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jeudi, 24 avril 2008

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Mais qu'est-ce que ce numéro ? Vous demandez-vous sûrement...

Eh bien c'est le numéro de mon bracelet esthétique jaune pour tout le monde que mon casier de piscine m'a fourni contre une pièce d'un euro. Il faut déjà savoir serrer correctement le bracelet, le bloquer et glisser savamment la clé sous l'anneau de fixation pour ne pas risquer de se blesser, nous a conseillé une habituée. Plus facile à conseiller qu'à mettre en oeuvre.

C'était la grande reprise de brasse, non coulée, parce que j'ai oublié mes lunettes de plongée dans le sac et que mes lentilles ne peuvent pas être en contact avec l'eau de la piscine (Mais je préfère garder mes lentilles, car sinon, je ne vois pas l'heure qu'il est et je retrouve la peur panique qui me saisissait enfant, quand dans l'atmosphère embuée je ne voyais pas à 1 mètre). La piscine, c'est traître. Dès l'entrée. La carte de piscine que j'avais avant (il y a trois ans) n'est plus valable, mais si je vais demander gentiment dans une autre piscine on pourra peut-être me reverser sur ma nouvelle carte les entrées qui restaient. La nouvelle carte est belle et brille, mais si on l'insère trop vite dans la borne, ou qu'on ne se précipite pas sur le portillon, l'espace qui nous est imparti tourne avant nous, et l'on se retrouve bloqué à l'extérieur. Une fois qu'on a trouvé l'escalier vers les cabines, en s'inquiétant parce qu'on n'a qu'une pièce pour deux et qu'il faudra que toutes nos petites affaires tiennent dans un seul casier, le plus gros est fait. Et l'on soupire de soulagement en trouvant sur le banc la pièce d'un euro oubliée par la personne précédente ! Mais dès qu'on pose un pied hors de la cabine, on manque de se briser le dos parce que ça aurait été trop subtil sans doute de choisir un carrelage anti-dérapant pour une surface où tout le monde marche pieds nus et mouillés. Arrivée aux douches il faut enfiler le bonnet de bain "o-bli-ga-toi-re". Je maudis mes parents de m'avoir fait une si grosse tête et des oreilles décollées. Mais à partir de là, que du bonheur. Il fait bon chaud ; l'eau est tiède, même pas peur ! Une fois dedans, il faut éviter les pieds et les bras des dizaines de gens qui ont eu la même idée que nous, mais les allers-retours s'additionnent, et on est très contente de notre distance de reprise. On aurait pu aller plus vite, mais on n'avait pas reçu nos super combinaisons. Mais nous, on n'a pas pleuré.

A la sortie, la dame très gentille de la caisse, qu'on dirait même pas que c'est une dame qui travaille dans une piscine tellement qu'elle est gentille, me recharge l'entrée que je me suis fait bouffer sur ma carte en arrivant. De retour chez moi, je mange toutes les calories que j'ai pu perdre, mais je me coucherai satisfaite. Et j'y retournerai mercredi prochain, non mais !