Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 mars 2010

A PROPOS DE CELLES QUE CERTAINS HAÏSSENT

On arrive un jour dans une famille (les moyens sont variés aujourd'hui.) où tout le monde nous malaxe, nous modèle et nous propulse dans une vie où l'on se débrouillera plus ou moins bien, avec leurs valeurs, leurs critères et leur amour parfois. Au cours de cette vie, d'autres familles deviennent les nôtres. Celles des gens que nous choisissons pour construire tout ou partie du parcours. De nos jours il y a souvent des étapes, des cassures et éventuellement des sprints pour ne pas se perdre. Les gens  que l'on a aimés disparaissent parfois totalement de notre décor, et d'autres restent, autrement. Mais leurs familles, à ce que je peux observer autour de moi, n'ont pas toujours cette envie ou ce besoin de garder les liens. Cela dépend évidemment de ce qu'on a vécu ensemble, du temps qu'a duré notre passage, de l'âge aussi de ces gens qui comptaient pour nous parce qu'on aimait leurs fils, soeur, cousine ou père... Il y a deux jeunes ados aujourd'hui jeunes adultes qui manqueront toujours plus à mon présent qu'ils ne peuvent l'imaginer. Et puis il y a une famille qui m'avait adoptée sans que ma relation avec leur soeur, cousine, fille et nièce n'ait été à l'époque énoncée. Bien qu'à 600 kilomètres de chez moi, ils ne m'ont jamais laissée les oublier. Et cette semaine j'étais heureuse d'accueilir chez moi la grande soeur. Ensemble on est allé voir celle qui nous a fait nous connaitre, prendre des risques sur scène. Nous étions aussi émues l'une que l'autre. Je lui ai montré mon univers de maintenant. Les années et un autre amour n'ont pas modifié les complicités, les fous rires et les envies de partager. C'est chouette. Je l'ai sentie heureuse de me voir heureuse, dans une autre maison, avec une autre.

 

dimanche, 24 janvier 2010

FAISONS LES PRESENTATIONS

100_7721.jpgDans une note récente où je laissais entrevoir l'intérieur de ma maison, il n'avait pas échappé à l'oeil sagace de Max. Il l'avait qualifié "d'enfant du tiers monde exploité". C'était là, malgré tout, une erreur d'identification. 100_7722.jpgCe petit homme est né des mains de mon arrière-grand-père qui était peintre-décorateur. A ses moments perdus il créait des objets en bois peint pour les membres de sa famille. J'ai connu dans mon enfance une Blanche-neige et quelques nains, les 3 petits cochons, inspirés par Disney. Mais celui qui est à présent dans mon salon, me vient de mon arrière-grand-tante, et a dû naître dans les années 20 ou 30...

100_7726.jpgLa mode était encore à l'orientalisme je suppose, et sa spécificité, à mon petit indien, est qu'on peut voir un personnage différent sur chacun de ses côtés. Petite, je l'ai connu bleu, aujourd'hui, je favorise la face jaune-orangée. Il a porté la bonbonnière, puis la boîte à bijoux de ma tante Alice. Il est unique, et on s'est toujours connu. 100_7725.jpgMême s'il fait des envieux, je ne suis pas près de m'en séparer.