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jeudi, 29 septembre 2011

Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers.*

Rien que le titre m'a plu !

 

Le numéro deux de la police judiciaire de Lyon en garde à vue

Je ne lis même plus les articles. Les juges sont mis en examen, les chefs de la police en garde à vue, le président de la république ne fréquente que des corrompus... Cela devient d'une banalité.

Si seulement cela permettait de rebasculer de l'autre côté au printemps prochain. Je n'attends rien des autres, pas de miracle économique, pas de révolution culturelle, simplement un peu d'honnêteté.

* Ch. de Gaulle

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

samedi, 14 mars 2009

PERPLEXE ET MAL A L'AISE

J'ai assisté deux fois en deux jours à la fouille de deux jeunes hommes en pleine rue. L'un était déjà debout sur le trottoir, je ne sais pas s'il avait un véhicule. On lui tenait les bras en l'air et un deuxième flic lui fouillait les poches. Le jeune homme avait l'air un peu affolé. C'était en plein centre ville, près d'un monument historique, dans une rue où passent énormément de touristes. Quelle image !

Dans le deuxième cas, j'ai vu deux ou trois flics (je ne suis plus sûre) près d'une voiture qu'ils avaient fait arrêter à un carrefour, rendant ainsi d'ailleurs la circulation dangereuse, faire sortir le conducteur, un jeune homme cheveux courts au-dessus et rasés sur les côtés et derrière la tête, mais très propre sur lui. Ils lui ont manifestement demandé de poser les mains sur sa voiture et ils ont commencé à le fouiller et lui palper le corps et les jambes. Le jeune homme semblait garder son calme. C'était dans mon petit quartier très tranquille, assez mixte socialement, où il ne se passe rien.

Le tout en province !

Dans les deux cas il y avait une voiture blanche marquée POLICE, et les policiers étaient en uniformes bleu marine.

Je ne savais pas qu'on avait le droit de nous fouiller comme ça dans la rue, en public. Je ne sais même pas si une infraction avait été commise. Je suis très mal à l'aise d'être passée, comme ça, sans rien dire. Mais qu'aurais-je risqué si j'avais laissé entendre aux flics, même poliment, que ce qu'ils faisaient était une atteinte à la dignité des personnes ?

Y a-t-il parmi mes lecteurs quelqu'un de calé en droit qui puisse répondre à toutes mes interrogations ?

 

mercredi, 25 juillet 2007

Ce qui m'a moins plu à Chalon...

Des paradoxes qui m'ont fait tiquer.

Sur le Parking Lapray, pour ceux qui connaissent, ça sentait bon l'éco-citoyen. Et comme la ville n'installe quasiment aucunes toilettes publiques pour l'évènement, c'était sympa de trouver les toilettes sèches, et les explications pédagogiques qui allaient avec :

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Ne râlez pas et lisez avec une loupe !

Tout cela est très écologique, cela permet d'économiser l'eau, qui est, on en conviendra tous, le problème n°1 de la planète.

Eh bien, juste à côté, pour nettoyer des dessins colorés réalisés à la craie ou à la peinture, d'un caractère très festif et qui ne dérangeaient sûrement pas la population présente, et qui auraient sans doute disparu d'eux-mêmes puisque la météo annonçait une pluie, qui d'ailleurs arriva, le personnal municipal utilisait sans vergogne un moyen à la mode :

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Autre paradoxe, dans ce festival qui est censé être la fête de l'imagination, de la liberté créatrice et artistique, de la gratuité et de la liberté de circuler au milieu des différents spectacles, une troupe de "déambulateurs" semblait être partout, s'incruster à tous les coins de rues, à pied, à vélo, ou en engins motorisés, par groupes de trois ou quatre. Et leurs tenues bleu marine et blanches n'ajoutaient pas à la gaité ambiante...

Monsieur le Maire, la prochaine fois, essayez de la jouer plus "cool" de ce côté-là, puisque vous aimez le festival et en profitez grâce à des invitations lors des rares spectacles payants... Et ne gaspillez plus l'eau ! Nous ne nous faisons décidément pas la même idée d'une "ville propre"...