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dimanche, 13 mai 2012

"Le dimanche, on débranche."*

Avez-vous remarqué comme le dimanche est propice aux discussions à propos de problèmes existentiels ? Ce matin, j'en suis venue à me demander quelle était la véritable motivation des gens qui fabriquent nos vêtements. Nous faire acheter, dépenser plus, ça, je le sais. Nous convaincre que suivre la mode est une nécessité, là encore c'est évident. Mais une fois que nous avons cédé à toutes leurs pressions, pourquoi nous punir ?

Je veux parler, certains l'auront peut-être deviné, des étiquettes. C'est un supplice inhumain qui nous est imposé depuis des années quelle que soit l'évolution des tissus. J'ai déjà acheté des vêtements en micro-fibre, en soie, en coton, en tencel et d'autres textiles ultra-doux dont les noms m'échappent, mais à chaque fois, l'étiquette tue. Et quand ce n'est pas l'étiquette elle-même, c'est le fil à pêche utilisé pour la coudre ! Evidemment, comme tout le monde, j'essaye de la découdre, la fameuse étiquette tortionnaire, mais le vice des fabricants (quel que soit le pays d'origine de la fabrication !) les pousse à mêler le fil de couture de l'étiquette à celui du vêtement lui-même, ce qui fait que quand vous réussissez par miracle à ne pas faire de trou dans le tissu, vous vous retrouvez avec un vêtement décousu, dont l'ourlet pend, ou le col, ou que sais-je encore !

 

Evidemment, pour les mecs, y'en a qui ont pensé à mettre l'étiquette à l'extérieur... http://ahpardi.com/2012/03/les-boxer-king-dagobert-marque...

Ce matin donc, avec ADMV, nous avons eu une réflexion sur les étiquettes. Mais ce dimanche nous avons eu également un fou rire commun en retrouvant sur Youtube un moment de "Guignols de l'info" que je trouve savoureux. En lien ci-dessous.

 Et un autre fou rire sur la difficulté de reproduire l'accent local, survenu à la suite d'un malentendu. ADMV m'a annoncé qu'elle avait lavé ses "sok". Comme elle venait de se racheter des chaussettes, j'ai cru que pour me faire plaisir, elle parlait anglais. J'ai corrigé : "non, tes socks!, avec un s". Mais en fait elle avait lavé ses "sacs", et imitait l'accent local. Mais là, elle avait tout faux. Il y a une subtilité subtile entre le a déformé régionalement en o, et le o de dog en anglais, ou le o de pot ou de comme. Evidemment à l'écrit, c'est dur à rendre, d'autant plus que l'alphabet phonétique international ne rend pas compte de ce "o" que j'adore. 

Ce sont donc là nos discussions du dimanche. Les vôtres sont-elles plus profondes ?  

 *Henri Proglio (Encore pdg d'2DF...)