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dimanche, 14 mai 2017

“La chanson est l’Art de l’Instant.”*

Il y a presque dix ans, ADMV m'avait offert le plus beau cadeau dont je pouvais rêver, un concert de mon chanteur préféré, Gilbert Laffaille, dans mon salon ! Cette année, c'est à mon tour de lui offrir un concert à la maison. Il s'agit d'un chanteur que l'on a découvert ensemble, en voiture, sur une radio locale de chez locale, et ni l'une ni l'autre n'a eu envie d'arrêter la radio malgré les parasites (locaux eux aussi), tellement les mots et la musique provoquaient en nous le même charme. Il s'agissait de cette chanson:

Samedi, il sera chez nous. Et des amis et la famille seront le public. J'espère qu'ils aimeront autant que nous. 

Comme tous les mois de mai quand on organise quelque chose, on se demande le temps qu'il fera. On prévoit soleil, pas soleil, dehors, dedans. Ce weekend, on fait le grand ménage de printemps pour l'occasion. Je n'aurai pas le temps de faire quoi que ce soit de lundi à vendredi, car je suis convoquée pour écouter et faire parler une douzaine de djeuns par jour. Tout cela à 80 km de chez moi. Je vieillis. Je ne rentrerai pas tous les soirs. Je vais faire vivre l'économie touristique de cette jolie ville provinciale. Une connexion wifi et je pourrai évaluer une dizaine de dossiers de recrutement pour le supérieur, et finir de corriger des travaux d'élèves pour les conseils de classes qui commencent dans 15 jours. C'est cool, je ne m'ennuierai pas.

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podcast

Cliquez sur média pour entendre la chanson de Gilles Roucaute

*Charlélie Couture

 

jeudi, 27 octobre 2016

Encore un soir de rêve *

Je suis allée écouter mon chanteur préféré. Chanteur et poète. Gilbert Laffaille. A l'heure où l'on décerne le prix Nobel à un poète chanteur, celui qui parmi les chanteurs français m'enchante de ses mots depuis 40 ans, mériterait à mes yeux au moins la même récompense. Mais il n'a évidemment pas la même renommée internationale. Cependant il a fêté ses 40 ans de chansons le weekend dernier, au Forum Léo Ferré à Ivry. 

C'est un endroit génial, petit espace préservé de convivialité, de bonne bouffe et de vin sans prétention, de gens sympas qui ne font pas de selfies mais profitent pleinement du concert, puis de la rencontre avec l'artiste.

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Si vous ne connaissez pas ce lieu, n'hésitez pas. Ca ouvre à 19 h 00 et si on a réservé le repas, on le prend tranquillement jusqu'à 20 h 30, heure où les artistes viennent sur scène. Si vous ne mangez pas, et arrivez juste avant le concert, vous serez assis au fond de la salle, mais pas de panique, elle n'est pas si grande, et vous profiterez juste autant du moment.

La programmation est riche et enrichissante. Je vous laisse découvrir.

Quant à Gilbert Laffaille, si vous ne le connaissez pas, c'est que vous êtes nouveaux ici. Je vous laisse découvrir aussi.

Et si vous venez de province, le Kyriad n'est pas loin, 6 minutes à pied, dans une rue un peu glauque près du périph, mais à deux, c'est cool.  Et avec le prix offert par Booking, on ne va pas en faire un plat du coin !

La soirée de vendredi dernier était un bonheur sans limite. Accompagné par Nathalie Fortin au piano, il nous a offert une heure et demie de mots ciselés et de sketches où l'humour est fin et excellent. Merci !

* Titre d'une ancienne chanson de Gilbert Laffaille

samedi, 05 avril 2014

Heureusement, il y a les weekends.

Je suis de plus en plus en retard pour publier. Stress annuel des copies de bac blanc qui s'ajoutent au boulot normal. Enfin, quand je dis "normal", j'édulcore. Cette semaine, on faisait aussi passer l'épreuve de compréhension orale, très flippante. 85 élèves dans un amphi, qui doivent garder un silence absolu pendant 20 minutes (cela devient un exploit de nos jours !) et ne pas tricher, face à 6 adultes surveillant avec bien du mal ce qui est impossible à surveiller.

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Heureusement, j'ai mes weekends. Vendredi dernier, je suis allée à Ivry, au Forum Léo Ferré, écouter Gilbert Laffaille. Récital accompagné piano/guitare, un pur moment de bonheur et d'émotion. Amplifié par le fait d'être assise à côté de Francesca Solleville et de partager avec elle ce bonheur et cette émotion.

