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mercredi, 15 octobre 2008

Ah, c'était l'bon temps !

Je me souviens que quand j'étais petite, à l'école primaire, les punitions ne brillaient pas par le respect de l'individu. Si nous avions été trop bruyantes (oui, il n'y avait que des filles !), la maîtresse nous faisaient nous tenir debout les mains sur la tête, et ça pouvait durer longtemps ! Si on avait fait une bêtise individuellement, on était envoyé au coin, les mains sur la tête également si ce n'était pas la première fois. Bavarde et étourdie comme j'étais, je peux vous dire que je connaissais par coeur la moindre éraflure de peinture du coin à droite en entrant dans la classe. Pour les fautes, les erreurs de calcul, ou autre bévue, pendant que la maîtresse circulait entre les rangées de tables, il y avait les coups de règles sur les doigts, tous les bouts de doigts rassemblés verticalement sous la règle. Et pas question de retirer la main au dernier moment, ou c'était deux coups ! Vous vous doutez bien que j'ai essayé. Mais le pire, et je n'ai jamais eu à le subir, car j'avais la chance d'être une bonne élève en primaire, c'était les tours de cour avec le cahier agraphé au dos, ouvert à la page "ratée", barrée rageusement en rouge... Je me suis toujours dit que cela devait être horrible. Il y avait toujours des pestes pour aller narguer celle qui tournait, et qui pour ne rien voir, pleurait. Eh bien, cette punition, que j'ai vu appliquer encore en 1968/69 (!) (après, je ne sais pas, j'étais partie au CES), les américains l'appliquent encore. Mais pas à l'école ! http://fr.news.yahoo.com/55/20081015/tod-un-homme-condamn...

Illustration extraite d'un livre de Thierry Lenain, et reprise par la LDH de Toulouse.