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lundi, 18 novembre 2013

Comment vous saviez pas ? *

J'y étais. Grâce à la carte weekend Seuneuceufeu qu'ADMV m'a offerte, on y est allées en train, pour une somme raisonnable en plus, et en partant à 14h, on a eu le temps à Paris de déguster un chocolat, hyper délicieux, un vrai, comme avant, dans un café à la déco travaillée, qui s'appelle Le Petit Poucet, Place de Clichy. Le concert, c'était à l'Européen. Je ne connaissais pas cette salle, mais j'y retournerai. La programmation est alléchante. Une demi-heure avant, on a trouvé des places plutôt bien situées, mais ce fut juste. Malgré l'âge général du public, ou à cause de, une bonne partie de celui-ci était déjà assise ! Pas trop de bruit dans la salle, mais une impatience perceptible. Gilbert Laffaille n'avait pas chanté à Paris intramuros depuis 2006, si je ne fais pas erreur. Et puis le concert : au moins 20 chansons. Offertes, interprétées, modulées, ciselées. Je les connaissais toutes, certaines un peu moins car elles étaient extraites du dernier CD que je n'ai écouté que 3 fois (pour l'instant !). On a ri, j'ai presque pleuré, l'émotion était là, mais pas que. Il y avait du beau monde : Anne Sylvestre, Yvan Dautin, et sûrement d'autres que je n'ai pas vus. Gilbert a des amis, fidèles. Et sa pianiste, toujours Nathalie Fortin, est là, merveilleusement efficace. Il y avait trois autres musiciens : un guitariste, un contrebassiste et un batteur. Tous avec l'air tellement heureux d'être là. Il n'y a que trois concerts, mais j'espère qu'il y en aura d'autres, en province peut-être. J'y retournerai plus que volontiers. Ce soir ce n'est pas possible. Fait chier !

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* Premières paroles du Chat du Marché, chanson revisitée de Gilbert Laffaille.

dimanche, 18 décembre 2011

Si éclairants soient les grands textes, ils donnent moins de lumière que les premiers flocons de neige*

IL NEIGE

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Cliquez sur le lien suivant, et écoutez la chanson 14.

 http://www.deezer.com/fr/music/gilbert-laffaille/piano-vo...

Le jour se lève, la place est vide,
le ciel est noir mais tout est blanc,
sur le Musée des Invalides
et la Fontaine des Innocents

Il neige

Sur les trottoirs, les caniveaux,
les tickets bleus des cinémas,
le Normandie, l'Eldorado,
les esquimaux, les papiers gras,

Il neige

De la terrasse de l'Univers
au Grand Hôtel des voyageurs,
du Moulin Rouge au Sacré-Coeur,
comme dans les bulles d'une boule de verre,

Il neige

Le temps se fige, plus rien ne bouge,
Rue d'Aboukir, rue du Ranelagh,
sur le pavé des banlieues rouges,
les vieux sommiers des terrains vagues,

Il neige

Sur les péniches au bord de l'eau,
les tôles rouillées, les wagons noirs,
sur le charbon des entrepôts,
le sang gelé des abattoirs,

Il neige

Comme un prélude, un long silence,
de Notre-Dame aux Blancs-Manteaux,
sur les buildings de la Défense,
les fausses ruines du Parc Monceau,

Il neige

Il neige mais Paris dort encore,
de l'Etoile au Jardin des Plantes,
dans la Galerie des dinosaures,
à côté des cristaux qui chantent,

Il neige

Sur le Musée Carnavalet,
l'aquarium du Trocadéro,
la Gare du Nord, le Grand Palais
et les deux ours blancs du Zoo,

Il neige

Paroles et Musique: Gilbert Laffaille
Poème à relire dans A Hauteur de Paris, un livre regroupant des photos de Marcel Bovis accompagnées de nombreux textes poétiques.
(Ed. Lamartinière)
 
* Christian Bobin

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

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* Marcel Proust

samedi, 13 octobre 2007

Je l'adore

Je ne sais pas encore si je pourrai y être... Sur un coup de tête, je peux encore me décider. Bien sûr, ce jour-là il ne chantera pas, mais sa voix opérera son charme très certainement. Alors, si vous ne le connaissez pas, et parce que ce spectacle ne semble pas ressembler à ce qu'on voit tous les jours, allez-y !

Peut-être même qu'on s'y croisera !

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