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jeudi, 15 juillet 2010

DEFI D'ECRITURE N° 17

Ca y est, mon texte est paru. Une journée de retard, ça compte pas. Vous pouvez allez lire les textes de mes copains ici.

La contrainte ? Commencer par "Elle était si jolie...", incipit proposé par Zapette qui a l'humeur badine ces temps-ci.

« Elle était si jolie… » La rengaine commençait à lui peser. Radio Nostalgie, la seule radio que sa grand-mère tolérait sur le poste de la salle à manger, passait cette chanson niaiseuse tous les jours à la même heure. A la troisième tartine. Ca lui faisait une belle jambe d’être jolie. Sa mère le lui disait. Rebecca, chaque fois qu’elles sortaient le samedi soir, lui disait aussi. Les copines de sa grand-mère. Le patron du tabac. Mais ça servait à quoi d’être jolie, à quinze ans, dans ce bled paumé ? A entendre les réflexions débiles des boutonneux du coin. A se faire suer tous les jours à lire les livres que la prof de français avait conseillés avant les vacances. Celle-là, elle la retenait avec ses conseils ! Sa mère, évidemment, les avaient tous achetés ses bouquins à l’autre intello. « Agrégée à 22 ans, tu te rends compte ! » Non, elle se rendait pas compte. Et que sa mère ne compte pas sur elle pour être une surdouée à lunettes. Elle était si jolie, et elle comptait bien en profiter. Le plus tôt possible. Dès qu’elle aurait quitté ce trou à rats. Les vacances, normalement, ça sert à rencontrer l’amour de sa vie. Celui qui occupera les conversations à la rentrée. Mais là, elle parlerait de quoi ? Du remplaçant du facteur qui était leur seule visite quotidienne, avec son teint de souris albinos ? Du petit-fils du voisin, myope comme une taupe, et âgé de treize ans avec un âge mental de dix ? A part ce défilé animalier, rien à voir. Circulez ! Les vacances, c’est la mort.

[Dire qu'il m'est arrivé de penser ça quand j'étais ado !...]

Commentaires

Ah oui, tiens... j'ai l'humeur badine ?????
;-)

Écrit par : zapette | vendredi, 16 juillet 2010

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@zapette : badin = gai, enjoué. Qui se plait aux choses légères.

Écrit par : Ed | vendredi, 16 juillet 2010

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Tiens ça m'est venu d'un seul coup :

Elle était si jolie que je n'osais l'aimer,
elle était si jolie, je ne peux l'oublier.
Elle était trop jolie quand le vent l'emmenait,
elle fuyait ravie et le vent me disait...
Elle est bien trop jolie et toi je te connais,
l'aimer toute une vie, tu ne pourras jamais.
Oui mais elle est partie, c'est bete mais c'est vrai.
Elle était si jolie, je n'oublierais jamais.
Aujourd'hui c'est l'automne et je pleure souvent,
aujourd'hui c'est l'automne qu'il est loin le printemps.
Dans le parc où frissonnent les feuilles au vent mauvais
sa robe tourbillonne, puis elle disparaît...
Elle était si jolie que je n'osais l'aimer,
elle était si jolie, je ne peux l'oublier.
Elle était trop jolie quand le vent l'emmenait,
elle était si jolie, je n'oublierai jamais.

Écrit par : Pascale | vendredi, 16 juillet 2010

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@Pascale : je l'aime bien ton texte, mais je sens comme qui dirait une barrière...

Écrit par : Ed | vendredi, 16 juillet 2010

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