 

Cliquez sur chaque photo, il y a un lien. Francesca, 82 ans, qui n'a rien perdu de sa conviction et de sa force.

Aujourd'hui, journée à la campagne en bonne compagnie, après avoir cuisiné ce matin pour agrémenter l'apéro. Admirer les fleurs et la boîte à abeilles solitaires. Elles ne font pas de miel, mais pollinisent et sont très utiles. C'est un peu comme une maternité pour abeilles, et cela leur donne un lieu pour pondre et protéger leurs oeufs jusqu'à éclosion, sans se faire chasser, comme ça leur arrive quand elles utilisent les trous dans les bords de fenêtres.

 

lundi, 18 novembre 2013

Comment vous saviez pas ? *

J'y étais. Grâce à la carte weekend Seuneuceufeu qu'ADMV m'a offerte, on y est allées en train, pour une somme raisonnable en plus, et en partant à 14h, on a eu le temps à Paris de déguster un chocolat, hyper délicieux, un vrai, comme avant, dans un café à la déco travaillée, qui s'appelle Le Petit Poucet, Place de Clichy. Le concert, c'était à l'Européen. Je ne connaissais pas cette salle, mais j'y retournerai. La programmation est alléchante. Une demi-heure avant, on a trouvé des places plutôt bien situées, mais ce fut juste. Malgré l'âge général du public, ou à cause de, une bonne partie de celui-ci était déjà assise ! Pas trop de bruit dans la salle, mais une impatience perceptible. Gilbert Laffaille n'avait pas chanté à Paris intramuros depuis 2006, si je ne fais pas erreur. Et puis le concert : au moins 20 chansons. Offertes, interprétées, modulées, ciselées. Je les connaissais toutes, certaines un peu moins car elles étaient extraites du dernier CD que je n'ai écouté que 3 fois (pour l'instant !). On a ri, j'ai presque pleuré, l'émotion était là, mais pas que. Il y avait du beau monde : Anne Sylvestre, Yvan Dautin, et sûrement d'autres que je n'ai pas vus. Gilbert a des amis, fidèles. Et sa pianiste, toujours Nathalie Fortin, est là, merveilleusement efficace. Il y avait trois autres musiciens : un guitariste, un contrebassiste et un batteur. Tous avec l'air tellement heureux d'être là. Il n'y a que trois concerts, mais j'espère qu'il y en aura d'autres, en province peut-être. J'y retournerai plus que volontiers. Ce soir ce n'est pas possible. Fait chier !

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* Premières paroles du Chat du Marché, chanson revisitée de Gilbert Laffaille.

mercredi, 12 décembre 2012

Douces amies, en ce douze douze douze, soyez féministes !

Je terminais ma note précédente par une allusion au féminisme. Il a de beaux jours devant lui, le féminisme, quand on voit ce que j'ai lu en deux jours.

D'abord, je ne dis pas merci à Valérie Bougault, collaboratrice à la revue Connaissance des Arts. Dans le hors-série intitulé Mary Cassatt à Paris, elle écrit : "Femme, certes, mais pour autant son art peut-il être qualifié de féminin ? Les sujets intimistes, la lecture, le thé, la broderie, le repos au jardin, qui mettent souvent en scène son modèle préféré, sa soeur Lydia, qui mourra en  1882, puis toutes ses maternités n'accordent aucune place à la mièvrerie, malgré leur extrême raffinement."

L'homme est un loup pour l'homme et la femme une louve pour la femme ! Cette femme pense donc que "féminin" doit être associé à "mièvre".

Heureusement les commentaires de l'expo au Mona Bismarck American Center for art & culture étaient bien plus modernes et ouverts d'esprit.

Le lendemain, je suis tombée sur un article où un avocat bordelais s'interroge sur la capacité d'une femme à être bâtonnière...

Quand je pense que l'autre dinde a osé dire que les femmes de sa génération n'avaient pas besoin du féminisme !

 

dimanche, 21 octobre 2012

Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau.*

Cette semaine j'ai goûté à deux plaisirs nouveaux :

Lui.

  J'ai gagné deux places à un jeu sur facebook. Un concert super sympa, bien ficelé avec des jeux rigolos de mise en scène et un duo virtuel avec Maxime Le Forestier. Je connaissais son nom, j'ai écouté sur deezer, et je me suis dit "les paroles sont sympas, mais la musique, bof." Eh bien j'avais tout faux. Y'avait 4 musiciens très doué et efficaces, et une ambiance à laquelle je n'ai pas résisté tout en ne connaissant aucune des chansons de ce monsieur. Chapeau Aldebert !

