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mardi, 01 mai 2012

Casse-toi vraiment !*

J'ai encore presque une semaine de vacances. Le 1er mai n'est donc pas vraiment férié pour moi, mais vu que j'ai annulé mon séjour en Normandie après avoir consulté au moins six sites météo, je suis allée à la manif. Il y avait du monde. Je n'ai pas compté combien, j'ai toujours eu du mal à repérer les pieds. (On m'a toujours dit qu'il fallait compter les pieds et diviser par deux.) L'ambiance était colorée, beaucoup de rouge, et pas mal de bleu, jaune, rouge et vert sur fond blanc, bien que les enseigants soient en vacances. Mais très peu d'orange, (la Céhaifdété appelait à la manifestation, mais ne se prononce pas pour un candidat...) En fond sonore, des mégaphones, l'Internationale reprise tout le long du trajet, et des slogans. Je ne les ai pas trop lus sur les pancartes les slogans, car j'ai rencontré un ami pas vu depuis plus d'un an et on avait des choses à se dire, mais je n'ai pas pu manqué le slogan humain, une lettre par T-shirt, du premier rang du NPA : L'HUMAIN D'ABORD.

Partout, d'après ce que je viens de lire sur différents media, il y avait plus de monde que d'habitude. Pourvu que ça ne se démente pas dimanche.

 

* Une pôv' conne qu'en a marre de ce gouvernement.

vendredi, 27 avril 2012

Plus une société a besoin de services, plus elle est imparfaite, précaire et exposée à périr.*

Fi du temps de chiotte qu'on nous impose depuis un mois, me suis-je dit, saperlipopette, je suis en vacances, alors agissons comme en vacances ! Et avec deux potes nous sommes allés au ciné, puis au resto ! La fête.

Je suis donc allée voir Louise Wimmer. Enfin ! Dans Maville il faut être patient, savoir attendre les bijoux cinématographiques. L'essentiel est de les voir sur grand écran, peu importe la date. Cela permet aussi d'avoir oublié tout ce qui s'est dit sur le film en question, et la surprise et la découverte en sont encore plus fortes. Une actrice que je connaissais comique (dans Fais pas ci, fais pas ça par exemple) mais qui ici nous offre autant de gravité, de courage que de dignité, habite (premier mot qui m'est venu à l'esprit et convient parfaitement ici...) et fait vivre cette oeuvre. Ce film est de ceux qui un jour montreront la société à un moment donné. On dira," c'était comme ça au tournant du siècle." Le personnage est émouvant sans jamais tomber dans un pathos insupportable. Cette femme nous montre ce que veut dire l'expression "sur le fil". Le fil du funambule, d'où l'on peut tomber malgré tous les efforts pour garder la tête droite, sans aide extérieure. Ou le fil du rasoir qui peut nous détruire brutalement, casser en deux définitivement. Tout le long de ce film ma chance d'avoir un toit, un salaire assuré, un amour dans ma vie, m'est revenue dans la figure. Mais sans me culpabiliser. Voilà, ce que j'ai aimé. Ce film n'est pas moralisateur. Il montre à quel point notre sort dépend de peu de chose. D'une relation réussie ou rompue, du mauvais employé sur lequel on tombe aux services sociaux, d'un réveil raté, etc.

Ensuite nous sommes allés manger chinois. Un lieu sympa et simple où pour 17.90 € on mange à volonté. Pas si cher que ça, mais après Louise Wimmer, quel luxe !

Et maintenant, je vais aller lire la note de Pascale sur Louise. Je ne lis jamais ses notes avant de voir les films.

*Guy-René Plour

(A propos de cet auteur [que je n'ai pas inventé !], quelqu'un pourrait-il me dire qui il est ? On trouve de nombreuses citations de lui sur le net, mais aucun site nous parlant de lui.)