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mardi, 13 décembre 2011

L'exagération est le mensonge des honnêtes gens.*

Aujourd'hui c'était le repas de noël. Dans un établissement scolaire, c'est toujours un moment fort. On a même droit à la première heure de l'après-midi (de 13 h à 14 h) libérée. Ca ne changeait rien pour moi, je ne travaille jamais à cette heure-là. Mais ça a donné un repas tranquile, et un café convivial. Cette humeur de sérénité a fortement contrasté avec ce que j'ai lu sur yahoo actualités en rentrant.

Imaginez, un mec, qui a une mère. Il ne doit pas particulièrement l'aimer. Il a un boulot, mais il ne l'aime pas particulièrement non plus. La mère, qui ne se pose pas de question particulière sur ses relations avec son fils, ouvre le journal local, et lit avec un étonnement, disons, effaré, (c'est possible, ça, les profs de français ?), sa propre rubrique nécrologique !

Son nom, son âge, l'heure et la date de son enterrement !!!

Ca lui a sûrement filé un choc, mais elle a survécu. Assez pour aller au siège du journal et apprendre que c'était son propre fils qui avait payé pour publier l'avis de décès. Renseignements pris, il avait besoin d'un jour de congé, avait prétexté le décès de sa mère, et pour être crédible, avait fait publier l'avis.

L'article dit qu'il a été licencié. Il ne dit pas si sa mère l'a renié. Au minimum, j'espère qu'elle l'a rayé de son testament. Ca va lui faire des vacances à cette dame de ne plus voir son fiston.

 

Vous n'avez pas d'inquiétude à avoir. Dans l'educnat, le décès des cop(a)in(e)s de blogs, ça compte pas comme excuse d'absence.

 

* Joseph de Maistre

mardi, 23 mars 2010

COMMENT FAUSSER L'INFO

Le 12 mars les pourcentages de grévistes annoncés dans les lycées et collèges balançaient entre 13 ou 15 % pour le ministère et plus de 50 % pour les syndicats. Il ne s'agit pas là d'une interprétation partisane, mais d'un système de comptage.

Dans un établissement, le nombre de grévistes est renvoyé en haut lieu peu après 9 heures. C'est-à-dire qu'on ne compte que les profs qui font grève et qui avaient cours à 9 et dix heures. Ce serait juste si on donnait comme nombre de référence le nombre de profs attendus sur ces deux heures. Mais non, on calcule le pourcentage par rapport au nombre total de profs du lycée ou du collège !

Un exemple : dans mon lycée il y avait 17 grévistes à 9 heures, sur 30 profs attendus. Un bon score. Mais nous sommes environ 90 profs en tout. Calculez la différence !

Nos chefs n'y ont pas encore pensé, mais je donne un tuyau à Proad et ses semblables. Il suffit de ne faire commencer les profs syndiqués à 10 heures, et le pourcentage de grévistes sera définitivement bas. CQFD.

lundi, 22 octobre 2007

MENSONGE

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Aujourd'hui j'ai refusé de lire la lettre de Guy Mocquêt. Pour connaitre mes raisons, lire ici.

Le conseiller du nain, Henri Guaino, a déclaré :

"Tout cela est très triste et amène à s'interroger sur ce que doivent être au fond à la fois l'éthique et les devoirs d'un professeur dont la Nation a payé les études, dont la Nation paye les salaires et auxquels la Nation confie ses enfants", a-t-il souligné. "Je pense qu'il devrait y avoir de la part de chacun d'eux une conscience de ce qu'ils doivent à la Nation".

Comment peut-on faire confiance à un gouvernement qui utilise des mensonges comme arguments ? Les seuls qui m'aient payé mes études sont mes parents. Et il me semble que mon salaire, qu'il vienne de la nation ou non, n'est qu'une rétribution normale pour un travail fourni.

Je dois à une partie de la nation le fait d'être libre aujourd'hui. A mon grand-père par exemple qui a été résistant de la première heure et est mort en déportation, à mon père qui à 16 ans est devenu résistant lui aussi, et qui a eu la chance de ne pas être arrêté, mais en tant qu'enseignante, je ne vois pas ce que je dois à la nation plus que tout autre citoyen. Je ressens l'intervention de Guaino, ainsi que la gadgetisation d'un héros de la Résistance comme une insulte à mon grand-père, à mon père et à tous ceux qui ont osé s'opposer à l'époque à un gouvernement qui préférait capituler.