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vendredi, 23 janvier 2009

MESURES DEMAGOS, MESURES DE TROP

J’ai récemment découvert le blog de Jean-Pierre Crochet, qui fait une excellente revue de presse sur tout ce qui concerne l’éducation nationale. Je le lis désormais tous les jours, mais vais arrêter de commenter, je me sens un peu toute seule.

Suite à de nouvelles envies de Dark Vados de faire parler de lui, j’ai trouvé sur ce blog un lien vers un article du Parisien qui met en évidence le but caché du ministre :

 

Je cite :

 

« Ici, les meilleurs remparts s’appellent Christophe, Samia et Samuel, les trois conseillers principaux d’éducation (CPE). Ce sont eux qui veillent au grain en recensant les absents. Toutes les heures, les huits surveillants leur apportent le bilan de l’appel fait dans chaque classe. Une absence non prévue ? Ils appellent immédiatement la famille. « Joindre les parents, c’est la quasi-assurance de revoir les élèves dans les heures qui suivent », sourit Christophe Dieu, le CPE. « Ils sont un appui essentiel pour nous », renchérit Samuel Menier, qui adopte toujours la même règle : « Une heure d’absence, c’est une heure due. S’ils ratent un contrôle, ils le repassent. L’absentéisme se traque au quotidien. »

 

Cette nouvelle mesure annoncée de créer des contrats aidés, vise bien à remplacer les CPE qui pourtant font bien leur boulot, du moins quand ils sont assez nombreux dans un établissement. Evidemment, un contrat aidé, ça coûte moins cher que créer un poste de CPE.

 

« Domiciliés dans l’établissement chose rare ils achètent leur baguette à la boulangerie du coin, croisent les parents devant le rayon yaourts du Cora local... »

 

Je ne sais pas si c’est rare, mais dans mon bahut aussi, les CPE habitent dans l’établissement, dans un appart’ plus petit que celui des chefs, car c’est bien connu un CPE a besoin de moins d’espace vital, mais ils font avec. Et ils font sûrement leurs courses dans le quartier aussi. On veut nous faire passer pour qui dans l’éducation nationale? Pour des gens qui se font livrer toutes leurs courses à la maison?

 

J’ai entendu dire à la télé que ces gens embauchés pour une misère, seraient efficaces parce qu’ils « parlent comme les familles des élèves ». Il y a dans cette affirmation, un mépris évident. C’est à l’école de savoir amener à dialoguer avec elle les parents et les élèves, qui doivent eux aussi accepter qu’à l’école, on ne parle pas comme à la maison. Et cela, quel que soit le milieu d’où l’on vient. C’est comme dans le monde du travail plus tard, où l’on ne parle pas à son patron ou un client comme à un pote.

 

Voilà, c’était mon coup de gueule sur un point qui m’a encore mise en colère, et qui suinte encore bon la démagogie.

"Ziva ! Chuis médiateur, et j'vends les journaux pour compenser mon salaire de misère.

Port de la casquette obligatoire, qu'y-z-ont dit ! Le voile, pour les nanas.Mon pote qui bosse dans les quartiers bourges, il a déjà pu'd'tunes, vu toutes les fringues qu'il a dû acheter..."

Et pour le XVIème et Neuilly, c'est la Rolex !