Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 21 janvier 2015

On n'a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont rien à perdre *

Depuis deux semaines, j'ai un groupe d'élèves volontaires ; ils sont six ; quel que soit leur niveau, ils participent et semblent même s'amuser, tout en apprenant quelque chose semble-t-il. En tout cas, j'ai reçu ce weekend trois mails qui m'ont mis mon moral de prof au top.

Ce sont des profs de physique, maths, lettres, design et EPS du lycée, à qui on a proposé une petite formation en anglais oral. Et vous ne me croirez peut-être pas, mais je suis payée pour ça !!! Ce matin, c'était ma deuxième séance et ça m'a bien éclairée ma journée. 

Et ce soir je la finis en plus que beauté par un spectacle de danse contemporaine de grande qualité. Ca a fait remonter des émotions des années 80 quand je découvrais ces chorégraphies à Avignon.

marin-m-grosse-fugue-04-ballet-de-l-opera-de-lyon-cnd-pantin-04-12-12.jpg

Mais le clou, c'est que cette salle de spectacles et deux autres de Maville et quelques unes autour, se sont associés pour commander des piles de Charlie, et en sortant, sur présentation de notre billet, il suffisait de demander et on nous l'offrait. Cet achat en masse va aider Charlie, et pour moi qui n'ai pas eu le temps de le chercher vraiment, c'est un vrai cadeau. Je vais pouvoir y trouver le bon pour m'abonner.

* Frédéric Dard (moi aussi j'ai eu un calendrier avec une connerie par jour.)

jeudi, 30 janvier 2014

Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent.*

Je suis vachement étonnée. Je viens de me servir du moteur de recherche sur ce blog, et je m'aperçois que je ne vous ai jamais écrit ma citation préférée. "Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il a cru qu'il faisait de la peinture."

La même personne a écrit dans un de ses derniers livres que je n'ai malheureusement pas lu : "Tout le monde ne peut pas naître orphelin, mais on le devient à force de courage, d'abnégation, de patience; ou a défaut, d'une bonne tronçonneuse." 

Il a aussi écrit des romans, best-sellers en leur temps, où il nous parlait de son enfance de rital à Paris, puis de ses amours avec Maria. Hier, il a lâché prise, après quelques années d'une maladie chiante qui l'avait obligé à arrêté d'écrire. Quand on sait que dans un de ses derniers livres il avait aussi écrit : "Tant que je pourrai écrire une ligne, je serai présent parmi les vivants.", on se dit que 90 ans, ça a dû lui paraître long.

Je l'ai connu vers mes 18/20 ans, et les vieux de sa génération, ils me faisaient vraiment marrer. (alors qu’aujourd’hui, j'ai fait de l'humour en classe, et les jeunes en face de moi, ils se demandent encore ce que j'ai bien voulu dire.) 

De toutes les photos qui traînent sur le net, je trouve que celle-ci est la plus belle. Un insolent intelligent, c'est rare de nos jours.

FRANCOIS CAVANNA.jpeg

* François Cavanna, 1994.