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dimanche, 11 mai 2008

Pensées aquatiques

Depuis quelques jours je me réveille avec un mal de dos terrible, qui pousse le vice (comme dirait Coco) à me faire souffrir par surprise parfois dans la journée. D'aileurs, à cause de ces maudites vertèbres, j'ai annulé un weekend à la mer, les trois heures de route aller, me paraissant insurmontables. Le weekend étant ce qu'il est, et le soleil brillant ce qu'il brille, je me suis dit qu'une trempette dynamique ce matin me ferait du bien. Les séances piscine du mercredi soir ont eu une fâcheuse propension à l'annulation pour diverses raisons : réunions, stages, rhumes, et j'en passe ! J'ai donc pris mon vélo, bravement toute seule, sans ma pote V. qui est partie en bonne mère faire respirer sa famille à la montagne, et je suis allée à la piscine du centre ville, la seule, la vraie, celle où j'ai appris à nager avec une ceinture en cuir reliée au plafond, puis avec la perche du moniteur aimable comme Pascale quand elle voit un chien, qui me donnait des coups dans les côtes et les jambes quand le mouvement n'était pas correct, et critiquait ma mère pour m'avoir "élevée dans de la ouate !" quand parfois je pleurais.

Malgré tout ça, j'ai passé à l'époque mon brevet de 25 mètres, puis de 50, et miracle, j'aime encore la piscine ! Et pourtant, une interrogation me taraude : Pourquoi c'est toujours les femmes qui font un détour dans la ligne d'eau, et jamais les hommes, quand il faut se croiser ; même si c'est nous qui nageons plus vite ; même si c'est nous qui avions démarré notre longueur en premier ?

Et une deuxième : Pourquoi ce sont toujours les petits garçons qui sautent ou plongent sans regarder auparavant si quelqu'un arrive, et s'ils ne vont pas lui atterrir sur la tête ? Alors que les petites filles font attention... Le mal remonterait aussi loin ?

Alors jeunes et moins jeunes hommes, sachez que l'attention aux autres ne nuira en rien à votre virilité !

J'ai nagé 30 minutes, ce qui peut paraitre peu à certains champions qui fréquentent mon blog, mais sachant que j'étais seule, et donc moins stimulée que d'habitude, cette performance me satisfait. Ajoutée à mon aller/retour à vélo, cela fait de ma matinée autre chose qu'une perte de temps glandouilleuse.

Ma dernière remarque concernera l'atmosphère de la piscine. Autrefois donc, on me hurlait dessus, je ne voyais rien parce qu'on m'obligeait à retirer mes lunettes dès la cabine et que je n'avais pas de lentilles, et les couleurs étaients marronnasses.  Mais aujourd'hui on a repeint de jolies couleurs guillerettes, on nous parle gentiment, tout pourrait donc être parfait, sauf que le dimanche, sûrement pour faire "fête" on nous met de la musique ! A mon avis c'est radio nostalgie. J'ai réfléchi sur le but de ce fond musical. Ma conclusion, c'est que c'est un stimulant pour nous faire nager sous l'eau le plus possible. Ainsi ne subissons-nous plus Nicoletta, Bibi et un autre que je n'ai pas reconnu, tellement pas, que ça pourrait bien être François Valéry ou Barbelivien !