Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 28 mai 2017

"L'inquiétude est la crainte tempérée par l'espérance." *

Nous nous sommes fait une frayeur. Hier matin, au réveil, pas de Boogie. Pourtant nous avions profité du weekend de l'Ascension pour faire une grasse matinée, il était donc déjà 9 h 15, et le soleil dardait ses rayons, comme on disait quand j'étais à l'école primaire. ADMV avait déjà regardé partout dans et autour de la maison, appelé, cherché, attendu. Rien. Nous avons déjeuné. Rien. J'ai signalé sa perte sur "Pet alert", une page facebook dont les appels sont parfois efficaces, envoyé un mail à l'organisme où il est officiellement identifié grâce à sa puce, mis un post sur facebook, puis nous sommes parties, affiches en main, faire le tour du quartier, après avoir regardé sur google earth quels jardins pouvaient l'avoir attiré. Nous avons collé les affiches, sonné chez les gens, surtout ceux qui semblaient avoir des garages et des soupiraux mal fermés. Tous les gens du quartier se sont avérés avoir des chats eux aussi. Plutôt sympas, ils nous ont encouragées et ont pris nos papiers, promettant d'ouvrir l'œil. Pour l'oreille, c'est plus dur, car Boogie ne sait pas encore vraiment miauler. Mais toujours pas notre tigré en vue. J'étais triste, n'osant pas dire à ADMV toutes les images qui me venaient en tête. Je le voyais déjà assommé, puis mort, parce que c'est un casse-cou, dans un coin où personne ne le trouverait. Nous avons alors appris qu'un cambriolage avait eu lieu dans la nuit dans notre rue. Alors, la vision de Boogie enlevé pour le vendre à un laboratoire où utiliser sa fourrure, m'a hantée. Je me suis raisonnée. D'accord, j'étais triste, inquiète, mais mon Boogie est un chat. Un chat prend des risques et peut mourir, ce n'est pas une tragédie. La mère de la jeune fille qui est morte samedi matin en sortant de boîte parce qu'un taré l'a tabassée pour une cigarette non donnée vit, elle, une tragédie. Alors je suis allée, comme prévu, voir une expo, dans un jardin. J'ai même réussi à voir de belles choses. Mais on a rencontré des copines et reparlé de notre chat. Au retour, on est reparti faire un tour. Pour rien. La soirée s'est passée, longue, avec l'impression que Boogie apparaissait derrière la vitre de la porte. C'est fou le nombre d'ombres qui peuvent faire penser à un chat. A 11 h, on est allé dormir. Enfin, dormir. Pas de poids pour tirer sur la couette, pas de petite boule de poil qui vient se faire câliner. Du mal à dormir. Mais dormir quand même avec toutes ces images de torture sur animaux en tête. Je lis trop la presse, je regarde trop les photos sur le net. J'ai lu un peu, car je ne dormais pas. J'ai entendu un bruit. Je me suis dit qu'il ne fallait pas que ça tourne à l'obsession. Je me suis levée quand même, suis allée faire pipi, le stress..., ai quand même jeté un coup d'œil à la gamelle. Rien, bien sûr. Me recoucher, réessayer de dormir. Et soudain, deux pattes, un nez froid. Il était là. Comme si de rien n'était. Enfin presque. Enervé, excité, voulant mordre, pas pour faire mal, hein, mais pas prêt à dormir. Sans doute enfermé depuis la nuit précédente dans un garage. On a fermé la chatière. Mais on a aussi fermé la porte de la chambre. Dormir était vraiment nécessaire. Ce dimanche, je me sens légère.

 

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, animaux, chat, boogie

*Pierre-Marc-Gaston de Levis (1808)

mardi, 23 juillet 2013

La presse a quelque ressemblance avec ce coq qui croyait que sans son cocorico le soleil ne se lèverait pas.*

Les vacances d'été peuvent être l'occasion de séjours linguistiques. Pour ma part, je m'envolerai bientôt vers un pays bilingue (les veinards !). Mais je vous montre ici une vidéo trouvée sur Viméo qui prouve que si les humains ont parfois du mal à se comprendre, on n'est pas prêt de communiquer avec les animaux, surtout les animaux étrangers.

Ne cherchez pas, il n'y a pas de cheval. Ce qui m'a le plus laissée perplexe, c'est le cochon. La française ne l'imite pas, et les japonaises ne doivent jamais en avoir croisé !

*François Mauriac

samedi, 21 août 2010

LES VACANCES CA VEUT DIRE DES RENCONTRES

Dans le North Yorkshire, les moutons sont ce que les kangourous sont en Australie. Il y en a plus que d'humains. Est-ce pour cela que cette région est si agréable ?

100_8818.jpg100_8864.jpg100_8939.jpg100_0867.JPG

mercredi, 21 juillet 2010

QUAND ON EST CON, ON EST CON !

Je comptais faire la grasse matinée. Mais une intruse m'a réveillée à 7 h 15. Une mouche équipée d'un moteur dont le bruit dépasse toutes les normes actuelles. Non seulement une mouche, c'est bruyant, inutile et moche, mais en plus, c'est con. Elle avait trois issues possibles pour se casser et me laisser finir ma nuit, car la fenêtre et la porte des WC étaient ouvertes, le petit vasistas du salon vers le jardin était ouvert aussi, ainsi qu'une petite fenêtre faisant partie de ma porte d'entrée. Ci-dessous un plan pour mieux comprendre :

plan maison copie.jpg

Le gros point rouge, c'est la mouche, et les flèches, les itinéraires qu'une emmerdeuse moyenne aurait pu emprunter.

Eh bien non, il a fallu que je me lève pour lui ouvrir la porte, et la conne est partie. Elle pouvait pas le faire toute seule !

lundi, 16 novembre 2009

COCATAGE

manuscript2.jpg
100_7625.jpg100_7622.jpg100_7629.jpg

mercredi, 16 juillet 2008

J'ai pas quatre bras !

J’ai lu que des pieuvres jouent au rubik’s cube en Angleterre.

 

Cela pourrait parait-il les déstresser pendant leur captivité, du fait qu’on puisse repérer leur tentacule favorite et leur donner à manger de ce côté-là. Mais la réduction du stress viendra-t-elle de là, ou du jeu lui-même ? Les scientifiques ne semblent pas avoir évoqué cette éventualité. Ils devraient ensuite leur proposer des boules antistress chinoises qui tintinnabulent légèrement, ou un coussin aux huiles essentielles.

 

J’ai réussi à « terminer » mon rubik’s cube en 1981 au bout de plus d’un mois de manipulation : dans le train, dans le métro, dans une salle d’attente d’hôpital, puis finalement dans ma chambre à mon arrivée en Angleterre, dans une famille d’écossais, où la principale occupation était d’ingurgiter bière et chips. En y réfléchissant, on me tendait peut-être bien le paquet du côté droit, qui est mon côté de prédilection (quand il ne s’agit pas de politique évidemment).

 

J’ai lu qu’on allait donner un mois aux pieuvres pour venir à bout du casse-tête. Mince ! c’est moins qu’il ne m’en a fallu… Mais, bon, je ne faisais pas que ça non plus. Et je n’avais que deux mains.