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samedi, 08 mars 2014

Y'en a pas souvent, mais elles sont belles et bonnes !

Voilà, c'est fini. 

Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne parle que des vacances. Mais cette chanson a un lien avec le livre que je suis en train de lire, Heartbreak Hotel de Deborah Moggach. Un ancien acteur de 70 ans qui hérite d'un B&B qu'il transforme en hôtel pour gens qui viennent de rompre. Ça donne des portraits et des rencontres de personnages multiples dans une ambiance parfois grave, parfois drôle, voire très drôle, et c'est assez léger pour faire un roman de vacances idéal. 

Vous avez dit "2 semaines de vacances" ? Ça a passé tellement vite que j'ai du mal à vous croire. 

Le premier weekend, j'ai donc été dorlotée et remise en forme au spa. Ensuite, j'ai fait quelques trucs chiants mais nécessaires que je repoussais régulièrement depuis le début du trimestre. Puis, j'ai passé quelques heures (enfin, je dis quelques pour pas dire une multitude) à trier mes photos sur mon ordinateur, en renommant tous mes fichiers, et aussi à trier (oui, pendant les vacances, je me transforme en trieuse.) mes bijoux. En général, ils sont dans plein de boîtes, coffrets en tous genres et de toutes tailles, et je ne me rappelle jamais où j'ai mis telles boucles d'oreilles ou tel pendentif. A présent ils sont dans trois boîtes en plastique, dont les compartiments sont sûrement destinés à recevoir des punaises, clous et autres objets utilitaires de petite taille. Avec les couvercles transparents, je vois tout de suite le bijou que je cherche. Et pendant les vacances, ce sera plus rapidement caché, au cas où on serait cambriolées.

Pendant le deuxième weekend, j'ai glandouillé avec mon ADMV, on a regardé des films intellectuels (Le Grand Restaurant avec Louis de Funès) ; on est allé voir un spectacle absolument nullissime, dont je ne dirai pas plus ici de peur de perdre le bénéfice de mes vacances ; on est allées au marché ; bref, on a passé un bon weekend.

Lundi je jouais les guides touristiques avec un ami allemand qui venait à Paris avec 7 collègues de sa piscine pour 8 heures ! On a crapahuté de Montmartre à l'Arc de Triomphe, puis à la Tour Eiffel, en repassant par le Quartier Latin, Notre-Dame, le Centre Pompidou, les statues de Nicki de Saint-Phalle, et le Marais. Tout le monde était content, un peu trempé et fatigué, mais content.

 

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Puis, ce fut le Hohe Punkt !!! Je suis allée chez Pascale et Mouche. Et croyez moi, ça a été un séjour de rêve. D'abord, le printemps a commencé à montre le bout de son nez. Et puis Mouche a revêtu sa toque invisible de chef 5 étoiles et m'a servi des plats divins tout au long des deux jours et demi.

 

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Et avec Pascale, pas de blog, mais une après-midi peinture géniale qui a produit l'oeuvre ci-dessous que vous avez l'immense honneur de découvrir en exclusivité (ou presque. Car si ça tombe, elle va en parler chez elle.) 

 

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Puis je suis rentrée chez moi. J'ai essayé de travailler. J'ai un peu réussi, mais il me reste encore beaucoup à faire, et c'est très dur avec ce temps magnifique. Mais j'ai quand même fait des moyennes, rempli les bulletins sur l'ordi et commencé un paquet de copies que je finirai demain matin. Lundi, je devrais être opérationnelle et, comme d'habitude, je vais galérer à corriger mes 50 copies de bac blanc en même temps que le reste du boulot au lieu d'avoir profité de mes vacances pour les faire... Enfin, à vrai dire, "profiter de ses vacances" c'est antinomique avec "corriger les copies de bac blanc". Donc, tout va bien. Et comme je dis toujours, c'est pô grave !

Et comme c'est encore un peu les vacances, je vous propose un "cékoidon" !

Vous avez droit à une proposition, et à une question en oui ou non pour faire votre proposition suivante.

 

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jeudi, 12 novembre 2009

MON EXERCICE CINEMATOGRAPHIQUE

Je vous préviens, cette note va être longue, et peut-être chiante. Parler de cinéma, ce n'est pas ma spécialité, mais Pascale m'a "taggée". Et comme je suis un cheval obéissant...

