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« Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste.* | Page d'accueil | Le Parisien prend grand soin de ne visiter aucun monument. Jamais. Sauf s'il est neuf. Pour pouvoir en causer.* »

vendredi, 03 juin 2011

L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend.*

Bizarrement, j'aime les ponts que je ne fais pas. De toutes façons, ADMV et moi on n'arrivera jamais à avoir des dates de ponts qui correspondent. Cette-fois-ci, par exemple, j'étais libre du mercredi 10 h du matin au vendredi 8 h. Et elle, du mercredi 20 h 30 au mardi 7 h 30. On va pas se plaindre, on a eu un beau jeudi, cool raoul, sans bouchon, et on se reprend un jour et demi de samedi à dimanche soir à se culturer à Paris tout en fêtant l'anniv' d'ADMV. Comme j'avais bossé mercredi après-midi, après un pique-nique revendicatif devant la préfecture, j'ai pu être tranquille sur ma terrasse, répondre à du courrier sympa en retard, faire une balade pour que mes jambes ne vieillissent pas trop vite, et rigoler.

Pourquoi c'était bien au lycée aujourd'hui? Parce que comme tous les autres font le pont, on a eu une journée comme on en rêve : effectifs réduits. Y'a d'abord ceux qui partent. Puis ceux qui viennent au lycée, mais ne vont plus en cours. (les term's qui passent leur temps à faire des pronostics, mais ne révisent rien du tout). Et enfin, ceux qui auraient voulu venir, mais qui ont attendu en vain le bus de ramassage. Ben oui, le chauffeur fait le pont, lui.

Du coup, 5 élèves sur 12 en première heure, 10 sur 12 en deuxième, aucun en classe post-bac, et l'après-midi, 17 sur 19 en première heure, mais 13 sur 34 en dernière. Le bonheur vous dis-je !

En plus on a bien bossé, les plus timides ont parlé, les plus feignants ont été obligés de bosser, et moi, j'étais souriante. Je vous le dis, si j'étais ministre de l'éducation nationale. Je ne ferais aucune réforme à deux balles, je fixerais avec des gens qui s'y connaissent des programmes, et après chacun pourrait faire comme il veut pour y arriver, mais toutes les classes seraient à 20 élèves. Et je suis sûre que même avec deux ou trois heures par semaine, on serait gagnant en efficacité, rentabilité, réussite, calme dans les établissements, etc. Tout ce qu'on vous racontera sur les rythmes, les méthodes, l'accompagnement soi-disant personnalisé, et tout le reste, c'est du pipeau, le seul problème, c'est l'effectif.

Et aujourd'hui, c'était divin.

*Felix Leclerc

Commentaires

Ben vous avez eu le week end aussi ?

Moi j'suis contente, ma Poup' n'ira pas à l'école à la rentrée. Un an grignoté où elle pourra garder son innocence, rester "petite"... et après l'éducnat se chargera de la pourrir et je serai triste !

Écrit par : Pascale | vendredi, 03 juin 2011

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@Pascale : euh, le weekend, on va l'avoir, là, comme d'hab'. Et comme je dis, on s'casse !

Écrit par : Ed | vendredi, 03 juin 2011

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Moi je vote pour toi comme ministre ;-)

Écrit par : so | samedi, 04 juin 2011

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@so: c'est con qu'on vote pas pour les ministres...

Écrit par : Ed | samedi, 04 juin 2011

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en tout cas tu fais bien le pont !

Écrit par : Pascale | samedi, 04 juin 2011

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@Pascale : tu sais bien que les histoires de ponts, c'est mon dada !

Écrit par : Ed | samedi, 04 juin 2011

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