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mardi, 24 mars 2009

LE PRESENT

Le présent, c'est se réveiller avec les titres du jour. Entendre que Sharko promet de faire plus de pédagogie pour nous expliquer ses réformes ! Ca y est, c'est reparti. Quand le peuple n'est pas d'accord avec les politiques, les politiques ne peuvent pas envisager d'avoir tort, et expriment sans complexes que les cons, c'est nous. Trop cons pour comprendre les réformes. Ben moi, j'ai compris. On aide les riches, parce que les riches, c'est mieux si ils sont encore plus riches. Et les pauvres on s'en fout, parce que s'ils crèvent, c'est mieux, y'aura moins de pauvres.

Ce qui m'épate, c'est que des évènements politiques antérieurs ont prouvé que dire aux gens qu'ils sont bêtes, n'a jamais fait mettre ces gens-là de son côté. Voir pour mémoire le référendum pour la constitution européenne. Le seul argument des "oui" contre les "non" étaient de leur dire qu'ils n'avaient pas compris la constitution. Alors, n'appréciant pas d'être insultés, les "non" ont continué de voter non et ont même convaincu quelques "oui" de voter non.

Sharko est en train de nous concocter un nouveau suppositoire !

La pédagogie a ses spécialistes il me semble. Et je peux vous dire que si je commence un cours en disant à mes élèves "Vous êtes intellectuellement limités, mais croyez-moi sur parole, et faites cet exercice, ça vous sera utile. D'ailleurs je vais faire de la pédagogie, bande d'ignares, et vous expliquer comment et pourquoi il faut faire cet exercice." Eh bien, si je m'adresse comme ça à mes élèves, ils refuseront systématiquement de faire l'exercice en question, ou le rateront exprès.