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mardi, 05 avril 2016

PUTAIN UN MOIS !

J'avais jamais fait aussi pire.

Que dire pour ma défense ?

L'info me mine.

La météo me mine.

Mes copies de bac blanc et l'organisation du vrai bac en contrôle continu m'ont minée.

Mais ça, c'est fait, et je suis en vacances, et je me sens mieux.

Au programme : Vidage de deux chambres au premier, remplissage du grenier, pour pouvoir faire des travaux. Comme je n'ai pas mes entrées au Panama, il n'y a que dans la maison que je peux placer et éventuellement faire fructifier mon fric. Et au moins ceux qui resteront quand je me casserai auront quelque chose à se mettre sous la dent.

Hier, des jeunes, qui ne savaient pas quoi faire alors que la douceur de la nuit annonçait enfin le printemps, ont eu l'idée désormais sans originalité ici et ailleurs de faire flamber une voiture. Je dis des jeunes, car vu que les flics et les pompiers arrivés extrêmement rapidement ne les ont pas croisés, ils ont encore des jambes qui leur permettent de se barrer vite fait. C'est con pour eux, car les flammes à leur paroxysme, c'était joli. Et ils n'en n'ont même pas profité.

Ils n'ont même pas vu ma tête un peu sans expression quand j'ai réalisé que j'allais peut-être perdre mon véhicule assez neuf, mais assuré, et surtout mon matériel de peinture, qui lui ne l'est pas, assuré. Mais bon, tout ça n'est pas très grave, et finalement il n'y a que l'arrière de ma voiture qui a fondu, mais bien fondu.

Comme je suis vieille et riche (enfin, c'est ce qu'ils pensent sans doute), je paye un max d'assurance et du coup après une heure et quart de coups de fil quand même, on m'a prêté une voiture.

En revanche, personne ne verra non plus la tête des étudiants habitant l'immeuble devant la voiture, et dont les pompiers ont violemment enfoncé les portes des appartements pour vérifier qu'aucun d'eux n'était inconscient, asphyxié par la fumée. A leur retour de vacances, ils se diront sans doute qu'ils n'avaient pas besoin de ça, dans la dernière ligne droite de leur année universitaire.

Mais je remercie les cons qui ont fait ça, car ils m'ont permis hier après-midi de passer trois quarts d'heures dans mon commissariat de quartier, à entendre des gens déposer plainte pour bien pire que ce que je venais de subir et le flic de service prononcer des réflexions grosbeaufesques comme on n'imagine même pas que c'est possible. J'ai eu la chance de tomber sur la flique, pas très subtile, mais efficace et aimable. 

Y'a aussi des remarques qui font du bien. Au musée, samedi, une gardienne de salle m'a dit bonjour quand je suis arrivée. Et quand je suis repassée devant elle, m'a demandé : "Vous n'êtes pas une actrice?" Moi : "Non." Elle : "Ah bon, parce qu'on dirait que vous êtes une actrice."