« Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.* | Page d'accueil | La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table* »
lundi, 20 juin 2011
Police : a toujours tort.*
Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.
Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.
http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...
et aussi là :
https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...
L'objet de cette colère dans la police :
Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.
*Gustave Flaubert
20:12 Publié dans Actus, Agacements, Culture et plaisir, Emotion, Humeurs, La connerie n'a pas de limite, petits détails qui n'échappent pas, Scandaleux, The noise of the boots, Total Respect, Tracasseries | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : vive la vie, blog de femme, femme, femmes, police, censure, arrestation, bruit des bottes
Commentaires
On ne tombe pas sous le coup de la loi en l'écoutant, au moins ?
Écrit par : Max | lundi, 20 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Max : ni en la hurlant sous ta douche !
Écrit par : Ed | lundi, 20 juin 2011
Répondre à ce commentairey'en a ds
qui réagissent et qui propose
J'adore les deux derniers vers !
Écrit par : Pascale | lundi, 20 juin 2011
Répondre à ce commentaireMoi, je pense qu'il ne faut pas chanter, ça fait pleuvoir !! Si c'est vrai aujourd'hui, j'ai chanté !
Écrit par : Cunégonde | lundi, 20 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Pascale : je ne citerai pas la faute que tu as faite dans le titre d'une certaine vidéo de youtube...
Moi aussi, cette chanson m'a toujours fait rire.
Pourquoi ne pas coller ceux qui chanteraient Sacré Charlemagne devant le lycée ???
@Cunégonde : tu as dû chanter la nuit, car il n'a plu que ce matin.
Écrit par : Ed | lundi, 20 juin 2011
Répondre à ce commentairej'en suis pantoise! ils ont compris que la chanson parlait d'eux ou c'est une dénonciation?
Écrit par : imposture | mardi, 21 juin 2011
Répondre à ce commentaireBen quand on me signale des fautes (ça peut arriver) je les corrige !
Écrit par : Pascale | mardi, 21 juin 2011
Répondre à ce commentaire@imposture: trop subtil, à mon avis on leur a traduit.
@Pascale : oui, ben, j'a pô eu l'temps.
Écrit par : Ed | mardi, 21 juin 2011
Répondre à ce commentaireBon, je passe vérifier si on ne t'as pas arrêtée !
Des chansons de Brassens apparaissent parfois dans nos livres de classe, mais pour mes élèves c'est trop subtil, cela requiert un niveau de français qu'ils ne possèdent pas et parfois j'ai le sentiment qu'à force de trop décortiquer ses textes je les appauvris. C'est pourquoi, je préfère zapper à l'école et chanter avec lui chez moi...
Écrit par : Dana | mercredi, 22 juin 2011
Répondre à ce commentaireGoogle is watching you.
La prochaine étape, après ceux qui la chantent, c'est ceux qui l'écrivent et la diffusent sur internet.
Gaaaaaaarde à vue!
Repos!
Écrit par : hervé | mercredi, 22 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Dana : toujours libre Dana... Finalement à 18 heures j'étais dans ma voiture. Je l'ai hurlée vitre baissée la chanson, mais je n'ai pas croisé de flics.
@Hervé : Il y a longtemps que je suis fichée par les RG. A mon avis, ils me laissent en liberté pour repérer ceux qui viennent commenter régulièrement !
Écrit par : Ed | mercredi, 22 juin 2011
Répondre à ce commentaireMessage pour les espions qui espionnent ceux qui commentent le blog du Dada.
VOUS ZAVEZ PAS MIEUX A FOUTRE QUE DE V'NIR ESPIONNER LE BLOG AU DADA?
Écrit par : hervé | jeudi, 23 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Hervé : perds ps ton temps, ils savent lire que les codes secrets !
Écrit par : Ed | jeudi, 23 juin 2011
Répondre à ce commentaireLes commentaires sont fermés.