Et un tajine au miel de châtaigne hier soir. Moi, je suis plutôt cuisine indienne. Alors je pratique pas le tajine, je sens que je vais me faire réinviter bientôt !

*Rudyard Kipling

jeudi, 11 octobre 2012

La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.*

Hier en arrivant au lycée, je me suis dit "De mieux en mieux !"

En effet, sur le tableau lumineux dans le hall, j'ai lu :

UNSS : CRS

Résultat déplorable imputable à mes problèmes d'yeux ?

Il fallait lire GRS.

Mais si on se rappelle de ce qui m'avait choqué précédemment dans les activités de mes collègues d'EPS, on comprend que je puisse me tromper.

Et sinon, les yeux de celui qui aimait sa biche se sont fermés. Ce n'est pas que je l'aimais beaucoup à l'époque, d'ailleurs, j'étais trop petite pour que ce soit mon idole, ou alors, des très jeunes, car j'avais 5 ans. Mais sa chanson fait partie de mes souvenirs d'enfance au même titre que les malabars et leurs décalcomanies, le poinçonneur des tickets dans le bus, le bled à copier quand on était puni ou les marrons qui couvraient les trottoirs à l'automne. (Dans Maville, y'en a quasiment plus, des marrons.)

Demain, je vais raconter plein de choses hyper intéressantes à 36 paires de parents. Quelle chance ils ont !

*Albert Camus

 Edit : Ce soir, regardez la 3, le film avec Belmondo ! Je joue dedans.

Enfin, au milieu de la foule sur le quai près du France au Havre, y'a une gamine de 9 ans qui était hyper émue d'être là au moment du tournage, ça la changeait de l'ambiance pourrie de la colo...

dimanche, 22 janvier 2012

Je t'aime, tu t'aimes, on sème.*

Ce n'est pas si souvent que je vous offre de la musique. J'ai entendu cette chanson dans la voiture et ai eu envie de la partager.

 


Arthur H et -M- : Est ce que tu aimes ? par matw

La prochaine fois, je vous écrirai plus longuement. En attendant, aimez !

*Maurice Chapelan

dimanche, 18 décembre 2011

Si éclairants soient les grands textes, ils donnent moins de lumière que les premiers flocons de neige*

IL NEIGE

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Cliquez sur le lien suivant, et écoutez la chanson 14.

 http://www.deezer.com/fr/music/gilbert-laffaille/piano-vo...

Le jour se lève, la place est vide,
le ciel est noir mais tout est blanc,
sur le Musée des Invalides
et la Fontaine des Innocents

Il neige

Sur les trottoirs, les caniveaux,
les tickets bleus des cinémas,
le Normandie, l'Eldorado,
les esquimaux, les papiers gras,

Il neige

De la terrasse de l'Univers
au Grand Hôtel des voyageurs,
du Moulin Rouge au Sacré-Coeur,
comme dans les bulles d'une boule de verre,

Il neige

Le temps se fige, plus rien ne bouge,
Rue d'Aboukir, rue du Ranelagh,
sur le pavé des banlieues rouges,
les vieux sommiers des terrains vagues,

Il neige

Sur les péniches au bord de l'eau,
les tôles rouillées, les wagons noirs,
sur le charbon des entrepôts,
le sang gelé des abattoirs,

Il neige

Comme un prélude, un long silence,
de Notre-Dame aux Blancs-Manteaux,
sur les buildings de la Défense,
les fausses ruines du Parc Monceau,

Il neige

Il neige mais Paris dort encore,
de l'Etoile au Jardin des Plantes,
dans la Galerie des dinosaures,
à côté des cristaux qui chantent,

Il neige

Sur le Musée Carnavalet,
l'aquarium du Trocadéro,
la Gare du Nord, le Grand Palais
et les deux ours blancs du Zoo,

Il neige

Paroles et Musique: Gilbert Laffaille
Poème à relire dans A Hauteur de Paris, un livre regroupant des photos de Marcel Bovis accompagnées de nombreux textes poétiques.
(Ed. Lamartinière)
 
* Christian Bobin

samedi, 26 novembre 2011

Tout bruit écouté longtemps devient une voix.*

Times are changing !

Vous vous souvenez de ces concerts où d'un seul coup, sans qu'on ait à nous donner le signal, le public se remplissait d'émotion, et les briquets s'allumaient, longtemps, à s'en brûler les doigts ?

Aujourd'hui les lois anti-tabac, les nouvelles technologies ont donné ça:

 

Vous avez la même chose avec un meilleur son ici : http://uk.omg.yahoo.com/gossip/110--pop/adele-exclusive-l...

