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mardi, 07 avril 2009

DANS CULTURE, PARFOIS IL Y A "TURE"

La censure je suis contre. Il ne faut pas interdire un "artiste" de se produire sur scène, mais convaincre les gens de ne pas aller l'écouter... Cependant je trouve que l’avis « le contenu de ces chansons nuit gravement » devrait être imprimé sur tous ses CD et billets de concerts. Je parle d’un rappeur dont j’ai entendu aujourd’hui qu’il était l’objet d’un grand débat « culturel » : Doit-on le laisser chanter à Bourges ou non ? Au début, Bourges, c’était un festival de bonne chanson française, pas commerciale, enfin pas trop. Là on est carrément dans le démago. Je vais passer pour une réac. En fait, j’en suis une. J’assume. Comment pourrais-je être d’avant-garde, si l’avant-garde, c’est ça :

 

« Je bois jusqu'à vomir après trois sodomies même si j'ai pas dormi / Toujours ok pour une orgie / Bitch ! / Ce que je kiffe avant tout c'est faire la fête / Donc suce ma bite jusqu'à ce que ça te fasse un trou derrière la tête »

 

Je ne citerai pas son nom. Pas de pub. Déjà qu’avec les paroles on va le retrouver ici… Pas déçus les visiteurs !

 

Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je n’aimerais pas qu’ils aiment ces paroles. Et d'après les journalistes, ce sont les ados qui réclament cette chanson sur scène, alors qu'elle n'a été enregistrée sur aucun CD. Moi, quand j’avais 18 ans, j’écoutais ça :

 

« Rien ne se fait en un seul jour / Et tu ne sais pas qui je suis / Il faut du temps pour faire l’amour / Si tu restais passer la nuit ? »

 

Alors, évidemment, je ne peux pas comprendre. Ne cherchez pas à me convaincre, pour moi, il n’y a pas débat.

Surtout, les filles, ne vous faites pas avoir par la propagande que j'ai pu lire sur des blogs, websites, et même entendre en radio : ne filez pas votre fric à un macho qui n'exprime que des phantasmes usés avec des mots pareils, arrosés de vulgarité.