mercredi, 23 juillet 2008
Ce qu'on voit à Chalon dans la Rue
Il y a plusieurs catégories d'artistes à Chalon dans la Rue. Je vais essayer de vous présenter ceux dont j'ai pris des photos. C'est plus parlant. D'abord, LES CLOWNS :
Ensuite, les ACROBATES, contorsionnistes, etc. Des gens qui nous épatent, surtout quand ils savent allier à leurs compétences, la danse, la mise en scène, l'humour...
Et puis, les FUNAMBULES. Ici vous voyez Camélia, personnage créé par Lucie Boulay de la Compagnie Le Boustrophédon. Eux aussi je vous en ai déjà parlé. La "petite" sur le fil, là, je la connais depuis 21 ans ! Si, si.
Les MAQUILLEURS, qui font rêver surtout les petits, leur laissant croire un moment qu'ils sont un autre personnage.
Les DANSEURS. Je n'en ai vu qu'un spectacle, mais il était magique. Je vous donne aussi le lien du site pour que vous puissiez rêver si Claire passe dans votre région.
Les MARIONNETTISTES, en tous genres, gentils, gores, déjantés... (J'aurais pu remettre une photo de Camélia...)
Les MUSICIENS. On a entendu du "Slave/Balkan/Funk", mais aussi de joyeux poètes qui se promenaient. Les Dormeurs du Bal. (A droite, c'est le pianiste de Camélia, qui accompagne aussi Pétule, une autre marionnette.)
Les DEAMBULATEURS. Ceux-là ils ont des personnages qui en général ne parlent pas mais se déplacent dans la ville en adaptant leur gestuelle aux réactions du public et à l'environnement.
Les SPECTACLES PYROTECHNIQUES. Quand il s'agit d'une déambulation, c'est encore plus magique. La surprise en allant reprendre la voiture au parking.
Les ACTEURS. Le "théâtre" de rue, c'est en fait ce à quoi j'accroche le moins. Parfois ça se prend trop au sérieux, et ça jargonne devant un public qui n'en a rien à faire, d'autres ça fait bâclé, et souvent ça cause trop de toutes façons. Mais y'a un spectacle qui nous a plu, sans nous enthousiasmer, c'est celui-ci. Deux blondes tout droit sorties d'une série américaine. Déjanté, un brin provoc, distrayant.
Chalon organise un spectacle "IN". Les compagnies sont nourries, logées, défrayées, payées même peut-être. (je ne sais pas en fait) et un festival "OFF". On fournit aux compagnies un espace, l'électricité si besoin, mais aucun remboursement de frais ou paye. Comme je l'ai dit dans ma note précédente, ça leur rapporte peu en argent, mais beaucoup en contacts, en futurs contrats peut-être, et en plaisir de jouer surtout.
Et puis il y a ce que j'appelle le "OFF du OFF". Des gens qui arrivent comme ça, non programmés et qui trouvent un lieu, un public et se produisent. Ils sont parfois très bons, parfois débutants, mais toujours sympas.
Sauf ceux-là, qui déambulaient par groupes de huit, sans l'ombre d'un signe d'humour et gâchaient vraiment le paysage avec une impression d'inutilité. Ils auraient au moins pu décorer leurs chars !
Certains déambulateurs (des vraies) s'en servaient. Ici "Les Gardes du Corps" qui "protègent" assidument les deux fliquettes municipales.
09:39 Publié dans Culture et plaisir | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : vive la vie, festival, arts