Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« En dix phrases, les dix commandements expriment l'essentiel de la vie. Et ces trois mots - liberté, égalité, fraternité - en font autant.* | Page d'accueil | "Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l'exercice du corps."* »

mardi, 24 août 2021

L'enfance et la vieillesse se ressemblent, dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé. *

Je viens de perdre mon dernier pilier. La petite sœur de ma maman. Il m'est difficile de réaliser comme un fait que je n'ai vécu que 18 ans dans une famille complète et heureuse, alors que j'ai vécu 46 ans sans mon frère, 36 ans sans ma mère et 26 ans sans mon père. Et hier celle qui m'a soutenue tout ce temps est partie elle aussi. La petite sœur de ma maman, ma marraine, ma tante, qui fut aussi ma maîtresse d'école, et mon soutien ces dernières années, jusqu'à ce que la maladie d'Aloÿs nous la vole. Je l'ai suivie jusqu'au délire, ai ri et chanté quand on pouvait encore. Et puis simplement je l'ai tenue dans mes bras, quand les règlements anti-virus ne me l'interdisaient pas. Hier elle est partie, doucement avec deux mains qu'elle avait aimées dans les siennes. A chaque expiration elle les serraient, et d'un seul coup, elle n'a plus serré. Il était 12h01. J'ai pleuré, puis ai trouvé la force de vivre cette saleté de journée grâce à toutes les démarches qu'on nous impose.


198972e9af8f5be3306e1d86b1c2c4ff.jpgc3a2ne-carotte-attelage-cocher-heure-dhiver.jpgistockphoto-470226733-612x612.jpgmaillot-de-bain-reversible-2-pieces-fille.jpg

 

tristesse,mais pas que.

 

 

 

 

 

 

 

 

*Susanna Tamaro, Va où ton cœur te porte.

Commentaires

Je sais combien c'est difficile de perdre les personnes les plus chères au monde, les personnes qui sont la "mémoire de la famille", nos ancêtres, les piliers de notre enfance. Quand je réfléchis à ma vie, je suis restée 19 ans chez mes parents, j'ai vécu 44 ans avec mon mari. Mi-septembre, cela va faire 50 ans que j'ai quitté mes parents pour faire une formation professionnelle. Une vie, c'est long et c'est court. Bon courage, il faut du temps pour faire le deuil. Bises.

Écrit par : ELISABETH | mardi, 24 août 2021

Répondre à ce commentaire

Merci Elisabeth. Je pense que je ne ferai jamais le deuil. Je vis avec dans ma tête ceux qui sont partis trop tôt. Je suis vivante et ai conscience de ma chance, mais je pense toujours à ce qu'ils me diraient, en chaque situation. Et là, ma maman serait soulagée de savoir que sa petite soeur n'était pas toute seule pour s'éteindre.

Écrit par : Ed | mercredi, 25 août 2021

Écrire un commentaire