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jeudi, 20 décembre 2007

Lavage de cerveau... again.

Les journalistes annoncent quelque chose qui pourrait être une vérité. Ils martèlent l'idée, sans en apporter aucune preuve. Puis, au bout de quelques jours prétendent que cette idée vient de nous. En ce moment, et depuis deux jours ça s'intensifie, c'est "les syndicats ne sont pas représentatifs." Seule preuve avancée, le petit nombre de cotisations.

Avec un tel raisonnement, je me demande si l'on peut dire que les partis politiques, et du coup les élus, sont représentatifs de quoi que ce soit. J'entends pourtant régulièrement aussi le raisonnement suivant :" Il a été élu par 53 % des français, alors maintenant, hein, on n'a rien à dire !" Et combien parmi ces votants avaient leur carte à L'Ü-aime-pet ?

Dans mon lycée il y a 16 % de syndiqués  au SNES, plus quelques autres éparpillés dans d'autres formations comme le SGEN, FO, le SNALC. En tout on atteint bien les 20 %. Les élus politiques peuvent-ils se targuer d'une telle représentativité ?

Que les français ne jugent plus utile de voter, de militer, ou de payer pour leurs idées, ça c'est sûrement vrai. Mais l'idée de la non-représentativité, c'est seulement pour légitimer la suppression à venir du droit syndical, comme ils ont supprimé les 35 heures, le droit de grève. Un peu de propagande dans les media, avant et pendant, et les gens sont contents et digèrent bien. Pourquoi se priver ?

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