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vendredi, 01 février 2008

Regardez jusqu'au bout

Le papa du petit garçon n'était pas gendarme.

On ne respecte plus les hommes politiques les plus haut placés, qui répondent d'ailleurs par la violence, enfin du moins le prétendent tant qu'ils sont loin de la personne qu'ils menacent. Alors pourquoi les élèves qui voient passer ça en boucle respecteraient leurs professeurs ?

Je suis comme Pascale, je hais les media.

Edit (19 h 00 ce même jour) :

Cette affaire m'en rappelle une autre : http://remue.net/atel/DEBkristof.html

Déjà dans la région Nord-Picardie. Les magistrats ont-ils quelque chose contre les enseignants dans cette région ? Au lieu de venir discuter avec l'enseignant ou sa hiérarchie, on fonce à la police, qui agit avec célérité. On veut du chiffre ! Et alors on a déjà entendu tout et n'importe quoi sur ce jeune enseignant.

Au cours de sa garde à vue, le prof gifleur a admis avoir "un problème de boisson". Ca m'a rappelé "Y a-t-il un Pilote dans l'Avion". (Vous voyez de quelle scène je veux parler ?) Je suis sûre que, saoûlée de questions par les flics en garde à vue et dans le stress le plus complet, je finirais pas admettre que bon, des fois, pour me remettre des tensions au boulot, je me sers un whisky en rentrant à la maison. Ca doit arriver trois ou quatre fois par an. Mais qu'en concluerait le gentil procureur qu'on a vu parler, du mépris dans les lèvres, de cet enseignant ? Et je n'ose imaginer ce qu'en feraient ensuite les media...

Nous n'avons pas le droit de frapper nos élèves, et ce collègue a donc commis une faute professionnelle. Il fallait bien sûr qu'il soit sanctionné s'il est coupable, mais par sa hiérarchie. Pas par la police et un tribunal. Va-t-il ensuite porter plainte contre l'élève ??? L'insulte est un délit également.

Je suis en retard dans le remplissage de mon cahier de textes. Honte à moi ! Mon inspecteur va-t-il porter plainte contre moi, ou un parent d'élève, pour le préjudice causé ?