Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 22 août 2013

Vieillir, c’est savoir perdre. *

En partant pour le Québec, j'ai perdu ma veste et mes clés à l'aéroport. Une fois dans l'avion seulement, après avoir passé les étapes de la fouille détaillée des bagages, du passage dans le sas de verre où l'on vérifie le passeport biométrique et deux fois deux empreintes de doigt sur un lecteur à infra-rouge (enfin, c'est rouge, quoi), j'ai réalisé que j'avais laissé ma veste avec dans la poche gauche mon gros trousseau de clés où y'a toutes mes clés, de la maison et du lycée, des antivols de vélo, et même ma petite carte fidélité Carrouf. Y'avait pas mort d'homme vu que rien sur les clés ne laissait mon adresse (je me demande si avec ma carte carrouf on peut retrouver ma trace. J'essaierai.) Mais ça m'a moyennement perturbée quand même, juste après l'épisode du toit et du dégât des eaux. 

Durant ces trois semaines ou presque au Québec, j'ai perdu autre chose : deux kilos ! C'est étonnant vu tout ce qu'on a mangé, mais faut croire que ce qu'on m'a servi n'était pas trop gras. Je n'ai mangé que deux ou trois fois des frites. Nous avons également remarqué que malgré l'américanisation de la culture (même si les québécois prétendent que non, c'est pas vrai, ils ne sont pas américains, ils sont avant tout français... ha!ha!ha!) il y a beaucoup moins d'obèses qu'aux USA. Il y a en revanche beaucoup de SDF, de mendiants, de gens qui ont l'air complètement à l'Ouest. (bon, je sais, ça n'a rien à voir avec le poids.)

Au retour, j'ai retrouvé mes clés ! je n'entrerai pas dans les détails, mais il y a un employé pas très honnête chez Frenchy's, une brasserie du Terminal D2, qui a prétendu rapporter ma veste et mes clés au service des objets trouvés. Et il y a une employée adorable à ce service qui a tout fait pour me les restituer, alors que la personne qui les avait rapportées les avait trouvées sur une poubelle, et sans la veste ! Miracle donc, j'ai retrouvé tout mon trousseau. C'est l'intendante du lycée qui va être contente, sans le savoir. Elle aurait eu à me refaire au moins 5 clés. Et c'est ADMV qui a été contente, car je me suis tellement dépêchée qu'on a eu notre TGV ! 

Autre bonne nouvelle. Deux jours après mon retour, je n'ai toujours pas retrouvé mes kilos.

http://histoiredefils.canalblog.com/archives/2010/09/10/1...


*Wolinski

dimanche, 11 octobre 2009

GRAND DEPART

Je rentre à peine de Roi-Scie Charles 2-Gaules. (Je ne sais pas pourquoi j'écris ça comme ça, pour une fois, ça me dérangerait même pas de faire de la pub... Mais je viens de passer une heure et demie toute seule dans ma voiture, alors, je suppose que ça m'agit sur le ciboulot.) Tout s'est super bien passé. On était bien en avance pour que ce soit cool et qu'ADMV ne flippe pas, parce qu'il faut savoir que l'avion, c'est pas son truc. J'ai voulu manger des pâtes pour qu'elle s'entraîne, mais elle a préféré une quiche. On lui a édité sa carte d'embarquement (la chance, près du hublog ! Mais si votre grand-mère voyage en avion, accompagnez là, faut tout faire soi-même sur un ordinateur maintenant ! Y'a pus d'humain qui nous causent.) choisi un bouquin, acheté des chewing-gums pour la déglutition au décollage, et pis, elle est partie, toute seule dans le grand labyrinthe de l'embarquement!

J'ai vu qu'on fouillait son sac, qu'on lui confisquait et jetait son shampoing, (pourtant j'avais vérifié, y'en restait qu'un fond, mais c'est la contenance indiquée sur le flacon qui compte), qu'on lui emballait son dentifrice dans un petit sac plastique et qu'on lui laissait, qu'on lui faisait vider toutes ses poches dans des bacs en plastique avant de passer sous le portique, que de l'autre côté une belle brune la palpait de partout (!!!) et pis finalement, je l'ai vue reprendre toutes ses petites affaires, me faire un sourire et un signe, et elle a disparu dans la foule.

Au téléphone, quelques minutes plus tard, elle m'a dit qu'elle avait fait l'objet d'une fouille "aléatoire". Ah, ils emmerdent pas tout le monde à ce point-là. Heureusement, sinon, faudrait que tous les voyageurs soient aussi en avance que nous.

Après, j'ai retrouvé ma voiture facilement, vu que j'avais pris la place de James Bond. La 007. J'ai quand même payé 12 euros de parking. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Me voilà rentrée, et maintenant j'attends le petit coup de fil qui me dira que tout va bien chez les mangeurs de pâtes et que rien d'aléatoire n'est arrivé.

Y'avait pas ça à la librairie, dommage !