Mais je ne savais pas l'intégrer...

Adèle, j'aime bien. Y'en a pas tant que ça que j'apprécie dans les chanteurs actuels, enfin, je devrais dire que je distingue des autres, alors j'ai envie d'en parler. Néanmoins, j'aime mieux quand elle chante que quand elle parle.

*Victor Hugo

mercredi, 07 septembre 2011

Il n'y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l'élève.*

Dans sa dernière note Axel m'a fait me rappeler de l'attitude d'une de mes profs face aux textes de Maxime Le Forestier.

Dans son cas, il s'agissait de La vie d'un homme. Je n'ai pas trouvé le clip. Mais vous trouverez les paroles ici. Et l'histoire de Pierre Goldman, à qui il dédiait la chanson sur scène, là. Avant une fin dont il ne se doutait sans doute pas.

Dans ma classe de première, c'est J'men fous d'la France qui mettait ma prof de français hors d'elle.

Ecoutez en fermant les yeux, car les images ne sont pas celles auxquelles il pensait à cette époque-là !

Quand j'ai commencé à écouter et aimer MLF, il avait à peine 25 ans, sa première tournée, il l'a faite sous chapiteau (c'était nouveau) et ça coûtait 10 F. J'avais 15 ans, j'étais enthousiaste, et je suis retournée à plusieurs de ses concerts, vu que ce n'était vraiment pas cher. (30 F à l'Olympia, en 1978 !) Sa révolte me plaisait, et il m'a fait découvrir des gens supers en première partie : Yvan Dautin, Joël Favreau. Le comble, c'est dans le Figaro que j'ai trouvé un article qui raconte bien son parcours !

Et vous, à 15 ans, vous vous passionniez pour qui ? Vos profs en disaient quoi ? C'était quand ?

* Edmond Gilliard

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

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* Marcel Proust

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

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*Lina Wertmuller

mardi, 20 juillet 2010

CE QUI EST DOUX A MON OREILLE

Y'a longtemps que je vous ai pas fait écouter un peu de musique. En ce moment je prépare les CD qu'on va emporter en vacances. La route sera longue, et plus sympa avec des chansons. Depuis hier je réécoute un peu en boucle Clarika. C'est vraiment sympa ce qu'elle fait. Quand je pense que j'ai acheté ce disque en février, et voilà seulement que je l'écoute...


Clarika - Bien Mérité
envoyé par Clarika. - Regardez plus de clips, en HD !

 

 

PS : je fais mon caprice ! Y'en a marre que hautetfort me classe avec 23 commentaires sur 7 jours alors que j'en ai plus de 60 depuis mercredi dernier.

dimanche, 14 mars 2010

QUE CE SOIT DIMANCHE OU LUNDI, IL ME REND TOUJOURS NOSTALGIQUE

Je me souviens encore de ce 45 tours que je mettais en boucle sur mon tourne-disque à 12 ans, puis des 33 tours que j'achetais à chaque fête des mères. Ma mère aimait ses textes et me les a fait aimer. Ma mère le trouvait beau, et elle n'avait pas tort. Vendredi soir j'ai encore chanté à tue-tête La Montagne dans ma voiture, parce que Radio Nostalgie nous le passait régulièrement sans attendre qu'il soit mort. Jean Ferrat était un chanteur engagé, et avait toutes les raisons de l'être. Il s'est sûrement parfois trompé, mais était avant tout engagé humainement.

samedi, 06 mars 2010

ET IL Y A ENCORE PLUS LONGTEMPS

Et il y a 34 ans, je noyais mes tristesses et mon spleen dans ses chansons.

 

Aujourd'hui, ce serait plutôt :

 

Malgré tout, pour le vélo, c'est peut-être foutu....

lundi, 21 décembre 2009

AUSSI DELICIEUX QU'UN PLAT DE SPAGHETTI !

Honnête. Militante. Puissante. Emouvante. Battante. Tendre. Impressionnante.

Ces adjectifs qualifient une femme que j'ai vue hier après-midi, une heure et demie sur scène. Francesca Solleville. J'ai pleuré. J'ai ri. J'ai aimé. J'ai adoré. Elle est belle ; elle est droite et nous regarde dans les yeux quand elle chante Al Dente, Ma France et tant d'autres titres qu'elle a été retrouver dans ses 50 ans de carrière. Du 16 au 20 décembre elle a donné 5 concerts, avec un programme différent chaque soir à La Maison de la Poésie à Paris. Un défi d'émotion qu'elle s'est lancé et un pari qu'elle a tenu. J'ai rencontré des spectateurs qui étaient venus à tous les concerts ! Celui d'hier m'a fait regretter de ne pas avoir pu faire de même. Ses textes, ses 77 ans, sa conviction et son sourire, m'ont fait penser tour à tour à mon père, ma mère, mon enfance, une autre Francesca qui me l'avait fait connaître puis était repartie avec ses disques vinyl. Elle a chanté des textes et des musiques de tant de chanteurs que j'aime : Ferrat, Leprest, Dautin, Le Forestier, Pierron, Laffaille, Hélène Martin, et j'en oublie. On aurait cru qu'elle s'était servi dans ma discothèque...

