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dimanche, 23 mars 2008

Si on n'y va pas, personne n'ira.

C'est après avoir prononcé cette phrase, que nous sommes allées voir "Les Toilettes du Pape". Le titre était attrayant, le résumé que l'on peut trouver sur internet aussi : "Une fable uruguayenne subversive. Beto a trouvé une idée jûteuse : profiter de la visite du pape dans son village pour y construire... des toilettes publiques. La fortune est à sa porte." http://www.lesechos.fr/info/rew_loisirs/4702300.htm

Pendant trois bons quarts d'heure, la caméra bouge beaucoup, l'action se fait attendre, on ne comprend pas tout car si certains mots sont sous-titrés, ils ne sont pas pour autant traduits, et j'avoue que le scénario m'a laissée perplexe. L'idée des toilettes ne vient au héros qu'à la moitié du film, (il n'avait pas dû lire le résumé...) et la lenteur de l'ensemble, l'obscurité, les fauteuils défoncés et le chauffage au minimum de notre cinéma Art et Essai, ont fait que ADMV s'est endormie (malgré la couverture polaire apportée au cas où) et moi aussi, mais en discontinu. Je suis contente qu'on soit restées, car le dernier quart d'heure est excellent, et doit être ce que le critique ci-dessus juge subversif, en tout cas c'est drôle, et tragique à la fois. Le journaliste dit aussi :"Une incursion un peu longuette, mais plaisante, dans un pays à l'évidence croqué avec justesse, les (bons) comédiens s'y mêlant aux habitants du village.", et sur le "longuette" je suis d'accord ! Les acteurs, c'est vrai, sont bons. La mère et la fille surtout.

Cela ne m'empêchera pas cependant de continuer à aller voir des petits films inconnus, car parfois j'y fais des découvertes savoureuses. Et en plus ainsi, mon cinéma ne fermera peut-être pas ses portes. C'est le seul endroit où l'on peut voir des films en VO à 150 kilomètres à la ronde...

Force m'est de constater que le film américain que je suis allée voir hier (Into The Wild), lui, ne m'a pas fait dormir, et m'a procuré de grandes émotions. Mais, ne comparons pas l'incomparable, être subversif et drôle en Uruguay, ne doit pas être facile.

Commentaires

Une couverture polaire est censée empêcher de dormir?
j'aurais cru le contraire...

Écrit par : Vil coyote | dimanche, 23 mars 2008

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Crotte de zut, je ne pourrai pas le voir pour les raisons x, y, z... Mais un film uruguayien est aussi rare qu'un blinkie sans brillants mais c'est souvent dans les "petits" films internationaux qu'on trouve les pépites rares. J'en ai entendu parler dans mon masque et ma plume, ils en disaient le plus grand bien !

Écrit par : Pascale | lundi, 24 mars 2008

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@Vil : le froid engourdit et endort. Nous avions prévu les restrictions sévères du ciné en emportant notre couverture polaire ! Elle est orangée et très classe remarque.
@Pascale : oui, mais là, si le fond est remarquable, et c'est ce qui a dû plaire au canard enchaîné et au Masque et la Plume, la forme est lourde. Pourquoi les gens confondent-ils petit budget et intellectualisme avec caméra bougeant insupportablement dans tous les sens et scénario abscons ? Mais je le répète, la fin vaut la peine, surtout ne pas abandonner !

Écrit par : Ed | lundi, 24 mars 2008

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@Pascale : J'ajouterai qu'avec cette manie qu'ont les journalistes et les critiques de raconter tout le film, on n'a plus de surprise, et que là, la surprise était que ce qu'on nous annonçait comme le thème du film arrivait bien tard. Le titre lui-même dévoile trop la chute.

Écrit par : Ed | lundi, 24 mars 2008

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La caméra à l'épaule, j'en peux plus non plus ! Parfois on dirait qu'ils filment à mobylette... Le film de Philippe Claudel commence ainsi... Elsa Zylberstein court à la raie au porc et on dirait que c'est elle qui tient la caméra.

NON AUX FILMS QUI BOUGENT !!!

Écrit par : Pascale | lundi, 24 mars 2008

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@Pascale : là, ils courent pas, ils font du vélo dans la campagne... Bon, ok. Mais à la maison quand il ne se passe rien ?

Écrit par : Ed | lundi, 24 mars 2008

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vivement la suite !
c'est l'histoire du mec qui invente le PQ pour la partie cutale du pape.
entièrement tourné caméra à l'épaule aussi… le blème, c'est que les cadreurs marchent tous au café et à la coke.

Écrit par : Agla | lundi, 24 mars 2008

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Ça doit sentir le cul béni dans les toilettes du Pape, nan!

Écrit par : Vil coyote | lundi, 24 mars 2008

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@Agla : les chiottos n'étaient pas pour le Pape, mais pour tous ses fans au cerveau lavé, mais qui ont quand même des besoins !
@Vil : C'est surtout une question d'argent, qui n'a pas d'odeur, c'est bien connu...

Écrit par : Ed | lundi, 24 mars 2008

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et les cloches vont revenir avec la crotte bénite !

Écrit par : Agneau Pascal | lundi, 24 mars 2008

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admettons qu'un pape, ça cague pas… soit.
mais alors, pourquoi on nous bassine avec son Anus Dei ?

Écrit par : Agla | lundi, 24 mars 2008

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Si faut trainer sa couverture...

Écrit par : zaboutek | lundi, 24 mars 2008

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@L'agneau : j'ai bêlé de joie en trouvant mes after-eights de pâques ! C'est pas de la crotte.
@Agla : Un pape ça cague comme tout le monde, mais gratuitement.
@zaboutek : c'est mieux que d'attraper la crève. Into the wild, ça dure deux heures et demie...

Écrit par : Ed | mardi, 25 mars 2008

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Et si y'en a qui y vont, c'est pas la peine d'y aller alors ?

Écrit par : Pascale | mardi, 25 mars 2008

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@Pascale : aux toilettes ?

Écrit par : Ed | mardi, 25 mars 2008

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C'est sympa ces cinémas-camping.

Tu as donc fait deux entrées ? Le réalisateur n'en espérait peut-être pas tant.

Écrit par : Max | mardi, 25 mars 2008

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@Max : en ce dimanche de pâques, il y avait une bonne dizaine d'autres spectateurs dont la moyenne d'âge était de 70 ans ! Ben, ils n'avaient même pas de couverture...

Écrit par : Ed | mardi, 25 mars 2008

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c'est pas plutôt A CAUSE de la couverture polaire qu'elle a piqué un somme CQTK (Celle Que Tu Kiffes)
??
:D

Écrit par : zoui | jeudi, 27 mars 2008

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@CQJK n'a ouvert les yeux que pour le Pape... J'ai peur !

Écrit par : Ed | vendredi, 28 mars 2008

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