Le film que mes parents m'ont empêchée de voir :

Aucun, sauf ceux interdits aux moins de 18 ans, quand je n'avais pas 18 ans, ou de 16 quand je n'avais pas 16 ans. Il y en a de moins en moins. Vous vous rendez compte, Vol au-dessus d'un nid de coucous était interdit aux moins de 16 ans. On m'a demandé ma carte d'identité. Plus tard, c'est d'ailleurs avec ma maman que je suis allée voir, j'avais 23 ans, "Les Valseuses" sorties en salle (si je puis m'exprimer ainsi) lorsque j'avais seulement 16 ans.

Une scène fétiche qui me hante :

Le gâteau bleu chez les aristocrates chez qui le héros de The Go-Between de Losey a été invité un été. Il regarde, puis déguste ce gâteau en transpirant, car sa maman lui a fait elle-même un costume élégant, mais dans un tissu trop épais. Quand on est pauvre, on n'a qu'un costume pour toutes les saisons.

Vous dirigez un remake, lequel ? :

Aucun. Je n'aime pas les remakes. Tous ceux que j'ai vus m'ont déçue. Je pense à Rollerball par exemple. En général, remake rime avec assassinat. Remake, pour moi, c'est comme reprise par la starac !

Le film que vous avez le plus vu :

Le Dernier Métro. Pour l'ambiance, pour le message, pour Deneuve, pour Truffaut.

Le film que vous êtes la seule à connaître :

Tumultes, de Van Effanterre. A chaque fois que je demande aux gens, ils ne l'ont pas vu. Je ne l'ai pas encore en DVD, mais ça ne saurait tarder. Avec Bleu, c'est le plus beau film que j'ai vu sur le deuil.

Qui ou qu'est-ce qui vous fait rire ? :

Le dessin animé d'ouverture et la rupture avec le début du film dans Who Framed Roger Rabbit ?, Bernard Blier dans tous les films comiques dans lesquels il a joué.

Votre vie devient un biopic... :

Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ? Je file sur google, mais j'ai bien peur, rien que pour le nom, que ce soit un truc de naze.

J'avais raison. Pouvez pas parler français comme tout le monde. D'ailleurs ce genre de film, c'est tellement nul que c'est sans doute pour ça qu'on lui a pas donné de nom. Les biographies, je les préfère en documentaires. Le seul biomachin que j'ai regardé, c'est celui sur Sagan. Heureusement, je l'ai vu à la télé. Pour moi, ce n'est pas une œuvre cinématographique. Et par ailleurs je ne suis pas sûre que tout ce qu'on m'a raconté là-dedans soit vrai. Donc, problème. C'est bien joué, mais il manque un scénario original. Et forcément, une vie, c'est long, et ça tire en longueur. Mais à chacun ses choix.

Le cinéaste absolu :

Il y en a que j'adore. « Absolu », c'est sans doute trop. Je ne vénère personne. Mais j'aime énormément et quasiment sans exception, Kieslowski, Truffaut, Ozon, Varda et Kurys.

Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur :

« Tu vois la fille, là. Elle a des bas. Eh bien, cette fille, elle est dans ma classe. » (il se peut que ce ne soit pas tout à fait exact mot pour mot.)

L'actrice que vous auriez aimé être :

Isabelle Huppert ou Miou-Miou. (elle a quand même vécu avec Coluche et avec Julien Clerc !)

 

Le dernier film que vous ayez vu :

Sin Nombre. Un chef-d'œuvre. Encore sur vos écrans.

Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter :

Les Météores de Tournier.

Le Monde Selon Garp, et tous les romans de Irving. La preuve que c'est inadaptable, toutes les adaptations tentées jusqu'ici sont des navets.

Quelque chose que vous détestez dans un film :

Quand quelqu'un se croit original et fait en réalité quelque chose de pontifiant, artificiel, et cousu de fil blanc.

Le film disparait, une épitaphe :

Adieu la vie. Quel est le con qui a brûlé la bobine ?

Sur cette image, je passe le flambeau à Virgibri, zapette, Emma, Axel et Max. J'aurais bien aimé demander à emy, mais avec ses arachides, elle a pas une minute à elle.