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mardi, 08 janvier 2008

Rentrée torride

On n'a pas pu échapper aux léchouilles ! bb7e1fe2205fe35026bb48f30bec0ba2.jpgEt pourtant je ne suis arrivée que dix minutes avant la sonnerie exprès et ai vite entamé une discussion sur l'évaluation des stagiaires avec C. à qui j'aurais bien fait la bise finalement, car elle est plutôt sympa, mais je ne voulais pas donner le mauvais exemple. Pour le reste j'ai dit bonne année à la cantonade (tout le monde lui souhaite toujours plein de trucs à celle-ci !), et j'ai cru être sauvée, mais c'était compter sans A. le prof de bio en blouse blanche, qui lui, ne m'a pas laissé le choix, smack ! smack !, alors qu'on ne se voit quasiment jamais le reste de l'année. A croire que nos collègues en blouse blanche, dont certains croient que cela ajoute à leur charme comme d'autres le croient de l'uniforme, alors que personnellement au mieux, ça me rappelle l'hosto et la chirurgie, au pire le boucher de mon quartier, à croire donc, qu'ils viennent en salle des profs uniquement à la rentrée de noël pour avoir une chance de faire la bise aux nanas et de chiper quelques chocolats que d'aucuns auront eu la bonté d'apporter. (Entre parenthèses, ce matin, j'ai apporté un ballotin de chocolats belges, et j'ai vu que ça me faisait gagner des échelons dans l'estime de certains...) Pour en revenir aux profs en blouse blanche, en général ils restent plutôt planqués dans le bâtiment des labos, où ils ont leur frigo perso, et se font des fêtes sans nous inviter. Donc j'ai fait une bise, et ensuite, c'est un peu comme la grippe aviaire, la contagion gagne, et il m'a fallu en embrasser au moins 5 ! Heureusement qu'on a peu de collègues mâles, car ils semblent penser qu'on ne peut pas se souhaiter des gentilles choses sans humecter de ses lèvres la joue de sa voisine... Une consolation et un soulagement, notre agent de la STASI permanent en salle des profs n'a pas fait de tentative d'approche. Il a juste réussi à interrompre une conversation avec L. qui est non seulement une collègue, mais aussi une amie. Tout ça pour me parler du mariage de Naboléon. Comme quoi les agents doubles n'ont pas toujours une conversation doublement intéressante et intelligente. J'ai réussi à le moucher et à m'éclipser sans vomir, tout est bien qui finit bien.