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mardi, 15 juillet 2008

Y'a des années comme ça.

Quand on est né en 1958, qu'on a été scolarisé, qu'on n'est pas d'un naturel grognon et asocial, qu'on n'est pas parti vivre aux antipodes, eh bien en 2008, on a plein de potes qui fêtent leur cinquantenaire. Ca replonge dans les souvenirs communs, dans les vieilles photos. Ca fait sauter aux yeux les nouvelles rides. Ca fait boire, y'a plein de fêtes. Ca rend un peu triste, de se dire qu'on est sûr de ne pas en faire autant après qu'avant. Aux 40 ans, on pouvait encore jouer les optimistes. Mais le fait qu'il y ait sept mois de 2008 avant la date fatidique de mon anniversaire, ça me fait de l'entraînement, d'aller aux anniversaires des autres. Ca me prépare la tête à accepter l'inéluctable. Je ferai la fête un peu après, quand je me serai remise. Et là, j'ai encore quelques semaines à en parler au futur. J'ai eu à noter mon âge dans une case aujourd'hui. J'ai fièrement écrit 49. Comme si c'était jeune...

Je devrais peut-être organiser un référendum !

Souhaitez-vous que j'ai 50 ans dans 15 jours ? Ou préférez-vous que je reste là où j'en suis ?