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lundi, 03 janvier 2011

HOMMAGE A UN DE MES ACTEURS PREFERES

Pete Postlewaite

On m'avait rarement autant émue que lui dans Les Virtuoses (Brassed Off) en 1993. Je pleurais tant que je riais en versant des larmes. Je crois que j'ai pleuré non-stop de la première répétition à la fin du film. Et aujourd'hui, il réussit à m'émouvoir de nouveau...

mercredi, 28 avril 2010

DECEPTION

J'ai déjà dit ici que j'avais du mal à séparer la personnalité de l'humain des qualités de l'artiste.

En tous cas, ceux dont j'admire le travail, les performances, ne doivent pas être forcément des super-héros, mais s'ils se comportent de manière méprisable dans leur vie de citoyen, l'admiration que je pouvais avoir pour eux en prend un coup. Le mot "DECEPTION" est intéressant. Vous en connaissez le sens en français, mais en anglais il veut dire "TROMPERIE".

C'est ce je viens de ressentir avec Depardieu. Rien ne justifiait l'insulte qu'il a proféré à l'égard d'une journaliste qui lui posait  poliment une question, qui pouvait certes l'agacer, mais qui était légitime étant donné qu'il a dédié sa dernière participation à un film à son fils. Le rire gras qui a suivi l'insulte ("Salope" pour être précise) n'a fait que confirmer que ce n'était pas une parole en l'air. La gloire, l'argent, la déprime et l'alcool ne justifient pas un tel comportement mysogyne et vulgaire.

Je voudrais vraiment voir Mammouth, car on m'a dit que c'était un très bon film, que j'ai vu Louise Michel du même réalisateur et que j'ai adoré, que Yolande Moreau jusqu'ici ne m'a pas déçue et est même une actrice géniale je trouve, mais j'espère que j'arriverai à oublier cette image de Depardieu répugnant, et réussirai à apprécier l'oeuvre.