Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 16 avril 2014

Heureusement il fait beau, et dans deux jours je suis en vacances.

Ma dernière note a une suite. 

Récemment quelques collègues et moi avons découvert sur une page de réseau social des propos déplacés, plus ou moins humoristiques, souvent moins que plus, à propos de membres du personnel du lycée, dont les noms étaient cités en toutes lettres. 

Intervention auprès de la hiérarchie, finalement la page est supprimée. Mais demain tous les fautifs (dont nous avons heureusement capturé les écrits et les écrans) seront convoqués pour rappel à la loi. Nul n'a le droit de critiquer une personne privée en citant son nom. Leurs parents seront informés. Je suis sûre qu'ils n'imaginent même pas de quoi sont capables leurs trésors, éloignés qu'ils sont, souvent, des outils informatiques que leurs progénitures utilisent.

Il n'y a pas mort d'homme. Mais quand même. Quand j'ai lu mon nom et mon prénom, accompagnés d'une critique qui fut "aimée" par trois autres de mes élèves ainsi que par une que je ne connais absolument pas, j'ai réalisé que en gougueulisant mon nom, n'importe qui allait tomber sur cette phrase, qui, j'espère, ne résume pas tout à fait qui je suis. Quoi que le propos ne fût pas injurieux, cela m'a confirmé en tout cas, que la rigueur dont j'essaye de faire preuve dans mes cours, n'est plus du tout, mais vraiment plus du tout !, comprise par les adolescents de 2014.

Il y a encore quelques années, 5 ou 6, j'avais d'excellentes relations avec mes élèves. Ils percevaient quasiment toujours mon humour, et les échos que je glanais par ci par là, s'ils n'étaient pas toujours uniquement positifs, me flattaient le plus souvent. Aujourd'hui, je ne suis à leurs yeux qu'une vieille acariâtre. 

Putain, 6 ans ! *

* Référence que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.