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mardi, 19 juin 2012

Je me surmène de paresse.*

Déjà deux jours de surveillance ! Hier, philo, où j'ai vu un ancien élève, qui a passé 5 ans dans notre lycée, sans jamais fournir le moindre effort, choisir le sujet sur le travail.

Un peu comme si Gaston Lagaffe avait sorti un dossier sur le moyen de remotiver les employés de chez Spirou au travail...

Aujourd'hui une promo d'élèves de 1ères qui pourront se targuer d'être les seuls élèves de S à avoir passé l'HG en épreuves anticipées, puisqu'une des premières décisions de Peillon (il l'a annoncé) sera de remettre l'enseignement de l'histoire et de la géographie en terminale S.

Après l'effort, le réconfort. Hier, je suis allée au cinéma, grâce à Pascale. J'ai vu Sur la Route. (Merci, même si je ne vais pas qu'en dire du bien, j'ai été contente de le voir !) J'avais lu le livre en fac, et l'avais trouvé un peu chiant. Eh bien, comme le disent les critiques, le film est très fidèle au livre. Néanmoins, et malgré la fatigue (au début je tombais carrément de sommeil, et un des personnages n'arrêtait pas de chantonner et ça me tapait sur le système) j'ai tenu jusqu'au bout, et ça devient plutôt plus intéressant pendant la dernière heure (ça dure deux heures vingt !). L'avantage par rapport au livre, c'est qu'il y a des vues des USA magnifiques, et différentes de ce qu'on voit d'habitude, l'Amérique profonde parfois. Ce film a pour moi un peu valeur de documentaire. Où en étaient les USA quand les jeunes ici reconstruisaient leur société après la guerre...Mais les personnages, égoïstes, que ce soit dans leur soif de jouissance sans jamais se responsabiliser vis-à-vis d'eux-mêmes ou des autres, ou du "héros" qui semble jouer les voyeurs, ne jamais s'impliquer, mais n'oublie jamais de prendre des notes, et d'ailleurs finira par écrire un livre qui parle de celui à qui il a tourné le dos alors qu'il était dans la panade complète et que lui-même semblait avoir atteint une certaine opulence. Finalement, je ne l'avais peut-être pas fini, ce livre, à la fac...

Ce soir, pas de cinéma, mais une coupe de champagne en terrasse avec des amies, juste avant que la pluie ne s'abatte sur Maville.

Comme dirait l'autre, jusqu'ici, donc, tout va bien. Il me reste deux surveillances, puis.... Vacances !!! Je suis privilégiée, ne le dîtes pas trop à mes collègues.

* Jules Renard

mercredi, 11 janvier 2012

Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. *

Ca y est, j'ai l'âge des protagonistes des faits-divers, à propos desquels je me disais avant "'tain, les vieux, ils craignent !"

Lisez moi ça. Un mec de 53 ans qui souffrait de solitude appelait 90 fois par jour... La Police !

Faut sacrément être dérangé.

Sinon, comme les vieux, je pars d'une idée pour passer à une autre, parce que je ne me rappelle plus ce que je voulais dire pour développer..

J'ai envie de vous parler d'une perle trouvé dans une copie d'élèves. Mes premières avaient à décrire un produit destiné aux enfants, existant en GB ou aux USA, mais pas en France. Une fille avait choisi une boisson en boîte:

 

Elle avait fait une phrase descriptive, comme le demandait la consigne:

"There's a hollow around the duckling."

Nonobstant le fait que le début est totalement aggrammatical, vu que "hollow" est un adjectif, la fin m'a laissée perplexe. "duckling" veut dire "caneton" !!!

*Devise Shadok.