Je voudrais dire un mot de la pianiste qui l'accompagne : Nathalie Fortin. Elle joue magnifiquement, comme toujours, mais elle était là pour soutenir Francesca, la rassurer, lui souffler si un mot lui échappait, magnifier ses chansons tout en restant discrète. La qualité de son jeu, de ses interprétations et improvisations, n'a d'égal que sa générosité.

Merci Francesca et Nathalie, pour ce moment magique ! Ce concert qui m'a fait me promettre que j'allais continuer à me battre. En plus à l'aller comme au retour, dans le train, je lisais du Benoïte Groult. Quel à propos !

jeudi, 09 juillet 2009

PAROLES, PAROLES

L'été, vous êtes joueurs. Saurez-vous retrouver les titres et interprètes des trois chansons dont ces phrases ont été extraites ?

1. « qui Prennent Milou Pour Tintin »

2. « mon sac à dos trois sous en mains »

3. « Les dossiers sont classés. »

Bien sûr c'est que des vieux/vieilles. Mais toutes les propositions me feront plaisir !

mardi, 07 avril 2009

DANS CULTURE, PARFOIS IL Y A "TURE"

La censure je suis contre. Il ne faut pas interdire un "artiste" de se produire sur scène, mais convaincre les gens de ne pas aller l'écouter... Cependant je trouve que l’avis « le contenu de ces chansons nuit gravement » devrait être imprimé sur tous ses CD et billets de concerts. Je parle d’un rappeur dont j’ai entendu aujourd’hui qu’il était l’objet d’un grand débat « culturel » : Doit-on le laisser chanter à Bourges ou non ? Au début, Bourges, c’était un festival de bonne chanson française, pas commerciale, enfin pas trop. Là on est carrément dans le démago. Je vais passer pour une réac. En fait, j’en suis une. J’assume. Comment pourrais-je être d’avant-garde, si l’avant-garde, c’est ça :

 

« Je bois jusqu'à vomir après trois sodomies même si j'ai pas dormi / Toujours ok pour une orgie / Bitch ! / Ce que je kiffe avant tout c'est faire la fête / Donc suce ma bite jusqu'à ce que ça te fasse un trou derrière la tête »

 

Je ne citerai pas son nom. Pas de pub. Déjà qu’avec les paroles on va le retrouver ici… Pas déçus les visiteurs !

 

Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je n’aimerais pas qu’ils aiment ces paroles. Et d'après les journalistes, ce sont les ados qui réclament cette chanson sur scène, alors qu'elle n'a été enregistrée sur aucun CD. Moi, quand j’avais 18 ans, j’écoutais ça :

 

« Rien ne se fait en un seul jour / Et tu ne sais pas qui je suis / Il faut du temps pour faire l’amour / Si tu restais passer la nuit ? »

 

Alors, évidemment, je ne peux pas comprendre. Ne cherchez pas à me convaincre, pour moi, il n’y a pas débat.

Surtout, les filles, ne vous faites pas avoir par la propagande que j'ai pu lire sur des blogs, websites, et même entendre en radio : ne filez pas votre fric à un macho qui n'exprime que des phantasmes usés avec des mots pareils, arrosés de vulgarité.

 

 

jeudi, 26 juin 2008

J'ai encore le disque noir !

De temps en temps j'aime vous présenter des chanteurs que j'ai adorés et que l'on n'entend plus assez, ou qui ont préféré un public réduit, mais de qualité. En 1980, une chanson me faisait rire et inconsciemment (ou  non), elle m'a inspirée quand j'ai écrit cette note :

Si vous allez sur le site d'Alexandre Révérend, non seulement en cliquant sur le titre de la chanson : "Swimming Poule" vous pourrez en lire les paroles, mais si vous cliquez sur l'oreille à côté, vous aurez le son. L'intro est longue, mais ça vaut le coup d'attendre. Allez, un clic sur la photo et vous y serez ! (Quel dommage qu'il ait arrêté, ça m'éclate toujours.)