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dimanche, 15 février 2009

RICKY, SURPRENANT.

Hier soir pour notre St Valentin, on a été au cinéma. Oui, parce que ces temps-ci on se traîne, et là, on s’est dit « On s’aime, merde, on n’est pas vieilles, on va s’bouger ! » Et on est allé voir « Ricky » de François Ozon. Je ne vous raconterai pas l’histoire, car moi, même en faisant gaffe, ben un jour j’ai allumé ma radio au moment où un con dévoilait l’intrigue, et ça m’a gâché une partie du film. J’ai rien dit à ADMV, qui de toutes façons vit sur une autre planète où il n’y a ni radio, ni télé, ni journaux (ou presque…) et donc a eu toutes les surprises voulues par le réalisateur.

Tout ce que je peux vous dire c’est : que j’ai aimé, pas adoré, mais aimé. Que le réalisateur avec un nom pareil ose tout. Qu’on nous montre un autre milieu que soit la violence ou les riches habituels. Là, il y a de la pauvreté, mais de la normalité. Qu’Alexandra Lamy, m’a surprise. Je ne la connaissais que dans Un gars, Une fille, et là, c’est tout autre chose. Que Sergi Lopez, on y croit. Que la petite fille joue merveilleusement bien, rien qu’avec ses yeux, même. Que c'est un film, même si c'est pas un chef d'oeuvre, on en parle après. Et que même à côté d’un couple de septuagénaires sourds qui connaissaient le lieu de tournage, et une nana du générique (la troisième perchiste, ou la coiffeuse, je ne sais pas, mais ils ont quitté la salle, dès qu’ils ont vu son nom et pu se le hurler à l’oreille) et derrière un couple d’adolescents boutonneux venus exclusivement pour se rouler des pelles, eh bien, nous avons passé un bon moment.