mercredi, 21 mars 2012
On a été obligé de mettre la grand-mère à l'hopital, remarque, elle est mieux là-bas qu'à la cave ! *
Allo pital ?, c'est pas cool. On a rendez-vous à 15 h 00, on arrive 40 minutes avant pensant que ça suffira pour faire les démarches d'enregistrement, et puis on arrive finalement en retard de 10 minutes chez un jeune mec, qui vous pose tout un tas de questions indiscrètes, alors que vous, ben vous n'avez même pas le droit de lui demander son numéro de téléphone, alors qu'il est pas trop mal pour un médecin de l'hôpital public. Pas de panique, c'est juste pour un contrôle, mais comme je ne tiens pas en place, il faut qu'on m'endorme. Je ne sais pas si c'est ses questions ou l'attente en bas, au milieu de 50 personnes toutes plus mal en point les unes que les autres, mais il m'a trouvé 17/9 de tension ! J'ai jamais eu ça, sauf peut-être après une opération. Il n'a pas eu l'air de s'affoler, mais pour me remercier de mes réponses, il m'a envoyée faire une prise de sang et la dame m'a piquée sur le côté du coude, parce que dans le creux, on voyait pas mes veines il parait. Elle n'était pas tellement sympa au début, mais comme j'ai été hyper chaleureuse, elle a même blaguée à la fin et m'a souhaité bon courage pour dans trois semaines.
Un peu plus tôt, donc, dans la partie du hall où on attendait devant les guichets, les yeux rivés sur le petit écran qui affiche le numéro qui doit passer, il y avait un mec trachéotomisé, quand il parlait, on aurait cru un dessin animé où 6 Donalds se seraient mis à parler en même temps. Je sais, c'est pas sympa de se moquer. Mais c'est le seul truc qui m'a fait rire à ce moment-là. Parce que sinon, tu peux même pas lire, car si jamais tu loupes ton numéro d'un quart de seconde, la dame, elle a déjà rebuzzé, et ton tour, tu peux lui dire adieu ! Pour le moral des troupes, il y a un patient tous les deux numéros. Du coup au début, tu te dis, merde ! il y a 60 personnes avant moi... Et puis au bout du deuxième affichage, tu comprends qu'il n'y en a que 30 et tu es drôlement content ! Y'en a, tu sais pas s'ils sont morts, s'ils sont partis pisser ou autre chose, mais quand leur n° s'inscrit, ils y vont pas. Et là aussi t'es drôlement content.
En rentrant je me suis autorisée à glander sur ma terrasse, à lire un peu. Tant pis pour mes copies de bac blanc...
*Brève de comptoir de JM Gourio.
19:39 Publié dans Bousculade, Humeurs, petits détails qui n'échappent pas, Tracasseries | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : vive la vie, blog de femme, femme, femmes, hopital, santé, trou de la sécu, destruction de nos services publics