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jeudi, 30 janvier 2014

Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent.*

Je suis vachement étonnée. Je viens de me servir du moteur de recherche sur ce blog, et je m'aperçois que je ne vous ai jamais écrit ma citation préférée. "Beethoven était tellement sourd que toute sa vie il a cru qu'il faisait de la peinture."

La même personne a écrit dans un de ses derniers livres que je n'ai malheureusement pas lu : "Tout le monde ne peut pas naître orphelin, mais on le devient à force de courage, d'abnégation, de patience; ou a défaut, d'une bonne tronçonneuse." 

Il a aussi écrit des romans, best-sellers en leur temps, où il nous parlait de son enfance de rital à Paris, puis de ses amours avec Maria. Hier, il a lâché prise, après quelques années d'une maladie chiante qui l'avait obligé à arrêté d'écrire. Quand on sait que dans un de ses derniers livres il avait aussi écrit : "Tant que je pourrai écrire une ligne, je serai présent parmi les vivants.", on se dit que 90 ans, ça a dû lui paraître long.

Je l'ai connu vers mes 18/20 ans, et les vieux de sa génération, ils me faisaient vraiment marrer. (alors qu’aujourd’hui, j'ai fait de l'humour en classe, et les jeunes en face de moi, ils se demandent encore ce que j'ai bien voulu dire.) 

De toutes les photos qui traînent sur le net, je trouve que celle-ci est la plus belle. Un insolent intelligent, c'est rare de nos jours.

FRANCOIS CAVANNA.jpeg

* François Cavanna, 1994.

mercredi, 23 novembre 2011

"une femme qui n'abdiqua jamais ses valeurs et poursuivi (sic) jusqu'au bout de ses forces les combats qu'elle jugeait justes." ou encore "elle su faire preuve d'une indépendance d'esprit, d'une volonté et d'une dignité exceptionnelle (sic)".*

*Communiqué officiel de l'Elysée...

vendredi, 03 juillet 2009

UN JOUR ELEVE, UN JOUR COLLEGUE

Il y avait 32 personnes dans mon jardin hier soir. Mon chat a eu peur. Mais moi, j'étais très contente et émue de pouvoir offrir une belle fête de retraite à une collègue qui a aussi été ma prof en 4ème. Epoque où le CES occupait les trois-quarts de ma vie sociale et affective. C'était une prof jeune, jolie, sympa et sévère, qui avait efficacement fait augmenter mes compétences en allemand malgré mes bavardages et mon étourderie (dixit mon bulletin du troisième trimestre de l'année scolaire 1971-1972). C'était ma première année de latin et la dernière année où le jeudi fut la meilleure journée de la semaine. C'est une des trois profs que j'ai tant admirées que j'ai décidé de devenir prof.

La soirée fut bonne, longue, le réveil ce matin un peu difficile, mais comme c'est bien de découvrir les collègues sous un jour plus décontracté que dans les murs d'un lycée, de ne pas avoir à supporter ceux qu'on déteste comme on doit le faire je jour du pot officiel, de ne pas avoir à baver devant le buffet et les coupes de champagne qui réchauffent pendant que la proviseure fait son discours indigeste, qui me fait dire que sur son bulletin, à elle, on devait lire « ne maîtrise pas la concision et devrait aller à l'essentiel ».

Dans l'assistance il y avait deux autres anciennes élèves que j'avais invitées pour elle, et une troisième, ma collègue aujourd'hui, plus jeune, qui m'a promis de m'organiser mon pot de retraite... dans quinze ou dix-sept ans.

Pour que vous profitiez de cette soirée dans laquelle je suis encore un peu par la pensée, voici la recette de ma contribution culinaire. Je l'ai servie froide dans un beau saladier, et dans un autre saladier j'ai servi le quinoa qui accompagnait cette préparation. C'est indien, librement adapté d'un livre intitulé « La cuisine indienne légère ».

50g d'oignons hachés - 1cuiller à café de cumin moulu - 1 cuiller à café de piment (moins pour les palais délicats) - 1 cuiller à café de curcuma - ½ cuiller à café de garam masala (moi, j'ai mis du massalé) - une grosse boîte de pois chiche - une petite boîte de haricots rouges - une petite boîte de tomates pelées - 2 poivrons coupés en petits morceaux - 1 cuiller de gingembre moulu ou du gingembre en racine râpé ou pressé - 2 cuillers à café de jus de citron - 2 ou 3 cuillers à café de coriandre fraîche hâchée.

« Faire chauffer l'huile dans une sauteuse. Ajouter les oignons et le cumin, faire rissoler jusqu'à ce que les oignons prennent une couleur légèrement dorée.

Ajouter le piment en poudre, le curcuma, le garam masala et remuez.

Ajouter les tomates pelées en les écrasant et laisser cuire pendant une minute sans arrêter de remuer.

Incorporez lentement les pois chiches, les haricots rouges, et les poivrons ainsi que le gingembre. Laisser ensuite mijoter à feu doux. Si ça réduisait ou collait, ajouter un peu d'eau (mais moi, je n'ai pas eu besoin de le faire.)

Ajouter le jus de citron et la coriandre, remuez. Quand ça vous parait bien cuit, arrêtez la cuisson. Peut se servir chaud ou froid. »