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lundi, 01 mars 2010

A PROPOS DE CELLES QUE CERTAINS HAÏSSENT

On arrive un jour dans une famille (les moyens sont variés aujourd'hui.) où tout le monde nous malaxe, nous modèle et nous propulse dans une vie où l'on se débrouillera plus ou moins bien, avec leurs valeurs, leurs critères et leur amour parfois. Au cours de cette vie, d'autres familles deviennent les nôtres. Celles des gens que nous choisissons pour construire tout ou partie du parcours. De nos jours il y a souvent des étapes, des cassures et éventuellement des sprints pour ne pas se perdre. Les gens  que l'on a aimés disparaissent parfois totalement de notre décor, et d'autres restent, autrement. Mais leurs familles, à ce que je peux observer autour de moi, n'ont pas toujours cette envie ou ce besoin de garder les liens. Cela dépend évidemment de ce qu'on a vécu ensemble, du temps qu'a duré notre passage, de l'âge aussi de ces gens qui comptaient pour nous parce qu'on aimait leurs fils, soeur, cousine ou père... Il y a deux jeunes ados aujourd'hui jeunes adultes qui manqueront toujours plus à mon présent qu'ils ne peuvent l'imaginer. Et puis il y a une famille qui m'avait adoptée sans que ma relation avec leur soeur, cousine, fille et nièce n'ait été à l'époque énoncée. Bien qu'à 600 kilomètres de chez moi, ils ne m'ont jamais laissée les oublier. Et cette semaine j'étais heureuse d'accueilir chez moi la grande soeur. Ensemble on est allé voir celle qui nous a fait nous connaitre, prendre des risques sur scène. Nous étions aussi émues l'une que l'autre. Je lui ai montré mon univers de maintenant. Les années et un autre amour n'ont pas modifié les complicités, les fous rires et les envies de partager. C'est chouette. Je l'ai sentie heureuse de me voir heureuse, dans une autre maison, avec une autre.