jeudi, 18 février 2010
QUE J'AIMAIS TA VERDURE
Des amis avaient cru bon de le faire adopter peu après Noël à la fin des années 70 par mes parents. Ils n'avaient guère eu le choix à vrai dire, mais il était si petit, n'est-ce pas, il n'allait pas les encombrer. C'était quand même moins cruel que de lui couper ses racines. Seulement presque 40 ans plus tard, il avait pris ses aises, et peu lui importait le changement de propriétaire, il se tenait là, en permanence, droit comme un i, mais si fragile au fond. Comment réagirait-il en cas de grosse tempête. Non content de nous faire courir le risque de se retrouver chez les voisins, avec les ennuis qui s'en suivraient, ils nous envahissaient de ses fameuses racines encombrant notre jardin, bouffant la place de notre pelouse. Alors Lundi nous lui avons dit adieu, le faisant accompagner dignement par des professionnels.
Aujourd'hui, il ne reste plus que ça. Si quelqu'un souhaite mettre une option sur une petite table ou un tabouret de jardin pour noël prochain... A bon entendeur !
Je me demande si nous n'allons pas apporter la facture aux fameux "amis"...
15:28 Publié dans Emotion, Humeurs, petits détails qui n'échappent pas, Total Respect | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : vive la vie, blog de femme, femme, femmes, arbres, départs, adieux