SIGNEZ !

J'ai croisé ce clip chez Gabriel Arnaud et son Impatience du Frisson.

 

Amnesty International est efficace depuis environ 50 ans grâce aux signatures de gens convaincus de la légitimité de leur combat. RESF aujourd'hui, en France, a aussi besoin de signatures.

Telle m'a demandé.

Oui, Telle m'a demandé de vous retracer mes débuts en photos. Why not ? J'ai tellement changé que mon anonymat ne risque pas d'en souffrir. Voici en quelques étapes le parcours d'une enfant de 1958 appelée à devenir prof d'anglais !                                     

Un an, Ed, contente d'être là. Maternelle à souhait (non, non, je n'étouffe pas ma poupée !).            

Un peu plus tard, à trois ans environ. Photo de famille.

A six ans, finis les cheveux blonds, longs et la queue de cheval. Coupe "branchée", Tenue proprette et collants qui plissent (et cela m'a poursuivie, sûrement l'origine de ma détestation du port de collants !). Je suis sage, et mal dans ma peau en tenue du dimanche.

Mais le pire était à venir. Les cheveux foncent (ça on s'y fait) et on me colle des lunettes dont même Affeux loup ne ferait pas la pub !

Heureusement à 19 ans, les lentilles ont changé ma vie, et j'ai pu enfin voir à quoi je ressemblais, et rectifier le tir...

 

Je m'aperçois que j'ai oublié l'essentiel : faire suivre la requête ! A qui le tour ? Max, s'il a le temps aux prochaines vacances, Virgibri, Pascale, Agla, et zapette. Bien sûr seulement s'ils en ont envie. Et mes autres potes non nommés ici, y'en a trop, la liste occuperait encore trop d'espace, et je serais obligée de redéménager mon blog...

Post-scriptum : j'avais déjà publié des photos d'enfance dans mon ancien blog. Si le coeur vous en dit :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2007/05/04... et http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2007/05/04... 

Ce qui me touche à dix-huit heures

Un dimanche familial. Notre invitée s'en va, et je regarde yahoo actualités, histoire de me tenir au courant. Beaucoup de choses me laissent de marbre, mais une nouvelle m'émeut. La mort du Mime Marceau. Sous son maquillage je ne l'avais pas vu vieillir. Et cette photo me semble toujours d'actualité.

"L'art, l'art, ma femme qui chante, ça au moins c'est de l'art !"*

Vous connaissez tous ces dessins, son style si particulier. Si le SIDA ne l'avait pas terrassé en 1990, Keith Haring aurait eu aujourd'hui 54 ans. Si vous connaissez ses dessins, c'est qu'il le voulait ainsi. Il souhaitait que son art soit accessible à tous. Donc tout en en vivant (il vendait ses dessins comme décos de magasins, de stations de métro aux USA, etc), il l'offrait au public, qui, lui, pouvait en profiter gratuitement. J'avoue que c'est un peu un hasard, mais du coup, ma note sur l'art contemporain est un peu un hommage.

Comme je vous l'ai dit hier (je sais que peu d'entre vous ont lu ma note, mais cette remarque s'adresse aux vrais fidèles), mercredi j'ai visité La Triennale au Palais de Tokyo. Dans une salle le travail d'un photographe nous a plu et et nous a émues. Des siècles peuvent séparer des humains, des cultures, des religions, et pourtant ils se ressemblent.

 

 

 

Involontairement, j'ai fait exactement la même chose que ce photographe ! Le matin, en face de Beaubourg, sur un mur j'ai photographié ça :

Et l'après-midi, au Palais de Tokyo, je suis tombée sur ça : 

Et pour terminer, cadeau ! Une vidéo, un peu tremblotante côté camerawoman, je vous l'accorde, d'une oeuvre que j'intitulerai "Polystirène sur Cornflakes" et que nous avons découverte au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles. (C'est la première fois que je mets une vidéo sur youtube, et je suis drôlement fière !) 

* Le nain sortant.