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jeudi, 27 octobre 2016

Encore un soir de rêve *

Je suis allée écouter mon chanteur préféré. Chanteur et poète. Gilbert Laffaille. A l'heure où l'on décerne le prix Nobel à un poète chanteur, celui qui parmi les chanteurs français m'enchante de ses mots depuis 40 ans, mériterait à mes yeux au moins la même récompense. Mais il n'a évidemment pas la même renommée internationale. Cependant il a fêté ses 40 ans de chansons le weekend dernier, au Forum Léo Ferré à Ivry. 

C'est un endroit génial, petit espace préservé de convivialité, de bonne bouffe et de vin sans prétention, de gens sympas qui ne font pas de selfies mais profitent pleinement du concert, puis de la rencontre avec l'artiste.

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Si vous ne connaissez pas ce lieu, n'hésitez pas. Ca ouvre à 19 h 00 et si on a réservé le repas, on le prend tranquillement jusqu'à 20 h 30, heure où les artistes viennent sur scène. Si vous ne mangez pas, et arrivez juste avant le concert, vous serez assis au fond de la salle, mais pas de panique, elle n'est pas si grande, et vous profiterez juste autant du moment.

La programmation est riche et enrichissante. Je vous laisse découvrir.

Quant à Gilbert Laffaille, si vous ne le connaissez pas, c'est que vous êtes nouveaux ici. Je vous laisse découvrir aussi.

Et si vous venez de province, le Kyriad n'est pas loin, 6 minutes à pied, dans une rue un peu glauque près du périph, mais à deux, c'est cool.  Et avec le prix offert par Booking, on ne va pas en faire un plat du coin !

La soirée de vendredi dernier était un bonheur sans limite. Accompagné par Nathalie Fortin au piano, il nous a offert une heure et demie de mots ciselés et de sketches où l'humour est fin et excellent. Merci !

* Titre d'une ancienne chanson de Gilbert Laffaille

samedi, 08 octobre 2016

Si j'avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots (Confucius).

Notre chat n'est plus là. Et ça se sent. Trop. L'avantage, quand on perd un animal, quel que soit la tristesse que l'on puisse ressentir, c'est qu'on peut se dire, on va en reprendre un. On va trouver un autre petit animal à poils et à ronrons à dorloter, à rendre indispensable et dépendant, à protéger. Ça ne nous empêchera pas de repenser à celui-ci, tellement gentil et intelligent, mais on n'a pas besoin d'années pour s'y faire et avoir une dose d'amour disponible.

Mais quand on perd un humain, évidemment, c'est tellement différent. Ça n'a rien à voir.

J'ai besoin de dire ça, parce que beaucoup de gens m'ont parlé, pleins de compassion exagérée, comme si j'étais en deuil. Ça m'a rappelé des moments autrement plus douloureux, et j'aurais pas voulu. Le discours était inadapté.

Vous savez, c'est comme les gens qui disent qu'un cambriolage, c'est comme un viol. Eh bien non. J'ai été cambriolée. Et je vous assure, qu'à choisir, je préférerais être cambriolée des centaines de fois, quitte à repartir sans rien pour le reste de ma vie, qu'être violée.

Donc, voilà, dans quelques semaines, j'espère que nous aurons un autre chat, un tout petit, car je n'ai jamais fait cette expérience d'avoir un tout petit chat et de le suivre jusqu'à ce qu'il soit vieux. 

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*(Confucius)