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mardi, 24 août 2021

L'enfance et la vieillesse se ressemblent, dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé. *

Je viens de perdre mon dernier pilier. La petite sœur de ma maman. Il m'est difficile de réaliser comme un fait que je n'ai vécu que 18 ans dans une famille complète et heureuse, alors que j'ai vécu 46 ans sans mon frère, 36 ans sans ma mère et 26 ans sans mon père. Et hier celle qui m'a soutenue tout ce temps est partie elle aussi. La petite sœur de ma maman, ma marraine, ma tante, qui fut aussi ma maîtresse d'école, et mon soutien ces dernières années, jusqu'à ce que la maladie d'Aloÿs nous la vole. Je l'ai suivie jusqu'au délire, ai ri et chanté quand on pouvait encore. Et puis simplement je l'ai tenue dans mes bras, quand les règlements anti-virus ne me l'interdisaient pas. Hier elle est partie, doucement avec deux mains qu'elle avait aimées dans les siennes. A chaque expiration elle les serraient, et d'un seul coup, elle n'a plus serré. Il était 12h01. J'ai pleuré, puis ai trouvé la force de vivre cette saleté de journée grâce à toutes les démarches qu'on nous impose.


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tristesse,mais pas que.

 

 

 

 

 

 

 

 

*Susanna Tamaro, Va où ton cœur te porte.

jeudi, 31 décembre 2015

Bonne nouvelle, 2015, c'est fini !

2015 se termine.

Année qui restera dans la mémoire collective comme une année tragique.

Dans ma mémoire, elle restera celle d'un événement heureux, mon mariage.

Mais elle se termine dans la tristesse. Ma proviseure vient de décéder. Elle s'est battue courageusement et dignement contre une saloperie de maladie, ne s'arrêtant de travailler qu'au maximum 3 semaines en 5 ans, s'autorisant à arriver un peu en retard les jours de chimio. C'est la première fois que je perds un "chef" ou même un collègue. La rentrée va être sombre et pleine d'émotion aussi. Car bien sûr les élèves s'étaient rendu compte, mais il y a peu seulement, qu'elle n'allait pas bien. 

Alors voilà encore une note morose. Moi qui voulait démarrer 2016 avec un nouveau souffle... Bon, je remets ça dans quelques jours. Je vous souhaiterai gayment, gaiement, et pétillamment une nouvelle année. Aujourd'hui, je n'ai pas trop le coeur. On va quand même au resto, mais je suis contente de ne pas être embarquée dans une "fête".

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mercredi, 11 juin 2014

ON S’ÉTAIT CONNU GRÂCE AUX BLOGS

Pas de note depuis...

Mais comment écrire après avoir perdu un ami. Un ami que je connaissais depuis 8 ans. 8 ans, ça peut paraître peu, mais quand on se comprend tout de suite, et que l'on prend conscience de la fragilité de la vie, c'est beaucoup. Parce qu'en 8 ans, on a, malgré les kilomètres fait tant de choses ensemble que je me rappellerai toujours : Rigolé, marché dans Paris, goûté des bons vins, goûté ses petits plats, si subtils et nouveaux à chaque rencontre, joué, à un tas de choses (composio, time's up, taboo, cékoidon, et tous les petits jeux cons que je publiais sur mon blog en sachant qu'il chercherait). On a parlé de choses futiles comme de choses sérieuses. Il adorait Venise, mais je suis contente qu'il soit allé en Angleterre et qu'il ait aimé. C'est important que mes amis comprennent ce que j'aime en Angleterre. Et puis une saloperie de maladie l'a attaqué vicieusement il y a 4 ans. Il s'est battu, a tout accepté des traitements inhumains qu'on lui a proposés, des conditions d'hospitalisation pas toujours au top. Je ne l'ai jamais entendu se plaindre. Quand on se voyait, il était le premier à profiter du moment, à nous prouver que la vie, il faut la mordre, ne pas la perdre à se morfondre et à entretenir la rancœur. Il n'a jamais fait allusion ici à sa maladie, moi non plus. Et je ne pensais pas écrire une note. Mais Pascale, pour qui il était et est tout, a été très forte, pendant ces quatre ans, et hier. Alors je leur dois cette note, je dois faire l'effort de trouver les mots pour dire à quel point je suis triste d'avoir perdu mon ami. Mes prochaines notes ne seront pas tristes. Je n'oublierai pas Hervé, bien au contraire, mais chaque moment de la vie que j'apprécierai sera comme un hommage. Je râlerai encore quelques fois quand même contre les politiques véreux, car il aimait ça chez moi, ce côté caneton enchaîné déchaîné qui ne rate pas une manif. Et Peut-être qu'un jour... Chirac (ou mieux Sharko) finira en prison !

