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mercredi, 27 janvier 2010

J'HESITAIS ENTRE POURQUOI JE N'AI PAS VU SOEUR THERESE.COM ET VOUS AVEZ DIT "ABÊTISSEMENT DES MASSES" FINALEMENT VOUS AUREZ UN TEXTE

J'ai du mal à publier de nouvelles notes ces temps-ci. Si je pense, ce n'est qu'à des choses qui fâchent. Et je n'ai pas envie de devenir le blog des pensées quotidiennes d'une râleuse. Alors en attendant une idée plus souriante, je vous donne une version illustrée de ma dernière participation aux défis d'écriture du blog à nous qu'on a.

 

Entre deux cloches.

 

La cloche a retenti. Ouf. Enfin ! Dix minutes, vous imaginez ? Dix minutes de liberté. J’ai mis dehors les deux de tension qui mettent des plombes à ranger leurs affaires, répondu vite fait bien fait au lèche-cul stressé qui me posait pour la énième fois la même question, pris mon manteau accroché au coin du tableau avec mon écharpe parce que la patère a disparu depuis au moins dix ans, fermé la porte à clé, vérifié que j’avais de la monnaie, dirigé mes pas impatients vers l’étage, répondu d’un « salut » léger à tous les collègues que je n’avais pas encore vus, ai enfin aperçu la machine à café, inséré ma pièce, pris mon café court sans sucre, posé ledit café sur une table où il ne risque pas grand-chose, attendu en deuxième position (la chance !) devant les toilettes, vidé ma vessie, lavé mes mains au savon que j’ai fini par apporter moi-même parce que le distributeur était toujours vide, appuyé sur le séchoir électrique inefficace, récupéré mon café, eu le temps d’aller vérifier dans mon casier si j’avais du courrier urgent, eu le temps de poser une fesse sur un fauteuil, pas plus. La cloche a retenti.