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mardi, 30 décembre 2008

Le Père Noël me connait bien

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le Père Noël n’est pas un vieux con. A ce que j’ai entendu ici où là, il a même une aptitude particulière au fourmillement d’idées adaptées. En tous cas, dans mon département, il a fait du bon boulot. Heureusement qu’il n’a pas délocalisé en Shadokie, bien qu’il m’ait apporté l’Intégrale de la série des Shadoks ! Car eux seraient bien en peine pour nous faire plaisir avec à leur disposition 4 cases : ga – bu – zo – meu.

 

On a déjà dégusté une quinzaine d’épisodes, et j’aime à imaginer la tête des téléspectateurs quand cet ovni est apparu sur leurs écrans le 29 avril 1968. Si je ne me souviens pas avec exactitude de l’histoire (si, si, il y a une intrigue), ni des tout premiers épisodes, je me rappelle très nettement des conversations animées que les Shadoks provoquaient. Si seulement je pouvais vous représenter la tête de ma grand-mère… je crois que rien, si ce n’est peut-être Coluche, ne l’a jamais mise autant en colère. Peut-être même a-t-elle fait partie des nombreuses personnes choquées qui ont écrit et ont réussi à faire interrompre le programme qui a ensuite été rediffusé en septembre 1969. Et mon père, lui, jubilait.

 

Ma théorie shadok préférée depuis mes rediffusions en couleurs : En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate et plus on a des chances que ça marche

 

Pour en savoir plus : un blog skyblog intéressant (une fois n’est pas coutume !) : http://les-shadoks.skyrock.com/

et le site officiel : http://www.lesshadoks.com/

 

mardi, 12 août 2008

J'aime les soirs de vacances

Pendant l'année scolaire, le soir, je termine de bosser pour le lycée vers 20 heures, ensuite, j'ai faim et je suis crevée, soit je m'installe devant une connerie à la télé, vu que mon cerveau ne peut plus être efficace, soit je blogue (le plus souvent) et ça me détend, mais je sais que je loupe des choses intéressantes au ciné, ou sur certaines chaînes qui malheureusement proposent des programmes intelligents, mais tardifs. C'était le cas sur ARTE hier soir. Mais pour une fois, j'ai pu regarder en entier, sans bailler une seule fois, et profiter de ce reportage passionnant et émouvant sur Daniel Barenboïm et son projet monté en collaboration avec Edward Saïd : un orchestre de jeunes arabes et Israëliens, qui ont travaillé ensemble durant six ans, ont d'abord fait des concerts en Europe, puis au Maroc, et puis, but final, qui paraissait totalement utopique au début, à Ramallah en Cisjordanie ! Il faut voir ce reportage.

Une partie du concert est en vidéo sur le site d'ARTE : http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2146754,sc...

Malheureusement, il n'y a pas de rediffusion de l'émission elle-même. Pour que vous regrettiez de ne pas avoir regardé : http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=862757,...

 Et j'en profite pour dire que Valse avec Bachir passe encore dans les salles de province. Si vous l'avez manqué, foncez !

En première partie de soirée, on s'est regardé un DVD : Head on (en allemand Gegen die Wand). Un choc, genre tragédie grecque, mais ici, tragédie turque. La (ou les) question posée : A quelle culture appartient-on quand on est immigré ? Le retour aux racines peut-il empêcher de tomber dans la folie ? L'amour peut-il empêcher de mourir, donner un sens à la vie ? Et bien d'autres encore. Ce film est sorti en 2004, quand Pascale n'avait pas encore son blog, c'est pourquoi il n'est pas dans ses archives, mais je suis sûre qu'elle l'a vu.

Des soirées comme ça, ou comme celle de ce soir, apéro dinatoire avec les copines, j'en redemande !