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mercredi, 12 décembre 2012

Douces amies, en ce douze douze douze, soyez féministes !

Je terminais ma note précédente par une allusion au féminisme. Il a de beaux jours devant lui, le féminisme, quand on voit ce que j'ai lu en deux jours.

D'abord, je ne dis pas merci à Valérie Bougault, collaboratrice à la revue Connaissance des Arts. Dans le hors-série intitulé Mary Cassatt à Paris, elle écrit : "Femme, certes, mais pour autant son art peut-il être qualifié de féminin ? Les sujets intimistes, la lecture, le thé, la broderie, le repos au jardin, qui mettent souvent en scène son modèle préféré, sa soeur Lydia, qui mourra en  1882, puis toutes ses maternités n'accordent aucune place à la mièvrerie, malgré leur extrême raffinement."

L'homme est un loup pour l'homme et la femme une louve pour la femme ! Cette femme pense donc que "féminin" doit être associé à "mièvre".

Heureusement les commentaires de l'expo au Mona Bismarck American Center for art & culture étaient bien plus modernes et ouverts d'esprit.

Le lendemain, je suis tombée sur un article où un avocat bordelais s'interroge sur la capacité d'une femme à être bâtonnière...

Quand je pense que l'autre dinde a osé dire que les femmes de sa génération n'avaient pas besoin du féminisme !