 

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lundi, 28 février 2011

"Alzheimer "... C'est un mal qui vole les coeurs, les âmes et les souvenirs*

Le premier film où je me souviens l'avoir aimée, c'est La Mandarine.

Sûrement pas son plus connu. Mais après l'avoir vu, j'avais lu le livre de Christine de Rivoyre. J'avais 14 ans, et elle est devenue mon modèle de femme. Je ne sais pas quoi dire de plus. D'autres vont s'en charger, d'un point de vue plus professionnel.

*Nicholas Sparks

lundi, 07 février 2011

ADIEUX

Je l'avais connue en lisant l'Autre et la Maison Sans Racines. La découvrant presque en même temps que je découvrais son fils. "Anne ma soeur Anne" et "Monde cinglé"...

Elle est une des rares poétesses (ou même poètes) contemporaines dont je lis les vers sans avoir besoin de relire dix fois pour comprendre, sans me dire que c'est trop précieux ou pédant.

Et puis un jour j'ai assisté à une soirée merveilleuse où il y avait elle, son fils et son petit-fils. Les deux hommes chantant ensemble les mots de la femme. Et que d'amour il y avait sur cette scène-là.

Est-ce avant, ou après cette soirée ? Dans un petit théâtre parisien, j'ai assisté à une pièce intitulée "Le Dernier Candidat", écrite par Andrée Chédid. Elle avait choisi cette soirée pour venir voir sa pièce. Et dans l'entrée, où elle attendait tout comme nous, soudain elle a dit "ah, Loulou, te voilà." Et ce chanteur que j'aime aussi beaucoup est arrivé, barbu comme jamais. Ils se sont serrés dans les bras. Je n'ai pas demandé d'autographe ou parlé. Mais quand même, j'étais émue d'être à côté d'eux sur les bancs du théâtre. Les acteurs aussi était émus !

Il y a un site qui parle d'elle en anglais:

http://www.andreechedid.com/

mercredi, 10 mars 2010

BIP BIP EST TOUT SEUL

C'était un de mes premiers copains de blog. On était sur la même longueur d'ondes. Il est encore passé il n'y a pas si longtemps. Vil Coyote va manquer ici. Mais les jours de notes de révolte, il y aura toujours un peu de Vil Coyote.

samedi, 06 mars 2010

ET IL Y A ENCORE PLUS LONGTEMPS

Et il y a 34 ans, je noyais mes tristesses et mon spleen dans ses chansons.

 

Aujourd'hui, ce serait plutôt :

 

Malgré tout, pour le vélo, c'est peut-être foutu....

vendredi, 29 janvier 2010

بهتر است به خنده!

Au lycée on ne parle que de la réforme. J'en pleurerais. Aujourd'hui j'ai assisté à la dernière séance d'information sur des filières où on a du contenu, où les SES existent encore en tant que telles, où l'on fait des langues en ES, où l'on ne formate pas au niveau minimum.

Alors pour me changer les idées, je vous ai inventé un nouveau jeu. Pour que vous participiez, je vous le dis ici (c'était dit dans les tags, mais bon...) c'est un jeu ! Multifonction.

Les Deux dingbats à trouver. Le titre à deviner. La langue du titre à identifier.

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dimanche, 15 mars 2009

TRISTESSE NOSTALGIE

On s'était connu à l'Ecritoire, place de la Sorbonne. J'avais 22 ans, il en avait 33. Il chantait Gaby, pour pas cher dans le juke box, et cela accompagnait mon café solitaire. On s'est fréquenté 29 ans et il ne m'a jamais déçue. Ma préférée fut Joséphine. Mais son dernier cadeau restera le plus cher.

Adieu Bashung !