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vendredi, 16 octobre 2009

L'ENNUI, C'EST L'ENNUI.

Y’en a au moins quatre qui ont été payées à rester affalées sur des chaises, en essayant de ressembler à des mannequins inertes. A côté, de vrais mannequins inertes, faisaient la même chose gratuitement. Celle qui a vraiment dû regretter, c’est celle qui s’est retrouvée à un moment donné, dos à nous, face à une plante verte, pendant au moins 20 minutes. Au début, j’ai cru que c’était pour vomir, mais non. Ceux qui bougeaient, le faisaient sans grâce. Oui, j’ai compris, c’est raide, c’est froid, c’est la mode, ça nous déshumanise. Mais une fois que j’ai eu compris ça au bout de trois minutes, je serais bien rentrée, chez moi, au calme. A peu près à la moitié du temps, ils nous ont passé un bruit, ou devrais-je dire une musique, mais un truc tellement strident, aigu et fort, que j’ai dû mettre mes mains sur mes oreilles pour ne pas vomir moi-même. Et je n’avais pas de plante ! Une collègue m’avait dit « ce soir, ce sera glauque ». Glauque, je ne sais pas si ça l’était, mais chiant, oui. J’ai oublié de vous dire que je vous parle depuis le début de ma note d’un spectacle de danse contemporaine. Mais j’ai oublié que j’en regardais un aussi. Je n’ai ressenti aucune émotion face à ce spectacle, sauf de l’ennui. Et de la peine pour les danseurs, qui sont sûrement très bons.

 

Si vous n’avez rien compris, ce n’est pas grave. La chorégraphie, elle se comprenait bien, trop bien.

 

Le lendemain, j’ai participé à un conseil d’administration. Eh bien, j’ai préféré.