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jeudi, 05 février 2009
CHARASSE AVAIT RAISON
Je ne sais pas comment je vais l’appeler. La commandante en second ? On en a changé cette année. L’adaptation est rude. Pour elle autant que pour nous ? Je ne sais pas, mais je le suppute. Pourtant je suis dans un lycée où l’attitude des collègues est très consensuelle. Il est rare d’entendre un éclat de voix où que ce soit. Cette année la communication est cependant devenue moins orale. La nouvelle tendance est au mot écrit pour demander la moindre petite chose. Docilement, tout le monde se plie à cette nouvelle pratique, pourtant bien lourde parfois. Donc, comme il faut organiser les oraux de bac blanc, et qu’en langue c’est assez compliqué, j’ai fait passer une feuille A4 où apparaissait un tableau avec la liste des élèves convoqués, les heures, mais attendant que la commandante en second ajoute les n° de salles. Pendant que je fais passer les oraux, je fais surveiller un devoir pour une autre de mes classes par la vie scolaire, enfin pendant une demi-heure, car la deuxième demi-heure étant libre, je reprends le flambeau. Une assistante d’éducation m’avait d’ailleurs donné son accord. Sur ma feuille j’ai donc rédigé un petit texte qui explique tout cela.
Déposée mercredi, la lettre m’est revenue ce matin, délai exceptionnellement court, qui me va droit au cœur. Je prends connaissance des n° de salles, et découvre avec stupeur une croix au milieu de mon texte ! Cela renvoie-t-il à autre choses ? Non. C’est une faute que j’ai laissée par inadvertance. J’ai écrit « m’a assurée que… » et ai malencontreusement accordé le verbe, alors qu’il s’agit d’un complément d’attribution !
J’ai tout de suite vérifié, mais non, il n’y avait pas de point d’exclamation en rouge dans la marge. Pourtant, je le méritais. J’ai sûrement un bâton, quelque part dans une colonne du tableau des mauvais comportements des professeurs…
Je me suis contentée de trouver cela mesquin, et petit, mais cela ne m’a pas émue. Les collègues ont relevé le manque de tact et la grossièreté. Nous en avons tout bien rigolé après le café. Mais l’avenir semble bien triste.
Charasse avait donc raison... Trouvé sur le blog d'un principal qui m'a l'air beaucoup plus respectueux de ses profs !
Commentaires
Bah! Faut pas t'miner l'moral pour une ch'tite faute.
C'est la peur qui pousse tout le monde à faire les demandes par écrit ?
Écrit par : Vil coyote | vendredi, 06 février 2009
Répondre à ce commentaire@Vil : oh, je ne me bile pas. C'est juste pour montrer à quoi ressemble la nouvelle génération de chefs d'établissements. Et non, ce n'est pas qu'on a peur. C'est elle qui s'enferme dans son bureau et qui exige que tout soit écrit pour répondre !
Écrit par : Ed | vendredi, 06 février 2009
Répondre à ce commentaireUn seul mot : c...sse !
Don't worry, tu pourras te venger sur sa prochaine note de service !
La prochaine fois que mon proviseur nous fait passer un mot où il nous "serait gré" de quelque chose, je raye en rouge et je le punaise sur la porte de son bureau ! Grmbl grmbl, vengeance !!!!!!
Écrit par : Madame D. | samedi, 07 février 2009
Répondre à ce commentaire@Madame D. : Quelle joie de te revoir par ici ! Tu n'es pourtant pas encore en vacances ? Oui, je ne sais pas si elle le travaille, ou si elle est psycho-rigide de naissance, mais elle pourrit la vie de l'établissement, ça c'est sûr. Les petites corvées que tout le monde faisait jusqu'ici avec le sourire, deviennent avec elle un pensum !
Et comment exiger des élèves la politesse, quand on sait que la hiérarchie n'en maîtrise aucune des bases ?
Écrit par : Ed | dimanche, 08 février 2009
Répondre à ce commentaireC'est un C... ton mec . Qui n'a jamais commis de faute pris par le temps ou un moment de non concentration ?
Écrit par : gil Brieuc | lundi, 09 février 2009
Répondre à ce commentaire@Gil : c'est une femme, que ça n'empêche pas d'être une C.... ! On est bien d'accord.
Écrit par : Ed | lundi, 09 février 2009
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