèmes improbables. Mais à chaque fois c’est l’éclate. Encore une fois, je n’ai pas pu résister. Pourtant c’était pas gagné, car le format est tel que le magasin n’avait même pas un sac plastique de la bonne taille. A l’intérieur, des clins d’œil, des hommages, des grosses blagues bien grasses dans les marges, bref tout un univers toujours imité, jamais égalé. Merci Fluide de m’avoir fait connaitre Binet, Goossens, Franquin sans Gaston, Edika, et bien d’autres. La Bd évolue, mais celle-ci restera parmi les classiques.